russian love LIVRE ÉDITÉ

chapitre 3

Hey excusez-moi de ne pas avoir publié hier, j'ai totalement oublié de poster !
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Le lendemain matin, je me réveille avec une pêche d'enfer. Aujourd'hui je vais prouver au stupide homme de main que je suis plus forte que lui et il va se sentir vachement con. Je ne sais pas encore quelle va être la chose que je vais lui demander qu'il va être obligé de faire mais je ne m'embête pas avec ça, je finirai bien par trouver. Je mange un petit bol de céréales, me vêtis d'une brassière de sport et d'un legging puis descends au sous-sol, là où il y a le ring. Je m'attache les cheveux et essaye de ne pas m'attarder sur le torse nu de Vassili. Il est sacrément bien foutu et je paris qu'en dessous de la ceinture ce n'est pas décevant non plus. Mes frères sont là et nous regardent, prêts à savoir qui est le plus fort.

- Alors, pas peur de te décoiffer, lance Vassili pour me provoquer.

Pour toute réponse, je lui montre mon majeur. Il se marre. Nikolai monte dans un coin du ring.

- Vous êtes prêts ? demande-t-il.

On hoche tous les deux la tête.

- Bon alors go ! lance Nikolai.

C'est parti. Vassili commence par m'envoyer un crochet du doigt, que j'esquive. Wow, il est pressé et motivé on dirait. Je lui lance à mon tour un uppercut, qu'il évite également. C'est à peine si je le vois bouger tellement il est rapide et attentif au moindre de mes mouvements. Puis soudain, en une enjambée, il se retrouve devant moi et m'attrape par la nuque. Il tente de m'envoyer à terre mais j'arrive à me rééquilibrer et évite un coup de poing de justesse. Un peu énervée qu'il ait failli m'avoir si facilement, je cours dans sa direction, saute et de mes pieds le poussent au niveau du bassin. Il titube, alors j'en profite pour lui mettre un coup de poing dans le ventre. Malheureusement, il ne tombe pas et m'agrippe le poignet, puis vient plaquer mon dos contre son torse pour m'immobiliser, sauf qu'on ne m'a pas aussi facilement et qu'avec les hommes, il existe une méthode imparable : j'envoie mon pied en arrière, dans ses testicules, ce qui produit l'effet escompté, qu'il me lâche. Tandis que je me replace immédiatement face à lui, prête à répondre aux attaques suivantes et à moi-même attaquer, j'entends Nikolai s'exclamer « ça doit pas faire du bien ça ! ». Tss, il veut que je lui ramène du pop corn ? Vassili envoie un coup que j'esquive. Je tente un coup de pied dans les côtes, chose que je n'aurai définitivement pas dû faire puisqu'il l'attrape et le tire vers le haut, me faisant directement basculer en arrière. J'ai malgré tout le réflexe de me relever à l'unique force de mon ventre et agrippe son bras. Je suis désormais attachée à lui comme une sangsue, les jambes autour de sa taille. Je mets des coups de rein pour tenter de le faire basculer mais il tient bon, même si je le vois légèrement tituber, il est très fort et malheureusement, il est plus rapide et met une main entre mon ventre et son corps puis frappe un coup sec sur mon ventre, ce qui me fait immédiatement le lâcher et donc m'étaler au sol. Putain, je viens vraiment de perdre ?? Ok, j'avais bien remarqué qu'il était fort, mais là je crois que c'est la première fois que j'ai à faire à quelqu'un d'aussi puissant. J'attends quelques secondes avant de me relever, frustrée d'avoir perdu. Et surtout aussi rapidement. Des mains m'attrapent par les bras et me remettent debout avec la plus grande des facilités. C'est Alexeï.

- Ça paraissait évident que tu ne pouvais pas le mettre au sol, mais en tout cas tu t'es bien défendu, dit-il.

Je tourne la tête vers l'autre enfoiré de Vassili. Il me regarde avec un sourire triomphant. Je lève les yeux au ciel.

- Ce n'est que partie remise, je lui lance d'un air renfrogné. Je n'ai pas dit mon dernier mot.

