CHAPITRE 43 :

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PDV Min Ga Yun :

La fin des cours est annoncée par la sonnerie, je m'étire, fatiguée par ce long et ennuyeux cours de maths, et sors de la classe. Je me dirige vers mon casier pour échanger de cahier pour le cours suivant.

Arrivé devant je déverrouille mon cadenas et ouvre soigneusement la porte pour y récupérer son contenu. Lorsque je le referme, je suis surprise en apercevant quelqu'un juste devant moi, *je pensais être seul.*

Salut ! Le son de sa voix me semblait familier, après avoir refermé mon casier, je lève la tête pour voir avec effroi dont il s'agit de Kim Seokjin !

Je décide de l'ignorer pour retourner dans ma classe, mais j'ai à peine le temps de faire demi-tour que je sens qu'il m'attrape le poignet pour me mettre face à lui et m'empêcher de partir.

Ne pars pas s'il te plaît... Il paraît triste et n'ose pas me regarder dans les yeux, discutons, il relève enfin son regard sur moi, ou du moins écoute juste ce que j'ai à dire.

*Pourquoi est ce qu'il paraît si triste ? Si c'est encore de la comédie ou un jeu pour lui, je ne me ferais pas avoir.*

Je n'ai pas le temps... J'essaie de me dégager de sa poigne, mais il la resserre, j'ai cours, je dois y aller.

Ça ne prendra pas beaucoup de temps, si tu ne veux pas me parler ce n'est pas grave, juste... Écoute s'il te plaît.

Je peux lire dans ses yeux de la tristesse... *Est ce qu'il regrette ? Vient-il s'excuser ? Non ! C'est impossible, il fait encore semblant d'être gentil, je n'ai plus envie de me faire avoir ! *

J'essaie encore une fois de me libérer, mais rien à faire, il est plus fort que moi, je décide donc de me taire en fixant le sol.

Ga Yun ! On peut entendre au ton de sa voix qu'il perd patience et commence à s'énerver.

C'est toujours comme ça avec toi ! Je pose enfin mes yeux sur lui, le regard noir, on doit toujours faire ce que tu veux ! Je n'ai pas envie de t'écouter ni de te voir, ni te sortir avec toi Seokjin ! Je ne t'aime pas ! Laisse-moi tranquille maintenant ! J'étais moi aussi à bout et voulais mettre les choses au clair.

Seulement, au lieu de me comprendre, mes paroles ont eu pour effet inverse de l'énerver plus qu'autre chose. Il tire violemment mon poignet pour me plaquer contre les casiers derrière moi en prenant soin de m'immobiliser en plaçant son autre main de l'autre côté de moi, me procurant une douleur que j'essaie d'ignorer dans le dos. Il se rapproche de moi jusqu'à ce que je sente son souffle sur mon coup, puis il me chuchote à l'oreille. :

On dirait que tu aimes bien m'énerver, mais puisque c'est toi, je te pardonne.

J'aimerai pouvoir répondre quelques choses, mais je suis paralysé par la peur, le souffle coupé, les larmes aux yeux

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J'aimerai pouvoir répondre quelques choses, mais je suis paralysé par la peur, le souffle coupé, les larmes aux yeux.

Il se recule un peu et je peux voir apparaître un sourire sur son visage, je préfère ça.

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