Aelyn Evans, septième année à Poudlard

Chapitre 14: Le Début De la Fin

(Oui, c'est sans aucun doute le plus long chapitre des sept tomes. Je n'avais jamais écrit d'aussi long chapitre mais la raison est toute simple. J'ai l'honneur de vous annoncer que c'est le dernier chapitre. Enfin il y aura une épilogue mais après je crains que nous ne soyons arrivés au terme de cette fanfiction. Appréciez donc ce dernier véritable chapitre ! Bonne lecture !
Ninasphodel 💚)

Par les fenêtres de la Grande Salle, une lueur vive illuminait les visages. L'aube. Signe de paix, de renouveau et de joie sur ces visages couverts de poussière, de larmes et de sang.
Aelyn en profita pour sauter dans les bras de son frère. Il était en vie. C'était l'essentiel. Il était le seul membre de sa famille vivant.
"J'ai cru t'avoir perdu", souffla-t-elle.
Cependant, Aelyn le savait, quelque chose avait changé. Depuis sa discussion avec Lily, depuis qu'il s'était sacrifié. Depuis qu'il avait été cru mort.
Leur lien avait disparu.
L'unique lien qui les unissait à présent était leur lien du sang, et c'était bien assez.
"Je suis désolé, Aelyn. Jamais je n'avais envisagé de me rendre mais il le fallait. Pour que vous puissiez tous vivre. Comme maman il y a si longtemps", expliqua-t-il.
Aelyn ne pouvait pas lui en vouloir. Elle lui pardonnait tout. Tout. Il était vivant et il avait réussi. Le monde était débarrassé de Voldemort.
"Snape, ton –père, il m'a donné ses souvenirs avant de –partir. C'est grâce à lui qu'on à réussi. Sans lui, je n'ose pas imaginer ce qui serait arrivé. Dans un souvenir, je l'ai vu parler avec Dumbledore. Il le savait. Dumbledore avait tout prévu. Il savait qu'à la fin je devrais me sacrifier. Ton –père était outré. "
"Je ne te crois pas", dit Aelyn en esquissant un léger sourire. "Il te détestait, je ne vois pas en quoi cela le dérangeait."
"Apparement, ce n'était pas contre moi", répondit Harry, qui n'y croyait pas vraiment, "Dumbledore a toujours su qu'une part de Voldemort vivait en moi et qu'il faudrait qu'il me tue lui-même pour que cette partie disparaisse et que Voldemort soit vulnérable. Il ne me l'a jamais dit."
"Qu'est ce que tu croyais ? Qu'il allait rentrer dans ton dortoir, 'bonjour Harry, la seule façon de tuer Voldemort est de mourir pour le bien de tous ?'," lacha Aelyn.
"Je pensais qu'il était parti sans laisser de secrets entre nous, du moins pas de cette ampleur".
Aelyn se tut, ne sachant que répondre. Dumbledore avait toujours gardé une partie de mystère pour lui.
Aelyn décida de lui raconter sa discussion avec Lily. Harry écouta avec attention puis lui avoua avoir eut lui aussi, une étrange discussion avec nul autre que Dumbledore.
Après avoir enlaça une dernière fois son frère, Aelyn alla rejoindre Leven qui lui sauta dessus.
"J'ai cru que tu étais morte, Aelyn. J'étais anéanti. Tu es tombée raide dans mes bras ! Tu –tu ne respirais plus et puis tu t'es réveillée comme si de rien et –"
"Tout va bien, Leven. Je suis vivante et je sui là. C'est fini."
Elle le serra dans ses bras.
"J'ai parlé avec ma mère. Je sais que cela paraît impossible mais c'était réel. Je te jure."
Il la regarda avec un sourire indéchiffrable et l'observa comme si elle venait de tomber du ciel.
"En effet, cela paraît impossible".
"Je te jure que c'était vrai. Je ne deviens pas folle", lui assura la jeune fille.
"Je te crois Aelyn, je te croirais toujours, quoique tu dises. Je t'aime et je ne veux plus jamais être loin de toi," dit Leven. "Aelyn Lily Evans –Snape, accepteriez-vous de devenir ma femme afin que même la mort ne puisse nous séparer ?"
Les visages s'étaient tournés vers Leven et Aelyn alors que ce dernier s'était agenouillé et avait sorti une petite boîte contenant une bague. Il lui passa la plus fine des deux bagues au doigt. C'était magnifique.
Aelyn fut tellement ravie qu'elle sentit des lamres rouler sur ses joues. Des larmes de bonheur, cette fois. C'était la plus belle des sensations. Sentir des larmes de bonheur effacer celles de tristesse.
"Leven Aslan Silenus, ce serait un honneur", répondit Aelyn en prenant lui passant la bague au doigt avant de l'embrasser comme jamais.
Aelyn vit Ema Silenus pleurer aussi, main dans la main avec son mari qui retenait une larme. Madame Weasley aussi avait porté une main à la bouche en retenant ses larmes.
Un peu de gaieté dans cette abysse de tristesse. Les deux amants se prirent la main et traversèrent la grande salle. McGonagall les applaudit en leur lançant un sourire radieux.
Aelyn avait encore une chose à faire. Elle avait promis.
Mais avant, ils tombèrent nez à nez avec Ron et Hermione, main dans la main, tout sourire.
Aelyn se tourna vers Leven, un sourire sur les lèvres au même instant qu'il lui soufflait.
"Treize gallions."
Aelyn éclata de rire.
Ils s'installèrent à l'ombre d'un arbre et Aelyn sortit la lettre, qu'elle avait prise à son père avant de le quitter, de sa poche.
Elle entreprit de la lire, blottie contre Leven qui jouait avec sa nouvelle bague.