- En tout cas, j'ai gagné. Maintenant laisse-moi réfléchir... qu'est-ce que je pourrais te faire faire sans que tu puisses le refuser... j'pourrais te demander de me sucer, mais enfin bon c'est un peu trop simple, tu ne m'as pas vraiment l'air innocente...

Tandis qu'il réfléchit, je lance un coup d'œil à mes frères. Ils attendent de connaitre ce que va choisir Vassili.

- Et si tu me faisais un massage ?

- Vraiment ? Un massage ?

Oh mais attention, pas un massage banal comme c'est possible d'en faire partout, non, moi je veux un massage sensuel.

Je secoue la tête. Il m'agace. Il n'aurait pas pu trouver plus chiant encore ? Mais après tout je n'ai pas le choix. Je suis tirée de mes songes par la sonnerie du téléphone d'Alexeï.

- Bon, moi je vais vous laisser, dit-il en relevant le nez de l'écran. Je vais interroger l'autre batard, lance-t-il avant de quitter la pièce.

On hoche la tête.

- Quant à moi, je vais vous laisser un peu... d'intimité, lance Nikolai en se marrant.

Je lève les yeux au ciel et ce dernier se marre de plus belle avant de quitter la pièce à son tour.

- Bon allez, je fais en me tournant vers Vassili. Le plus vite on s'y met et le plus vite ça sera terminé.

Il secoue la tête.

- D'abord on va se doucher. Je n'ai pas envie d'être massé par une meuf qui pue le bouc. Oh et puis tu t'habilleras sexy, bien évidemment.

Je lève les yeux au ciel pour la énième fois de la journée avant de partir en direction de la douche qui est reliée à ma chambre.

Après avoir passée presque vingt minutes sous l'eau, j'en sors enfin et cherche dans mon dressing un petit ensemble sympa. J'opte finalement pour un short en jean mauve qui laisse apercevoir la moitié de mes fesses et un crop top à bretelles avec un décolleté en V de la même couleur. Sans soutif, évidemment. J'attache mes cheveux en chignons bas et pars retrouver Vassili dans le salon. Il est allongé sur le ventre sur le canapé avec seulement une serviette autour de la taille. Je soupire. Il à un corps qui ne me laisse pas indifférente. Mais il est tellement détestable ! J'aimerai bien effacer cet air suffisant de son visage une bonne fois pour toute.

- J'ai failli attendre, dit-il.

- Ta gueule.

- Tututu, pas de grossièretés venant d'une si jolie bouche, sinon je me verrais dans l'obligation de la faire taire et ma méthode risque de ne pas te plaire.

- Tu parles du fait de me mettre ta queue dans la bouche ? Je ne pense pas qu'elle soit grosse au point de pouvoir m'empêcher de parler. Au contraire, je pense qu'elle est minuscule.

- Ne me provoque pas, parce que sinon je me verrais dans l'obligation de te la mettre là où je pense et si tu me provoque, je verrai d'ailleurs ça comme une demande silencieuse de voir la bête.

- « La bête », vraiment ?

- Bon et ce massage il arrive ?

Je me retiens pour ne pas l'étouffer à l'aide d'un oreiller et m'installe à califourchon sur lui et commence à lui masser le dos. Il est très tendu. D'ailleurs, je pense l'être aussi. Ce n'est pas juste, moi aussi je mérite un massage. Malgré tout, j'essaie quand même de m'appliquer. Je commence par les épaules et tente de reproduire ce que notre médecin personnel m'avait un jour montré. Je sens des cicatrices sous ma paume, camouflées par ses tatouages. Je me demande ce qu'il faisait avant que mon père l'embauche. Avec une telle musculature, il devait faire du culturisme. L'image de lui exposant ses muscles en mini short me fait rire. Puis, je me reconcentre sur le massage et pendant la vingtaine de minute qui suit, je le masse du mieux que je peux. Quand monsieur décrète que c'est enfin fini, je lui demande :

- Alors, c'était comment ?

Il s'étire avant de répondre :

- Bof, on m'en a déjà fait des mieux.

- T'as toujours quelque chose à dire, c'est fou.

- Toujours.

La porte qui claque me fait me tourner d'un coup vers celle-ci. Alexeï vient de rentrer, ça veut dire qu'il a fini d'interroger l'ennemi. Maintenant, à moi de jouer pour qu'il m'en dise le plus possible...