Mon Patron Et Moi(en pause)

Partie 28

Une chaleur extraordinaire la submergea. En même temps le monde ne fut plis que leurs souffles mêlés puis s'élargit, devint immense. Elle répondit avec passion à ses baisers tandis que les bras de Momo l'enveloppaient. Le souffle court, il se détacha et contempla son doux visage avec une sorte d'avidité passionné.

-Mouhamed... dit-elle dans un souffle. Qu'y a-t-il?

-Je croyais tout connaitre des relations entre les hommes et les femmes. je me trompais.

-Pourquoi?

-On n'a pas encore inventé des mots pour dire ce que je ressens... Je croyais savoir. . .  j'ignorais tout!

Glissant  la main sous la chemise de Amina, il lui caressa les seins avec une telle douceur qu'elle crut s'évanouir. Elle gémit, se serra tout contre lui en lui caressant les cheveux. . .

Une énergie fébrile s'empara d'elle tandis que la main de Momo glissait sur son ventre. Tout son corps n'était plus que demande. Elle voulait encore des caresses, des baisers. . . 

Un flux de sensations enivrantes l'engloutit. La main de Momo glissait sous sa jupe, sur ses hanches atteignait le tendre triangle renflant, l'explorait, le caressait, le tourmentait. Et elle gémissait éperdue d'affolement et de joie.

Il le déshabilla de sa robe . Elle en fit de même avec sa chemise . Bientôt, ils furent nus l'un contre l'autre. Amina sentit contre son ventre, ses cuisses, ses seins, le corps puissant de Momo. Et ce contact la rendit folle.

leurs bouches se joignirent en un baiser plus éblouissant, plus riche encore de voluptés inespérées. Le cœur de Momo battait très fort contre celui de Amina .

Elle voulait retrouver son sang froid mais n'y parvenait pas. Il avait libéré en elle un océan de sensualité dont elle n'avait jamais soupçonné l'existence. Elle était sous le choc de cette découverte inouïe.

Amina entoura de ses jambes les hanches de Momo. Mais au moment crucial, il se jeta vivement sur le coté comme s'il venait de se bruler.

-Mais tu es vierge! dit-il avec gravité.

-Je pensais que tu le savais.

-Comment aurais-je pu le deviner? gronda-t-il.

Amina resta silencieuse, trop surprise par l'attitude de Momo. Il se leva, lui tourna le dos.

-Comprends-tu ce que cela aurait signifié?

-Non, je ne comprends pas. . .

-Bien sur tu ne comprends pas. Tu es jeune et ne rien comprendre est le privilège de la jeunesse. Mais moi, j'aurais du m'éloigner de toi. Je le savais comme je sais que le feu brule. . .

Il se tut un moment, se remémorant ce qui venait de se passer.

-J'aurais du me tenir loin de toi.

-Que comptes-tu faire? demanda Amina la gorge nouée.

-Tu travailleras jusqu'à la fin du contrat. Mais tu ne viendras pas en Afrique avec nous.

-Il n'est pas juste que Aicha doive souffrir de . . .

-De mes impulsions? l'interrompit-il avec brusquerie.

-Vous n'êtes pas le seul fautif, protesta courageusement Amina , j'aurais du garder mes distances.

Momo haussa les épaules et Amina ne sut comment interpréter ce geste.

-Le mal est fait . Inutile de revenir là dessus!

-çà ne se reproduira plus! affirma Amina dont les pensées étaient orientées vers l'enfant. Bonne nuit, monsieur.