La vérité, c'est que je crois que je cherchais une lueur d'espoir dans tes yeux. Sentir que je n'étais pas seule, au delà de ce que j'avais déjà.
Je voulais simplement me sentir enfin entière et surtout importante pour quelqu'un, ce que tu me procurais et me faisait ressentir par le simple son de ta voix.
Ce jour là, oui, je crois que c'est ce jour là que j'ai commencé à comprendre.
***
J'avais reçu un message d'excuse de la part d'Ino ce soir là, je me souviens que j'avais souri, mais je sais que cela ne me réjouissait pas vraiment.
« Pardonne-moi, j'ai complètement oublié, mais je suis avec toi. I.Y »
Pfff, a vrai dire cela ne m'étonnais pas tant que ça de la part d'Ino, elle a toujours été quelque peu égocentrique, alors bon, cela ne me surprenais plus vraiment. Et je n'avais pas l'énergie de lui en vouloir. Elle était comme ça et je le savais, cela ne m'empêchait pas de ressentir de l'animosité mais jamais je n'exigerais de la compassion de sa part. Ce serait égoïste. L'égoïsme est pourtant humain...
Que de contradictions.
Le reste de la semaine se passa s'en vraiment d'entrain, ma mère est venue me voir pour une petite visite familiale, disons plutôt pour vérifier que je ne me laisse pas mourrir dans un coin de mon appartement.
-Tu as maigri ma fille, tu devrais mieux te nourrir. M'avait-elle dit un air dédaigneux.
-Maman, je suis juste un peu fatiguée avec le travail. Avais-je soufflé en espérant ne pas avoir plus de remarque.Mais je connaissais bien ma mère, elle avait cette habitude de toujours s'inquiéter pour moi sans aucune retenue. Alors je ne faisais plus vraiment attention quand elle prenait son air de mère poule. Habituellement c'est mon père qui calmait ses ardeurs, mais il n'avait pas pu venir, le boulot et encore le boulot. Elle n'est restée que le temps d'un dîner, préférant ne pas dormir à la maison. C'est un trait de famille, jamais mieux que chez soi. J'allais bien, ma mère était rassurée, c'était tout.
Le reste de la semaine se passa rapidement, peut être un peu trop à mon goût. J'aimais beaucoup mon travail et faire ce que je faisais, alors cela ne me dérange pas d'être au bureau. Mais j'étais tout aussi ravie du week-end pour une fois, la crémaillère de Temari et Shikamaru était ce soir et cela allait enfin me changer les idées.
J'avais rencontré Temari lors d'un petit job à l'époque de la fac, je l'ai trouvé tout de suite très explosive, et au départ ça ne collait pas trop, il a fallu un peu de temps pour que nous nous acceptions dans notre espace personnel mais finalement, à force de se côtoyer, les choses se sont faites naturellement. Puis, je lui ai présenté Ino, pareil ce n'est pas passé tout de suite, ces deux là sont complètement opposées, mais aujourd'hui, elles s'entendent à merveilles aussi. Quant à Temari, elle nous a présenté son chevalier pas servant du tout, Shikamaru. Son copain depuis maintenant quelques années, quatre ans et demi exactement. Ils s'étaient tous les deux rencontrés au lycée, mais se comportaient plus comme chien et chat. Shikamaru était quelqu'un de très intelligent sauf en ce qui concerne les femmes, il avait involontairement fait poireauté la blonde qui s'emportait bien plus que de raison de voir cet abruti soit disant indifferent.Mais finalement tout est bien qui finit bien. Je me souviens que Shikamaru était venu la chercher un soir dans le petit restau où nous travaillions Temari et moi, et devant une énième prise de bec, il l'avait fait taire en l'embrassant. A ça pour le coup c'est sur qu'elle était restée clouée sur place, rougit pire qu'une tomate la bouche grande ouverte et les jambes en coton prête à s'écrouler sous le choc. Je me souviens, qu'est-ce que j'avais ri, pour moi Temari était une fille qui passait son temps à râler envers et contre tout, et cela m'exaspérait plutôt. Mais en la voyant ainsi, je me suis dit que cela devait être une carapace, et la dessous se trouvait bien un être humain avec d'autres sentiments que cette espèce de haine qu'elle traînait à tout va.
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Dear friend
Fanfic« Avons-nous fait le bon choix? Moi je le pense, mais peut être pas de la bonne manière. » « Mais qu'y pouvons-nous? Je ne l'ai pas décidé et toi non plus. Mais c'est ainsi. » « Il est trop tard pour regretter à présent, et de toute façon, je ne reg...