Chapitre 5

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Lundi, retour en cour et par la même occasion nouvelle rencontre avec Evrann, il faudrait que je me casse un truc, comme ça je le verrais plus avant un petit moment, ou non, meilleure idée, je lui casse un truc comme ça je rate aucun cours et par la même occasion je ne le vois plus lui, JACKPOT !

"- Salut"
Et merde retour à la réalité, c'est pas une attitude normale. Disons juste qu'il faut que je l'évite, voila, bonne idée.
"-Hé ho, tu m'entend ?"

Bon par quoi je commence aujourd'hui, il me semble que c'est philo, ils ont osé nous mettre deux heure de philo un lundi matin, franchement là il abusent grave. Bon c'est salle 306, au troisième, c'est parti, let's go. Je me retourne et commence à avancer, pour que même pas deux pas plus tard, je me cogne contre un truc super dur. Je levai la tête et je croisai des yeux magnifiques, entre le vert et le bleu, comme une amazonite. Et oui, en effet c'est une pierre, pas de quoi s'étonner.

"- Hey, Nate, c'est pas que ça me dérange mais tu compte rester coller à moi et me fixer encore longtemps ?"
Toute la magie de cet instant fut réduite à néant quand le propriétaire de ces magnifiques yeux ouvrit la bouche, quand Evrann ouvrit la bouche, en même pas deux seconde j'étais déjà à 50 centimètres de lui, minimum.
"- Salut, pardon, j'étais ailleurs.
- C'est pas grave t'inquiète, mais la prochaine fois évites de baver. Dit-il d'un air légèrement charmeur.
- Je vois pas de quoi tu parle.
- Ben... t'as bien passer cinq minutes à te perdre dans mes yeux.
- Je... je vois pas de quoi tu parles, balbutiais-je. Et de toute façon, là il faut que j'aille en cours."
Sur ce je le dépasse et je commence à me diriger vers ma salle.
"- Tu sais qu'on a le même emplois du temps ? Dit-il en me suivant.
- Et merde, j'avais oublié.
- Tu sais aussi que cette conversation n'est pas fini, n'est-ce pas ?
- Je vois pas de quoi tu parles."

Sur ce nous venions d'arriver devant notre salle juste quelques secondes après la sonnerie, le prof venait de dire aux autres de rentrer dans la salle, nous nous mîmes au bout de la file et avancions pour rentrer dans la salle, et ainsi pouvoir assister à notre cours.

Comme d'habitude, cette journée s'est avéré être cours barbant sur cours barbant, avec tout de même quelque intervention d'Evrann le pitre qui a fait rire toute la classe, toute la classe sauf moi, et ce à plusieurs reprises. La journée de mardi ainsi que le mercredi matin se déroulèrent de la même manière, de plus je n'ai casement pas vu Ethan ces derniers jours.
Bon, revenons à nos moutons, on est mercredi et je suis dans un bus en direction de chez Evrann. Je me suis donc arrêté à l'arrêt Grands Chênes, autant vous le dire tout de suite, c'est genre le quartier huppé, les belles maisons, les gros plein de thune, la classe supérieure quoi !

Bon toujours est-il que je dois marcher cinq bonnes minutes, et la j'arrive enfin au numéro 5 de la rue, et là, je me retrouve devant une maison hyper grande, blanche, style victorien avec deux étage, un toit en ardoise et des volets noirs et au vue de la palissade ils ont l'air d'avoir pas mal de terrain.

Bon, après avoir passé cinq minutes à admirer cette architecture, je me place devant la porte et sonne.

Il a bien fallut que j'attende cinq minutes et que je sonne trois fois avant que l'on ne vienne m'ouvrir. Lorsque la porte fut ouverte je put contempler, euh... non, admirer... Bon, on va reprendre, un petit control z, et cerveau remet toi à fonctionner correctement s'il te plait. Donc je disais, quand la porte fut ouverte, je pu voir Evrann et ses cheveux brun mouillé en bataille, il portait une chemise blanche aux manches retroussées et un jeans slim noir, cependant, il avait un air débraillé comme si il venait à peine de s'habiller en vitesse.

"- Salut, entre et fait comme chez toi.
- Salut, merci. Dis-je en entrant. Tu vas bien ?
- Ouais et toi ?
- Bien, juste un peu chaud.
- Ben en même temps, on est encore en été, c'est normal. Tu veux boire un truc ?
- Ouais, je veux bien un verre d'eau s'te plaît. Dis-je en le suivant."

Déjà que je trouvais la maison immense depuis l'extérieur, mais de l'intérieur, elle a l'air encore plus grande, c'est immense. Il a une cuisine ouverte ultra grande, ultra moderne et tout équiper, cette cuisine aurait de quoi rendre jaloux tous les magazines. De plus elle ouvre sur une incroyable pièce à vivre, encore une fois un style ultra moderne, de très beau espace, très convivial. Mais le plus de cette pièce, c'est son plafond, il s'agit du plafond du premier étage, il y a d'ailleurs un balcon à cet étage qui donne une vue plongeante sur la pièce. Pièce qui était d'ailleurs très lumineuse grâce aux incroyables baies vitrées présentes sur les côtés de la pièce et qui montaient jusqu'au premier, je plains la personne employée pour les nettoyer.

Tout d'un coup, je senti quelque chose me toucher l'épaule, je me suis donc retourné d'un coup, en un sursaut, envoyant Evrann, oui oui on parle bien de l'autre idiot qui vient de me faire grave peur, au tapis, renversant au passage le verre d'eau, qu'il me tendait, en plein sur sa chemise. Maintenant j'aimerais vous rappeler une chose, il porte une chemise blanche ! BLANCHE !!! L'eau sur une chemise blanche, sa donne une chemise transparente et qui colle au corp. Et bien sur, pour rendre cette situation encore plus gênante pour moi, pendant sa chute, il a fallut qu'il s'agrippe à mon t-shirt pour essayer de se retenir, autant vous le dire direct, il s'est contenté de m'entraîner dans sa chute. Donc au final, je me retrouve à califourchon sur Evrann qui porte une chemise transparente qui moule chacun de ses muscle à la perfection, que ce soit ses abdos ou ses pectoraux. Faut vraiment que j'arrête de divaguer, là sa devient grave.

"-Euh... , Nate.
- Oui ?
- Tu voudrais bien te relever, non pas que cette situation me dérange, bien au contraire. D'ailleurs, tu a l'air d'apprécier toi aussi."
Sur ce, je me relevais du plus vite que je pu, tout en faisant une tête dégoûtée, essayant ainsi de masquer ma gêne.
"- Je vois pas de quoi tu parles, c'est ta faute en plus si je te suis tomber dessus, pourquoi t'as attrapé mon t-shirt !?
- Ben pour le coup, c'était juste un reflex. Mais en attendant, le fait de rester à califourchon sur moi pendant cinq bonnes minutes, à me matter, ça laisse penser que tu apprécies.
- Bon et sinon, si on commençait cet exposé."

... ... ... ... ...

Salut,

Merci encore une fois pour avoir lu ce nouveau chapitre,
Comme d'hab si vous le souhaitez n'hésitez pas à laisser un petit commentaire.
Donc encore une fois merci et à la prochaine.

A Wolf StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant