Denver et Lima / Casa de Papel

Chapitre 11

Pendant que je m'occupais de Berlin, les autres s'étaient activés. Ils avaient relâché les otages qui voulaient la liberté et avaient enfermés Rio avec quelques otages, c'était ce qu'il était devenu. Puis quand Berlin s'était réveillé, ils l'avaient choisi pour escorter la journaliste qui était entrait dans la fabrique; histoire de faire passer l'opinion publique de notre côté. J'étais resté loin des caméras au cas où ils réussiraient par je ne sais quel moyen de m'identifier, je ne savais pas qu'en fait il me tenait déjà.
Puis pendant ce temps-là Sergio réussit à s'introduire dans l'hôpital, à confirmer que l'inspecteur était toujours dans le coma et à rentrer au hangar sain et sauf.

***

Je m'avance avec Nairobi et Berlin dans le bureau où est attaché Rio. Ce dernier se lève apeuré.

- Tu lui dis ou je lui dis ?
- Je vais le faire. dis-je. Le professeur te fait dire qu'il va faire évader Tokyo.
- Souris un peu parce que on peut tous redevenir une jolie petite famille.

Il se tourne pour que Nairobi coupe le scotch qui liait ses poings.

- Ils vont s'échapper. dit-il. Ils vont s'échapper !
- Qui ?
- Les otages ! Ils vont s'échapper !

Il nous dépasse et part en courant. On le suit sans comprendre.

POV OMNISCIENT

Les otages mangeaient ce que Denver venait de leur distribuer.

- Quand Helsinki sera partit on y va.
- Tu crois que c'est le bon moment ? demande Monica, peu sûre d'elle.
- J'ai un flingue sur moi et il sera seul. Bien sûr que c'est le bon moment.

A quelques mètres d'eux, Helsinki et Denver parlaient à voix basse.

- Prend mon tour ce soir s'il te plaît.
- Pour quoi faire ?
- J'ai besoin d'un moment avec Lima. Seul à seul.
- Je croyais qu'elle ne te parlait plus ?
- Ouais mais ça va changer tu vas voir. Les choses vont revenir à la normale, et la normale c'est Lima et moi amoureux quand tout va bien.
- Bon très bien.

Helsinki s'en va surveiller les otages du tunnel. Denver reste malgré tout sur les nerfs, les tensions avec son amante plus le braquage ça fait beaucoup pour lui.
Mais quand Arturo se lève suivi par le groupe d'otages il pète un cable.

- Hé tu te crois où là ? Hé !!!!

Il s'approche d'Arturo en courant et sort son arme.

- A quoi tu joues là mon pote ? Et vous là retournez vous assoir ! J'te conseille de faire pareil mon vieux parce que là je suis pas d'humeur et j'ai une envie furieuse de tabasser quelqu'un. Ça tombe bien parce que j'ai jamais pu encadrer ta sale gueule alors me cherche pas !

- Pourquoi on essaierait pas mon flingue, peut-être que lui il t'aiderait à te détendre si ta pute n'en est pas capable.
- T'as dis quoi là ?

Denver s'approche d'Arturo pour lui en mettre une mais Arturo pointe son arme sur le crâne de Denver, ce dernier explose de rire.

- Arturo... Arturito... il pointe à son tour son arme sur le crâne d'arturo. T'as un pauvre flingue en plastique et moi j'ai vraiment les nerfs à vif tu vas faire quoi ?
- En plastique tu dis ? Nan. il secoue son arme qui fait un bruit métallique. Ça sonne pas comme un faux flingue ça. On le test pour voir ?
- Cette fois-ci je vais te donner trois secondes sinon tu vas morfler compris ?
- Une seule suffit.
- Trois, deux, un.