russian love LIVRE ÉDITÉ

chapitre 4

Je cours vers mon frère. Dès qu'il me voit, il lève les yeux au ciel.

- Non, Katya.

- S'il te plait ! je t'assure que je me contenterai d'écouter ! Je ne ferai pas de remarque.

Il secoue la tête d'un air désespérer et semble peser le pour et le contre.

- Bon, retrouve-moi dans le bureau de notre père dans cinq minutes, finit-il par dire.

J'hoche joyeusement la tête, ravie.

Cinq minutes plus-tard, j'y suis. Nikolai et mon père sont là également.

- Bien, commençons, dit mon père en me lançant un regard, jugeant probablement ma tenue.

- Alors déjà, ne vous attendez pas à du lourd, il n'a quasiment rien dit. Il a voulu rester fidèle à son gang jusqu'au bout. Premièrement, c'est bien un gang allié de nochnyye monstry. Ensuite, il n'a pas voulu me dire où était situé leur basement, mais m'a quand même dit qu'il se situait dans le sud près de Novgorod. Ça nous réduit quand même beaucoup le périmètre de recherche. Et la deuxième et dernière chose que j'ai réussi à savoir c'est que leur prochaine attaque est prévue dans notre bar américain « l'Apple jack ».

- Bon, écoute, ça fait déjà plusieurs informations importantes, dit mon père. Je vais faire poster des hommes à l'intérieur qui seront prêts à les accueillir comme il se doit.

Nous hochons tous la tête. Un silence s'installe pendant quelques secondes avant qu'il reprenne :

- Sinon, je vous annonce une nouvelle de tout autre type, mais demain soir je donne un bal pour nous et tous nos alliés, il commencera vers 20 heures, alors venez bien habillé.

- On ne peut pas venir puisqu'on est déjà là, remarque Nikolai, ce qui me fait rire.

Notre père lui lance un regard noir puis nous sortons de son bureau.

- Alors, comment s'est passé le massage ? Et comment a-t-il finit ? demande Nikolai.

- Tu es désespérant. On n'a pas couché ensemble, et cet enfoiré a osé me dire que mon massage était « bof ».

Il se marre.

- Ma pauvre, ton égo surdimensionner a dû en prendre un sacré coup.

- Je n'ai pas un égo surdimensionner.

- Si ça peut te faire plaisir de penser le contraire.

Je lui frappe le bras.

- Je vais te casser la gueule si tu continus, je lance.

- J'aimerai bien voir ça.

Je lève les yeux au ciel mais ne dis rien. Mes deux frères mesurent plus d'un mètre 85 et font plus de quinze heures d'entrainements par semaine alors je le sais bien que je n'ai aucune chance. Malgré tout, je ne veux pas qu'il pense pouvoir me battre si facilement. Bon, en fin de compte, j'ai peut-être effectivement un égo surdimensionner.

_______________________
Hey chapitre court aujourd'hui, désolée !