Chapitre 13: Harry Face À Voldemort

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Le chaos régnait partout. Aelyn avait les oreilles bourdonnantes et les genoux flageollants. Neville l'entraîna avec les autres. Lui aussi, était plein de sang et Aelyn fut frappée par son courage.
Dans la Grande Salle, les sorts fusaient.
"Merci, Neville", souffla Aelyn, "du fond du cœur".
Mangemorts et membres de la résistance s'affrontaient. Aelyn rejoint Leven. Soudain, tous entendirent Mme Weasley, hors d'elle, hurler:
"PAS MA FILLE, SALLE PÉTA**E !"
Elle fonçait droit sur Bellatrix. Le temps sembla se figer.
Les deux sorcières se battaient et tous le savaient; il n'en resterait qu'une à l'issue de ce duel.
"Que diront tes enfants quand je t'aurai tuée ?" demanda Bellatrix qui semblait s'amuser. "Quand Maman sera morte comme Freddie ?"
"TU-NE-TOUCHERAS-PLUS-JAMAIS- MES-ENFANTS !" aboya Mme Weasley.
Bellatrix riait aux éclats, Molly profita de cet instant pour jeta son ultime sort.
Tous retenaient leur souffle.
Voldemort poussa un cri lorsqu'il comprit que sa plus fidèle mangemort était morte.
Il pointa sa baguette droit sur Molly Weasley.
Aelyn ne réfléchit pas. Sans même esquisser un mouvement de sa baguette, elle lança le charme du bouclier.
Un phénomène étrange se produisit alors. Son charme du bouclier heurta une barrière invisible comme s'il rencontrait un autre charme d'une provenance inconnue. Ils entrèrent en collision avec une telle puissance qu'ils explosèrent en une lumière aveuglante qui protégea la moitié des sorciers autour.
Voldemort chercha des yeux celui qui avait lancé le sort en même temps qu'Aelyn.
Ce fut à cet instant qu'Harry sortit de sous sa cape d'invisibilité.
Aelyn reçu un violent coup dans la poitrine, comme si son cœur explosait. Elle se contracta en retenant un cri. Elle n'entendit pas les acclamations qui fusaient : Harry était vivant. Quand le silence revint, Aelyn se rendit compte que les combattants avaient formé un cercle autour d'elle, Harry et Voldemort. Elle ne se souvenait pas d'être tombée à genoux.
"Personne ne doit m'aider !" s'écria Harry, courageusement. "C'est à moi d'en finir !"
"Qui vas-tu utiliser comme bouclier, cette fois ?" demanda Voldemort d'un ton hautain et moqueur. "Ta sœur ?"
Harry se plaça devant Aelyn, comme pour montrer à son ennemi qu'il n'en ferait rien, qu'il la protégerait.
"Personne",déclara Harry. "Il n'y a plus de horcruxes. Il ne reste que toi et moi. Aucun ne peut vivre tant que l'autre survit. Et l'un de nous s'apprête à partir pour le bon."
"L'un de nous ? Tu penses que se sera toi, n'est-ce pas ? Le garçon qui a survécu par accident."
"Penses-tu que c'était un accident quand ma mère s'est sacrifiée pour me protéger ?" lança Harry.
"C'était un accident quand je me suis battu dans le cimetière ? Quand j'ai survécu ce soir ?" poursuivit le jeune homme.
"C'étaient tous des accidents !" hurla Voldemort. "Tu as eu la chance de te cacher derrière d'autres personnes prêtes à mourir pour toi !"
"Tu ne tueras personne d'autre ce soir. J'étais prêt à mourir pour que cela s'arrête !"
"Mais tu n'es pas mort", coupa le seigneur des ténèbres.
"C'était prévu. En me sacrifiant dans la forêt, j'ai fait le même geste que ma mère autrefois. Ils sont protégés par ce même pouvoir et tu ne peux les toucher ! Je vois que tu n'apprends pas de tes erreurs, Jedusor !" hurla Harry.
"Tu oses..." commença Voldemort.
