9. « Don't touch this »*

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Pour ceux/celles qui auraient vu le film, vous avez déjà vu que j'ai changé un peu la trame pour l'adapter au Clexa. Donc là, ça s'accélère un peu... Si vraiment vous voulez des détails sur les danses, ou sur certains moments : il va falloir regarder le film ! 

J'ai peu de doutes quant au fait que vous allez aimer si vous ne l'avez pas vu ! Pas besoin de réfléchir en plus, vu le concept du truc mdr 

J'espère que vous aimez l'adaptation jusqu'ici :D

Allez, je vous laisse lire !

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Clarke

Lexa se leva tôt, pour récupérer les clefs chez elle. Je n'avais pas envie de la laisser partir, mais je n'avais pas le choix. Je la regardai se lever en ne me privant pas du spectacle. Je grognai quand je la vis habillée, ce qui la fit se retourner, un grand sourire aux lèvres.



– Qu'est-ce qui t'arrive ? Pas contente ?; je secouai la tête.

– C'était mieux avant tes fringues.; elle éclata de rire puis s'avança de façon féline dans le lit.; Ça, c'est mieux.

– Oui, mais je ne peux pas traîner, tu as juste droit à...; elle m'embrassa doucement, je refermai mes bras autour de sa nuque et me laissai tomber en arrière, l'entraînant avec moi. Elle s'écarta.; T'es infernale. Je dois y aller, tu le sais. Enfile des vêtements et viens me rejoindre au bar.

– Et j'explique comment à Niylah que je suis déjà là ?

– Tu lui dis que t'as reçu un appel de la mégère de Polis qui te disait de lever ton cul de ton plumard pour rattraper la nuit que t'as manquée ! Et que si tu n'étais pas là dans l'heure suivante, elle venait te chercher par la peau des miches, ou te traîner dans les rues pour bosser.

– Heum. Ça se tient. Mais je préférerais...

– Je sais. Mais on sera seules au bar pendant un moment.; je la regardai, presque choquée.

– Sur ton lieu de travail ? C'est du propre !; elle rit encore et se leva d'un bond, sortit de la chambre en se déhanchant de façon indécente.; C'EST DE LA TRICHE ! T'AS PAS LE DROIT !

– PAS GRAVE, JE PRENDS LE GAUCHE.

– ELLE PUE TA BLAGUE !; j'entendis son rire puis les verrous et la porte s'ouvrir.



Je me levai, fonçai sous la douche, préparai mes vêtements dans un sac. Elle voulait jouer ? Très bien ! Elle aurait droit à un short ultra moulant et ultra court – avec « don't touch this » sur l'arrière –, un soutien-gorge en cuir, une chemise à boutons pression et mes cuissardes. Hors de question qu'elle gagne. Une fois séchée, j'enfilai un jean moulant, des converses, un débardeur court une taille en-dessous de ce que je mettais habituellement. Je passai une veste en jean, histoire de ne pas attirer de détraqués dans la rue.

J'attrapai une caisse et descendis par la trappe. Je la vis sortir, elle s'approcha et me libéra de mon fardeau avant de me détailler des pieds à la tête avec un regard suspicieux. Je lui tirai la langue et elle leva les yeux au ciel.



– Il en reste beaucoup là-haut ?

– Une ou deux.

– Tu m'aides ?

– C'est quoi ma récompense si je t'aide ?

– Très bien. Attends-moi au bar.; elle passa à côté de moi, je l'attrapai par le poignet.

Un comptoir d'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant