9-1-1 - Nouveaux départs - Ep4.17

Chapitre 7

Quand Buck entra, il vint directement prendre sa femme dans ses bras.

La journée avait été dure. Perdre ce gamin avait été compliqué à gérer émotionnellement parlant et seul un câlin pouvait l'aider à aller mieux. Holly le serra contre elle et le berça quelques minutes.

Puis, elle se dégagea pour le regarder dans les yeux.

– Comment tu te sens ?

– Mieux. C'est toujours dur de perdre quelqu'un.

– Je sais.

Buck déposa un baiser sur les lèvres de son épouse.

Il savait qu'il avait eu de la chance de la rencontrer. Il avait eu de la chance qu'elle le choisisse. Il avait eu de la chance qu'elle tombe amoureuse de lui. Il l'aimait avec tellement de force.

Et puis, elle lui avait donné un fils.

Depuis un mois, il avait encore du mal à croire qu'il soit devenu père. C'était tellement incroyable. Si on le lui avait dit un an plus tôt, si on lui avait prédit qu'il deviendrait père et qu'il serait marié...

Jamais, il n'aurait pu y croire.

Mais ce bonheur apportait aussi son lot de désagréments et il était toujours réticent à l'idée de revoir ses parents mais il devait les voir et mettre les points sur les « i » une bonne fois pour toute.

Entourés de Holly et de Bobby, il se sentait plus fort, en sécurité, enfin aimé.

– Tu as parlé à mes parents ? demanda-t-il. Ils veulent bien venir chez Bobby et Athena ?

– Ils veulent bien, répondit-elle. Comment tu te sens par rapport à ça ?

– Mitigé et pas forcément pressé d'y être.

– Je sais mais je suis là, avec toi et je n'hésiterai pas à sortir les griffes pour te protéger, même de tes parents.

– Je sais et c'est aussi pour ça que je t'aime.

– Je t'aime aussi.

Billy choisit ce moment pour se mettre à pleurer et Buck se sépara à regret de sa femme. Il récupéra son fils, qui était allongé sur son tapis d'éveil, celui que leur avait offert les membres de la caserne.

– Pourquoi tu ne dors pas toi ?

– Il ne veut pas, répondit Holly. Il est nourri et changé mais il pleure chaque fois que je le mets au lit.

– C'est l'heure de dormir, mon pote.

Il le reposa dans son lit mais il se remit à pleurer. Buck souleva la gigoteuse avant de se tourner vers son épouse.

– Où est monsieur tête à pois ? s'enquit-il en lui parlant du doudou qu'il avait acheté pour son fils.

– Dans le sac à langer, tu crois que c'est ça ?

– Il commence à se rendre compte que c'est la seule chose qu'il a à sa portée.

– Je ne suis pas sûre que de le forcer à choisir le truc bizarre que tu lui as offert comme doudou, soit une bonne idée, commença-t-elle en cherchant dans le sac. Les enfants choisissent eux même leur doudou.

– D'abord, monsieur tête à pois n'est pas un truc bizarre, lâcha-t-il très sérieusement. Ensuite, hier il essayait de l'attraper alors je pense qu'il commence à s'y attacher. Tu le trouves ?

– Je suis sûre de l'avoir mis dans le sac ce matin, mais il n'est nulle part. Il est peut-être tombé quand tu l'as changé tout à l'heure.

– Je l'aurais entendu, je te rappelle qu'il a des grelots.