Chapitre 15

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Des ballons étaient en ce moment même en train de traverser tout Madrid en déversant des billets de 50€, en tout 140 millions d'euros. « Ça va coûter cher d'entrer dans la tanière du loup » avait dit Denver lors du premier cours du professeur. Mais c'était normal de partager lui avait répondu le professeur.

Nous sommes entrés dans la Banque en nous faisant passer pour l'armée. C'était incroyable de les voir nous ouvrir les portes, de décharger notre matériel, et de nous enfermer avec les otages. Nous avons ensuite fait exploser les parties du bâtiment qui ne nous intéressaient pas pour qu'on se retrouve dans un bâtiment plus petit et plus facile à contrôler. Il ne nous restait plus qu'à commencer notre plan.

Deux mois plus tôt

- Il est trop mignon. me dit Raquel en observant mon fils jouer. Comment il s'appelle ?
- Boston.
- Sans déconner !

Tout le monde rit en nous demandant pourquoi on a pas choisit un prénom normal.

- A l'origine la femme de ma vie ici présente comptait l'appeler Illiana.

La raison de ce beau prénom italien était très belle, c'était pour mon frère décédé et son amour pour l'Italie.

- Mais ça c'était quand on pensait que c'était une petite fille.
- Sauf qu'ils s'étaient plantés à l'échographie.
- Tu rigoles ? s'étonne Nairobi.
- En fait on a seulement fait la première.
- Ouais et tu te souviens où c'était ? Tu te souviens ? me demande Denver.
- Oui
- Dans une clinique à Sulaweso.
- C'est Sulawesi. je le corrige.
- Ouais ça va c'est pareil. C'était dégueulasse ça ressemblait à un vieux garage miteux.
- On a pas voulu y retourner, je préférais ne pas attraper d'infections ou un truc dans le genre. Ça aurait vraiment été la merde sinon.
- Et vous vouliez un garçon ou une fille ?
- Bah comment ça ? On avait pas de préférence. On s'est jamais posé la question, qu'est-ce que ça pouvait faire. On l'aurait aimé tout pareil si c'était une fille.

Je le regarde, ahuris.

- Tu plaisantes ? je m'étonne, Quand j'ai accouché il est allé chercher le bébé dans les bras des infirmières et elle lui a dit « it's a boy ». Il a crié dans toute la clinique « C'est un garçon ! It's a boy it's a boy ! »
- Bah quoi j'étais content il fallait que je m'exprime.
- On entendait que lui dans les couloirs à crier.
- Ouais mais ducoup on savait pas comment l'appeler. Alors elle a fermé les yeux et posé son doigt au hasard sur une carte et on est tombé sur une ville.
- Vous êtes complètement dingues.
- Mais c'était logique qu'il ait un nom de ville, je reprends, comme toute la famille, notre famille.

Ils ont sourit tendrement puis on a trinqué à Boston.

Retour au présent

On est tous à notre place. Les autres sont en bas avec les otages ou en train de ranger notre artillerie, mais Tokyo et moi sommes dans une des positions les plus délicates. On doit s'emparer du gouverneur.

J'ouvre la porte du bureau et me retrouve en face de cinq gardes armés jusqu'aux dents.

- Monsieur le gouverneur, j'me présente, Lieutenant Lorenzo. explique Tokyo. Veuillez venir avec nous, un véhicule blindé vous attend pour procéder à votre évacuation.
- Je m'excuse mais je ne m'en irai pas d'ici.
- Monsieur c'est un ordre du général Salas Nunez à l'état major.
- Oui j'ai bien reçu cet ordre mais je refuse d'y obéir. Je ne quitterai pas cette banque tant qu'il y aura des fonctionnaires entre ces murs. Alors si vous tenez vraiment à me protéger tout ce que vous pouvez faire c'est vous assoir et attendre. Une tasse de café ?nous propose-t-il.

Denver et Lima / Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant