Aelyn Evans, septième année à Poudlard

Chapitre 6: L'épée De Gryffondor

(Voici le chapitre d'aujourd'hui. J'avais complètement oublié de m'avancer dans mes chapitres et je ne peux malheureusement en posté qu'un seul aujourd'hui. Je me rattraperai ce week-end, promis.
Ninasphodel 💚)

Les vacances passèrent trop vite. Aelyn aurait tout donné pour suspendre le temps et rester en sécurité chez les Silenus encore un peu. Elle avait l'impression qu'une fois les vacances finies, tout allait s'accélérer. Jamais autant que cette nuit, elle ne s'était sentie aussi vulnérable, fragile et aussi perdue. Elle ne voulait pas l'avouer mais elle avait peur. Pour son père. Pour Harry, Hermione et Ron, quelque part loin d'elle. Pour Jane. Pour Ginny. Pour Leven, qu'elle aimait sans limites. Et elle avait peur pour tous les les innocents qui mourraient dans cette guerre.
Cette nuit là, elle ne dormit pas bien.
Elle était dans une cage invisible. Voldemort tuait tous ses amis.
Snape. Harry. Hermione. Ron. Ginny. Jane. Ana et Tay. Remus. Neville. Eva. Isaac. Eshan. Ema. Et Drago. Tous leurs visages blêmes, leurs regards vides la hantaient.
Elle s'éveilla en sursaut et pleura en silence. Elle fixa le plafond, laissa ses larmes couler et se concentra sur le lente et douce respiration de Leven, qui dormait paisiblement dans son lit.
Elle parvint à se rendormir mais cette fois, la mort de sa mère refit surface.
Le lendemain, au petit déjeuner, personne ne parlait. L'ambiance était morose. Finies les batailles de boules de neiges ensorcelées, finis les chocolats chauds. Seule la sombre perspective d'un retour à Poudlard.
Ils arrivèrent sur le quai neuf trois quarts quelques minutes avant l'arrivée du train.
Aelyn salua les parents de Leven.
"Prenez-soin de vous et ne vous laissez pas pourrir la vie par les Carrows", dit Ema.
"Ils ne nous feront rien ! ", assura Tay.
"On est des Silenus, on s'accroche –" commença Ana, solennellement.
"Et on survit !" termina Tay en faisant un salut militaire, telle une promesse.
Ema sourit et les embrassa sur les deux joues, les serrant encore.
"J'étouffe", souffla Tay, qui faisait le mort.
"C'est pas possible, tu dois t'accrocher et survivre", répliqua Ana. "T'as fait le serment, alors réscucite".
Ema les lâcha et les quatre adolescents montèrent dans le Poudlard Express, qui était arrivé.
Leven et Aelyn s'asseyèrent en compagnie de Neville et Ginny tandis que les jumeaux reteouvaient leur ami Septimus car ils devaient lui montrer leur 'ultra-génial cadeau de Noël'.
Luna n'était pas là et Neville fulminait.
"Si ils ont touché à un seul de ses cheveux", ne cessait-il de répéter.
Ginny et Neville, aidés de certaines brilliantes idées de Leven, entreprirent de mettre au point un plan étrange qui consistait à torturer les Carrows dans une vessie de porc géante.
Aelyn dessina pour faire passer le temps et, pour en partie, oublier la dure réalité.

Les cours reprirent, plus ennuyeux que jamais tandis que l'A.D poursuivait ses actions sous le nez des Carrows.
Le jour de l'anniversaire de son père, Aelyn alla le trouver en douce dans son bureau.
"Au fait, quelle était la mystérieuse mission que Dumbledore t'a donné ?" interrogea Aelyn en entrant.
"Donner l'épée de Gryffondor à Potter, cela répond à ta question ?"
"Tu lui as donné ?" répéta la jeune fille.
"Oui, enfin pas en main propre mais j'ai tout fait pour qu'il la trouve", expliqua Snape.
"Où est-il ?"
"Dans la forêt de Dean. Mais ils ne vont pas s'attarder sachant qu'ils savent que quelqu'un leur a donné l'épée."
"Comment tu savais où ils étaient ?"
"J'ai mes petits secrets", dit-il.
"Comme le piano", fit-elle remarquer. "Qui t'a appris à jouer ?"
"Il y avait un piano chez les Evans", dit-il. "Un piano blanc dans le salon. Lily prenait des cours, on a passé des heures assis là, tous les deux à jouer les mêmes notes sur le tabouret qu'on partageait. Elle à gauche, moi à droite."
Aelyn imagina ses deux parents comme il le lui avait décrit, puis elle le serra dans ses bras en lui souhaitant un joyeux anniversaire.
Elle avait également apporté un cadeau.  Elle l'avait confectionné avec l'aide de Leven. C'était une plume, mais elle avait rajouté l'inscription "À mon prince de sang-mêlé" en lettres dorées.
C'était très beau.
Son père remarqua alors la bague dorée offerte par Leven, qu'Aelyn portait autour de l'annulaire gauche. Il lui jeta un regard inquisiteur avant de sourire.