Chapitre 24

759 23 3
                                    

- L'or ça avance bien ? demande Lisbonne.
- On a fondu 59 tonnes.
- Connecte la pompe Palerme, on commence l'extraction.
- Mais il nous reste 31 tonnes à fondre, proteste Tokyo, la plan c'est de tout fondre.
- Mon arrivée a changé la donne, il faut sortir tout l'or qu'on peut.

On traverse la bibliothèque et on arrive dans le couloir où Arturo cri à en perdre la voix.

- Non reculez ! Ne me touche pas ! Ma blessure va me tuer !
- Lima tu tombes bien, recouds le à l'arrache qu'il ferme sa gueule. me demande Denver.

Helsinki attrape Arturo et le relève.

- Je m'en occupe, elle doit se reposer. Viens là le héros.
- Non je veux un chirurgien. Je veux aller à l'hôpital. proteste-t-il.

Je souffle et vois Manille, un pistolet à la main, je comprends immédiatement ce qui vient de se passer.

- Qu'est-ce que t'as foutu Manille ? T'es entrée ici à une condition: tu ne devais révéler ton identité sous aucune condition, une otage avec les otages.
- Attends, le mec avait piqué un M16.
- Arturo est nul à chier avec ou sans M16 !

Les autres décident de nous laisser nous expliquer voyant une dispute éclater. Denver lui, préfère baisser la tête et nous écouter sans intervenir.

- Y'avait un protocole.
- Je vous ai peut-être sauvé la vie Lima, je crois que tu devrais plutôt me remercier. dit-elle en me tapotant l'épaule.

Je hausse un sourcil en découvrant son air condescendant, pour qui elle se prend celle là.

- En cas de problème tu devais t'occuper de Boston. On avait un deal, tu avais une couverture mais tu l'as grillé. Ce qui fait que mon enfant n'a plus de plan B.
- Manille à juste fait ce qu'elle devait faire, intervient Denver.
- Non ! je m'énerve. Mathis était là, il pouvait s'en occuper mais elle n'attendait qu'une chose, c'était de rentrer dans le feu de l'action. On lui a accordé notre confiance et notre fils mais elle n'en a rien à foutre !
- Lima, si on vous enlève Boston, ça sera uniquement votre faute. Vous avez fait ce braquage parce que tu l'as voulu, alors me fait pas chier.

Je m'approche d'elle, nos nez se frôlent.

- Je pense que si tu ne veux pas de problème, et si tu veux revoir un jour ton papa tu devrais fermer ta gueule. Parce qu'ici c'est moi qui tiens les rennes même si c'est Palerme, Tokyo ou n'importe qui d'autres le chef, c'est clair ?

Je n'attends pas qu'elle me réponde, je fais demi tour et me casse loin d'eux.

Flashback des années en arrière

J'entre dans un beau restaurant chic. L'endroit est splendide, la vue sur l'eau fait rêver et le décor luxueux encore plus. Je tire sur ma longue robe blanche et jette mes cheveux derrière mes épaules.
Un serveur me mène à une table où mon frère et mon cousin sont en train de discuter.

- Enfin te voilà.

Mon frère m'embrasse les deux joues.

- Tu es très jolie Alba. Rafael rougit en disant cela et j'explose de rire en l'embrassent lui aussi.
- Ne soit pas gêné, je suis ta cousine enfin.
- Officiellement tu es sa tante. me corrige Andres.

Effectivement, je suis sa tante mais je n'ai qu'un an de différence avec lui. C'est étrange comme situation.
Tatiana nous a rejoint elle aussi, l'après-midi s'est plutôt bien passé.

Denver et Lima / Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant