6. Une sauveuse, des souvenirs et des retrouvailles.

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Un idée de ce qui va se passer avec titre ? :p

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Clarke

Je rentrai chez moi, repensant à l'histoire de Lexa. C'était triste. Mon coeur se serra en pensant à ce qu'elle avait vécu. Comment avait-elle réussi à vivre seule, si jeune ? Qu'est-ce qu'elle avait dû faire ? Et avoir perdu toute sa famille comme ça ?! Il fallait être un véritable monstre pour faire un truc pareil ! Sans parler d'avoir tué une pauvre gamine, si jeune et innocente. C'était injuste. Et sa... petite amie. Cette Nia méritait bien ce qui lui était arrivé !

Alors comme ça, elle veillait sur moi ? Elle avait récupéré ma guitare, mon argent et avait fait mettre des serrures ? Quand avait-elle eu le temps de faire ça ? Et qui étaient ces jeunes qui surveillaient mon couloir ? J'arrivai justement devant les escaliers. Et je vis le jeune blond, adossé contre le mur, les yeux fermés. Il ouvrit les yeux en entendant une marche grincer. Je grimaçai.



– Pardon, je ne voulais pas te...; il secoua la tête en souriant.

– C'est rien.

– Dis...; il attendit et je souris en baissant la tête.; Merci.

– Pour ?

– Veiller sur moi.; il sourit encore plus.

– Je peux bien faire ça pour Heda, après tout ce qu'elle a fait ici.; je fronçai les sourcils.; Son QG était juste en face, l'épicerie, c'était The Ground.

– C'est elle qui t'a demandé de veiller sur moi ?; il se frotta la nuque.

– Tu sais qui c'est ?; je hochai la tête.

– Je travaille avec elle, je viens d'apprendre que c'était elle.

– Plus personne ne tentera quoi que ce soit. Tu peux être tranquille.

– Et tu es obligé de faire le pied de grue ici ? Je veux dire, tu dois être fatigué, non ?

– On se relaie, je viens juste d'arriver. D'habitude, je suis plutôt là dans l'après-midi, mais j'ai remplacé un des autres.; je pinçai les lèvres.

– Entre, installe-toi, je vais te servir quelque chose.

– Je...

– Ce n'était pas une question. Allez.



Il entra et je lui fis un petit déjeuner mais il ne voulut pas s'attarder, un de ses amis allait prendre le relai. J'allai me reposer quand j'entendis frapper à la porte. Je me levai, un peu fatiguée, Finn était là.



– J'ai pensé qu'on pouvait peut-être travailler ton trac ? Dîner ce soir ?

– Très bien.

– Est-ce qu'il y a un endroit où tu te sens mieux pour chanter ?

– Ouais, la douche.; il éclata de rire.

– Va pour la douche !; je l'arrêtai.

– Mes voisins ne vont pas apprécier. Mais on peut monter sur le toit.

– Prends ta guitare et je prends ton synthé, je serai ton public.



J'eus un peu de mal, mais c'était Finn, il me laissa de la place et en fermant les yeux, je réussis, tout de même. Il était seul. Ça n'avait rien à voir avec un vrai public, une vraie foule. J'avais réussi à chanter au bar, mais dans une situation catastrophique. Danser sur le bar était différent aussi, après tout je ne regardais pas tout le temps les clients : soit j'avais regardé O', soit j'avais le dos tourné.

Un comptoir d'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant