𝙸𝚗𝚟𝚒𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 • 𝕊𝕒𝕜𝕦𝔸𝕥𝕤𝕦 •

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⁵ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙲𝚒𝚗𝚚
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²⁰²¹
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¹⁷⁰¹ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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LONGTEMPS LA QUESTION S'ÉTAIT POSÉE, avons-nous peur de ce que l'on affronte ou de ce que l'on devrait affronter ? Il n'y a pas de différence immense, si seulement elle existe, mais l'issue bien présente qui n'est jamais la même.

L'odeur s'était évaporée, enfin pensait-il. Elle n'était pas abondante simplement agaçante. Peut être était-ce dû au fait qu'elle s'imprégnait là où bon lui semblait. Là où on ne la conviait. Alors oui, on pouvait la définir d'intrusive. Mais lui aussi semblait l'être, tout autant que cette odeur, il semblait être de trop. Il était l'intrus de cette fête, celui qui était présent bien qu'il n'en demeurait pas accueilli, qu'il n'en soit guère d'accord.

Il avait été stupide, Sakusa l'avait compris plus tard. Cette invitation devrait être bénéfique des deux côtés, et qu'en aucun cas l'un des concerné devait se retrouver agacé dès lors la fin de la première minute. C'était pourtant un fait, bon dieu qu'il avait été naïf. Il savait pourtant, oui, Kiyoomi savait. Il avait connaissance de ses craintes et de ses peurs, en général il connaissait ses phobies. Alors pourquoi avait-il accepté de se joindre à eux ? Surtout dans cette tenue inappropriée pour une soirée, pour qui donc allait il passé face à tout ce public ? Il n'était rien d'autre qu'un figurant pourtant, alors qu'elle était leur bonne raison de le dévisager de cette manière, est ce une manière d'accueillir celui qui est intrus ?

Il était là, c'était un fait non discutable, son masque noir finement déplié de son nez à ses lèvres, des vêtements hasardeux placés le long de son buste, de son corps tout entier. Il ne savait guère leur provenance, il les portait avec simplicité sans prise de tête. Peut être n'étaient ils pas coordonnés entre eux, il n'en avait que faire car il avait connaissance d'un point. Ces même tissus qui n'étaient prédestinés entre eux, permettent à Kiyoomi de se sentir couvert car oui, il était recouvert d'une épaisse couche de vêtements. Et de ce fait, il était protégé. Oui, il le pensait. Mais était-ce réellement le cas, allait-il réellement laisser de côté sa phobie grâce à de simples vêtements ? Sa main, leurs mains n'étaient-elles que pixels insignifiants qui glisserait le long de son poignet pourtant bien couvert ? Non, la aussi c'était inscrit noir sur blanc.

Mais justement, il avait accepté de se joindre à son cousin pour cette même raison, car il voulait oublier ou justement se souvenir qu'il était lui aussi «normal». C'était idiot, c'était stupide. Une confrontation n'est pas une victoire, vaincre n'est qu'une des nombreuses issues. Mais il voulait, un souhait s'était présenté à lui. Il voulait essayer pourtant il savait, oui il allait échouer. Mais qui ne tente rien n'a rien, n'est ce pas ?

Il s'était éloigné de toute cette ambiance, s'éclipsant de cette salle noircie de gens et de musique assourdissante. Il était agacé de ces voix qui tentaient de s'immiscer dans ses tympans et de cette odeur nauséabonde pénétrant sa sobriété. Il en avait déjà marre et s'en voulait intérieurement.

Alors, il avait opté pour cette petite pièce, qu'était elle ? La réponse ne lui était guère léguée, en réalité il n'en avait que faire se contentant de s'abandonner à la fenêtre entrouverte de la pièce. Il y faisait frais et son regard s'y perdait par moment.

Ses pensées se multiplièrent.

         —      Sakusa ?

Sa voix s'était élancée, elle s'était imposée dans la pièce. Comme si la musique s'était arrêté quand il avait parlé, il s'était immiscé dans les pensées du noiraud, elle avait été un ouragan dans son océan de suspicion. Finalement, peut-être l'avoir entendue avait été bénéfique. Pourtant, qui était-il ? Après tout, c'était réel. Qui était le porteur de cette voix si calme et si élancée, de ce timbre de voix si intrigué, si stupéfait.