- Madame ? Madame vous allez bien ??
Quelqu'un me secoue le bras, j'entrouvre les yeux et me rends compte que je suis allongée dans cette ruelle, entourée par un petit groupe de personnes. Je me redresse et essaie de reprendre mes esprit. J'ai (encore) du faire un malaise, et lorsque je jette un coup d'oeil au soleil qui s'abaisse dans le ciel, je me pose des questions sur le temps que j'ai passé inconsciente.
L'homme à mes côtés à l'air d'essayer de communiquer, et ce n'est qu'au bout de la troisième fois qu'il répète sa phrase que je parviens à comprendre quelques mots.- Appeler... pompiers ?
Je n'arrive pas à aligner 3 mots alors je lui fait non de la tête et lui fait signe d'attendre une seconde. Je me redresse difficilement contre le mur en m'appuyant sur ce sympathique inconnu.
Après lui avoir expliqué une quarantaine de fois que cela m'arrivait souvent et que tout allait bien désormais, cet homme prénomé Julien m'a enfin laissé partir, en prenant soin de me laisser son numéro au cas où une crise me reprendrait soudainement.Mes jambes me mènent d'elles même dans un petit bar, et même si ma conscience me crie de faire demi tour, je passe la soirée adossée au comptoir, à discuter avec ce mignon barman aux yeux sombres, qui finit même par me payer les trois quarts de mes verres.
Dans un élan de motivation, je finis par me décider à partir et parviens à rentrer jusqu'à ce qui me parait être mon apart. Je m'apprête à tourner la clé dans la serrure, mais je me rends compte que la porte n'est pas fermée à clé. Je ne relève pas, sous l'emprise de l'alcool, et m'écroule sur le lit. Il y a une odeur différente mais je n'y prête encore une fois pas trop attention, et tombe dans les bras de morphée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
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Le lendemain matin, un rayon de soleil passant à travers les rideaux me reveille tard dans la matinée. J'ouvre doucement les yeux et commence à panniquer en me rendant compte que ce n'est absolument pas ma chambre. Je me souviens à peine d'être rentrée chez moi, sûrement à cause de mon état plus que discutable. Je m'imagine le pire en pensant être rentrée chez un psycopathe, lorsque j'entends des pas dans le couloir. Je fais semblant de dormir alors que la porte s'ouvre et que je sens quelqu'un s'asseoir sur le lit. Le stress s'empare de moi tandis que je sens la personne se rapprocher de moi, je garde les yeux fermés et reste immobile. Mais, au lieu de me faire je ne sais quoi, l'individu me remue doucement l'épaule en prononçant mon prénom. Et là je comprends, l'odeur, la voix, c'est encore pire que si j'avais atteri chez un psycopathe. Je suis dans le lit de Damiano, avec une gueule de bois plus grande que l'univers, extra. Forcée d'arrêter de faire semblant de dormir, je tombe nez à nez avec le grand brun et enfoui mon visage dans un coussin, morte de honte. J'entends à sa respiration qu'il fait de son mieux pour se retenir de rire, mais qu'il a du mal, ce qui me fait sourire.
- Prends ton temps, on discutera plus tard, me lance-t-il en sortant de la chambre. Je l'entends éclater de rire dans le couloir et me demande si je vis un cauchemar, ou un rêve.
Je m'habille avec peine et finit par débouler dans le salon sous le regard amusé de Damiano. Il me tend une tasse de café que j'accepte volontiers. En regardant autour de moi, je me rends compte que la disposition des pièces de son appart est étrangement la même que la mienne. Ça doit être pour cela que je n'ai rien remarqué la veille.
- Alors que me vaut le plaisir d'acceuillir une jeune femme déchirée dans mon lit à 2h du mat ? me questionne-t-il alors qu'il a encore du mal à s'empêcher de partir en fou rire.
- Je suis tellement désolée, lui répondis-je morte de honte, je pensais vraiment être rentrée chez moi.
Il se tord de rire, hilare, tandis que je lui donne une petite tape dans le ventre.
- C'est pas drôle Dam, j'aurais pu rentrer chez un inconnu ! le réprimandai-je en ayant de plus de mal a m'empêcher de rire aussi.
Je finis finalement par exploser quand il tente de m'imiter, rentrant en titubant dans son appart tandis qu'il se servait un verre d'eau.
L'un comme l'autre semblent vouloir passer la dispute de la veille sous silence, et je m'en réjouis. Nous passons la fin de la matinée dans la bonne humeur comme deux amis, rien de plus. Voulant fumer, je m'approche d'une fenêtre et laisse échapper un petit cri de surprise en découvrant la ruelle de mon appart en bas.
- Attends mais tu m'avais pas dis que tu habitait dans mon immeuble ?? lui demandais-je vivement.
- Démasqué, dit-il en levant les mains en l'air.
Tout devient clair maintenant, pourquoi l'appart est organisé comme le miens et pourquoi je n'ai rien remarqué, j'ai du me tromper d'étage, et mon hypothèse se confirme lorsque je rejette un coup d'oeil à travers la fenêtre. Je suis un étage plus haut que mon appart.
Je fais mine d'être vexée par ses cachotteries mais j'ai l'impression qu'il sait ce qu'il fait en me proposant de commander des sushis à midi, proposition que j'accepte volontiers.
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𝑩𝒆𝒈𝒊𝒏 𝒀𝒐𝒖 𝑻𝒐 𝑳𝒐𝒗𝒆 𝑴𝒆
FanfictionFanfiction sur le groupe Måneskin, avec au coeur de cette histoire de romance le fameux Damiano. En parallèle de l'avancée du groupe, c'est en décembre 2019 que Léa fait la rencontre étonante du groupe alors qu'elle est au plus bas. ( Petit disclaim...