Mon Patron Et Moi(en pause)

Partie 20

-J'en ai pour mon argent! Lança-t-il à Amina. Une nounou qui est aussi bonne cuisinière!
-Vous servir ne fait nullement partie de mon travaille monsieur Aïdara. Je vous prierai désormais de préparer vous-même votre café.
-Toujours la langue bien pendue,n'est-ce pas mademoiselle Sylla?
Amina ne pris pas la peine de répondre. Elle était décidée à ne plus se laisser démonter par cet homme,elle se l'était jurée.
-C'est la première fois que Aïcha va à Disneyland,je crois?
C'était une constatation remplie de reproches. Ce à quoi Mouhamed se contenta de dire:
-Et vous-même,vous y aller souvent je suppose?
-Il m'arrive d'y emmener souvent les enfants qui me sont confiés. Je pensais que nous pourrions y passer la journée... Mais j'imagine que vous êtes pris et que vous ne pourriez consacrer à votre fille qu'une heure ou deux tout au plus...
-Non je suis libre.
-Dans ce cas,vous préférez sans doute être seul avec votre fille?
-Non il faut que Amina vienne intervint Aïcha en glissant ses petite main dans celle de la jeune femme et levant vers son père des yeux suppliants.
-Si Amina veut venir elle est la bienvenue,dit le père un petit sourire en coin.
-Oh oui! s'exclama l'enfant. Dites oui, ajouta-elle en caressant le bras de Amina.
-C'est d'accord, répondit la jeune femme en caressant les cheveux de la petite.
Apparemment satisfaite et heureuse, Aicha lança toute joyeuse:
-Je vais préparer mon sac! Ne partez pas sans moi,hein?
-Ne t'inquiète pas, la rassura Amina. Nous avons plus de deux heures devant nous.
Dès qu'ils furent seuls,Amina peu enchantée de se retrouver en tête à tête avec lui, s'affaira autour de la table.
-Je vous dois des excuses pour hier soir, dit-il à brûle pourpoint.
Amina s'attendait à tous sauf à celà.
-j'accepte vos excuses. N'en parlons plus.
-Plus facile à dire qu'à faire! Les excuses étaient pour la forme et non pour le fond car vous embrasser est un pur délice et je recommencerais bien volontiers!
-Chez un homme une femme est une femme n'est-ce pas monsieur Aïdara? Dit Amina vexée. Vous avez dû me confondre avec une autre.
-Vous ne pouvez pas parler comme tout le monde, la coupa-t-il railleur. En terme plus clair vous sous-entendez que je pensais à Sarah lorsque je vous ai embrassée hier soir. C'est à elle que vous pensez? Détrompez-vous! Toutes les femmes ne se ressemblent pas et encore moin les baisers... Il en existe des fruités,des salés,des mortels...
-Votre expérience des femmes est-elle donc si grande!
-Suffisamment pour savoir que vous avez un faible pour moi et que vous refusez de le reconnaître.
Amina se troubla mais jugea que leur relation dérapait et que cette conversation n'avait pas lieu d'être.
-Je suis ici pour m'occuper de votre fille et quant à l'incident d'hier je le mets sur le compte d'un état de surexcitation et...
-En temps normal,je n'embrasse pas n'importe qui.
Amina était folle de rage,autant contre lui que parce qu'elle ne parvenait pas à maîtriser sa colère.Et d'une froide voix elle lança:
-Vous voulez dire que vous n'avez pas de relations autres que professionnelles avec vos employées? Votre morale, votre rang social vous l'interdisent? Soyez sans crainte monsieur Aïdara pas plus qu'à vous cet égarement passager ne m'est monté à la tête!