Aelyn se releva et en restant derrière son frère, elle lui prit la main. Pour lui apporter son aide, son courage et sa force.
"Oui, j'ose", répondit Harry. "Je sais des choses que tu ne sais pas, Tom. Il y a des choses plus importantes que tout. Veux-tu savoir lesquelles, avant de faire la même bêtise que jadis ?"
Voldemort marqua une pause, puis déclara d'un air lassé:
"C'est encore l'amour ? La réponse préférée de Dumbledore. L'amour qui résoud tout les problèmes selon lui. Mais personne ne t'aime assez pour se sacrifier à ta place cette fois. Qui est-ce qui te sauvera cette fois ?"
"Une chose."
"Si ce n'est pas l'amour, alors quoi ? Tu penses peut-être avoir une meilleure arme que moi ?"
"Je pense avoir –les deux."
Voldemort commença à rire.
"Tu penses veaiment que ta magie dépasse la mienne, celle de Lord Voldemort ! J'ai moi même fait de la magie dépassant les rêves de Dumbledore !"
"Dumbledore était plus puissant que toi !"
"Il était faible tu veux dire !"
"Il était plus intelligent que toi !
"Mais il est mort", trancha Voldemort.
"Oui, il est mort. Mais tu ne l'as pas tué. Il a choisi sa façon de mourir bien avant. Il avait tout arrangé avec l'homme que tu prenais pour ton fidèle serviteur !" s'écria Harry.
"Quelle histoire avons nous là ?"
"Severus Snape", commença Harry et Aelyn sentit son cœur se briser encore plus, si cela était possible, "ne t'appartenait pas. Severus Snape appartenait à Dumbledore. Depuis le moment où tu as commencé à traquer ma mère. Tu ne l'as jamais compris car il y a des choses que tu ne comprends pas. As-tu déjà vu Snape conjurer un patrous ?"
"Le patronus de Snape était une biche", poursuivit Harry comme Voldemort ne répondait rien. "Comme ma mère, parce qu'il l'a aimée toute sa vie. Tu as dû remarquer qu'il t'a demandé de l'épargner".
"Il la désirait, c'est tout", répondit le seigneur des ténèbres. "Il m'a avoué qu'il y en avait d'autres."
"Il t'a peut-être dit cela, mais il ne le pensait pas. Depuis ce jour, il a travaillé pour Dumbledore !"
Aelyn serra plus fort la main de son frère. Elle devait se raccrocher à lui et lui à elle. Aelyn se sentait si démunie, si faible, si détruite. Ses joues étaient baignées de larmes. Jamais son père n'aurait dit cela. Jamais. Il l'avait aimée elle, et elle seule.
"Peu importe si Snape m'appartenait ou non, je l'ai tué comme j'ai tué ta mère ! J'ai tué le maître de la baguette, j'ai tué Severus Snape ! Et maintenant la baguette de Sureau m'appartient !"
Aelyn était brisée. Il n'y avait pas d'autre mot. Elle tomba au genou tout en se raccrochant à la main de son frère. Elle ne pouvait pas en entendre davantage. Elle ne voulait pas entendre la raison horrible pour laquelle il l'avait privée de son père. Elle fondit en larmes, à genoux sur le sol froid. Le temps sembla s'arrêter. Elle n'avait plus aucune force.
Soudain, une silhouette la prit dans ses bras comme une princesse et l'entraîna à l'arrière. Quand elle leva les yeux, elle croisa le regard de Leven et entendit comme dans un rêve le duel qui venait de commencer.
Harry face à Voldemort.
La destinée mythique s'accomplissait.
Voldemort hurla le sortilège de mort tandis que Harry lançait le sortilège de désarmement.
Quand les sorts entrèrent en collision, il y eut une violente explosion mais aucun des deux duellistes ne flancha.
La baguette de Voldemort s'envola et Harry l'attrapa au vol.
À cet instant, Voldemort tomba, touché par son propre sortilège. Comme un vulgaire mortel, ce qu'il avait toujours redouté.

Aelyn Evans, septième année à Poudlard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant