Chapitre 16. (3ème parties/3)

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Je pose mon stylos dans le cahier, et referme celui-ci. Écrire m'a fait du bien, même si j'ai écris peu, ça m'a permis de me vidée. J'en avais marre de tout ça.

Quelques oiseaux se font entendre par leur chants mélodieux, et le soleil tape de plus belle.

Cela doit faire une heure que je reste assise sur le banc en fer, scrutant le ciel. Mon portable, d'un coup, sonne. Je le sors de ma poche, et à ma plus grande surprise, le prénom de ma "mère" s'y fait inscrire sur l'écran. J'hésite quelques instants avant de répondre.

"-Allo. Dis-je froidement.

-Linn. Où es-tu? Demande-t'elle sévèrement.

-Cela n'est pas tes affaires.

-Ah oui? Je suis ta mère mademoiselle. Cri-t'elle presque.

-Ma mère? MA MÈRE? Tu n'es pas ma mère, tu es une inconnue pour moi."

Sur ces mots, je raccroche. Je croyais qu'elle avait compris qu'elle m'avait volé et arracher des bras de la famille Malik. Une larme glisse le long de ma joue rougit par le soleil qui rayonnait dans le ciel.

Je me lève du banc et observe le parc. Il est vide, mis à part quelques personnes âgées, faisant leurs promenades quotidiennes. Certaines personnes âgées sourient, content de sortir de leurs habitacles, d'autre non, marre de leurs rituels de sorties.

Je marche à l'opposé du lycée, je marche vers un endroit que j'ai toujours détesté. Le soleil se couvre par moment, et de temps en temps, devient sombre. Comme si, il allait avoir un orage. J'ai toujours eu peurs des orages.

-Flashback-

Un coup de tonnerre retenti à nouveau dans la maison. Je sursaute et pars en courant me réfugier dans les bras de Zayn allongé dans le canapé. Celui-ci rigole et niche sa tête dans le creux de mon cou. Ses mains caressent mon dos, pour but de me rassurer.

"Shh calme toi" chuchote-t'il.

Un autre coup de tonnerre retentit. Cette fois, je n'ai pas peur, je me sens en sécurité avec lui à mes côtés.

"Merci Zayn" dis-je tout en restant dans ses bras.

"Merci pour quoi?" Je le sens sourire dans mon cou.

"Merci d'être là pour moi" souriais-je à mon tour.

"C'est normal, quand on aime quelqu'un, on ne l'abandonne jamais"

Zayn rabat la couverture, que j'avais précédemment descendu, sur nous. Tout est coupé dans la maison, en pleine après midi. Je pose ma tête sur son torse, et écoute son coeur battre. Sa respiration se fait de plus en plus lente, jusqu'à que la mienne se fasse à son tour aussi lente que lui.

Et c'est ainsi, que j'espère le retrouver dans le pays des rêves.

-Fin du Flashback-

Quand je ressors de mes pensées, je suis immobile au milieu du trottoir.

Un coup de tonnerre retentit, réellement. Je sursaute, mais je suis seule. Il n'est plus là pour moi. Je suis seule, perdu avec moi-même. Je continue à marcher, malgré la peur qui me hante. Les rues sont désertes, seulement quelques voitures passent de temps en temps.

La pluie commence à tomber, et je n'ai pas de parapluie, ni quelconques choses qui pourraient me couvrir des gouttes de pluies s'écrasant par terre. Le sol commence à devenir gris foncé. Les gouttes sont de plus en plus grosses, voilà qu'il pleut violemment. Comment on a pu passé du beau temps à l'orage?

Un éclair m'éblouit sur mon passage, et un coup de tonnerre résonne dans la ville quelques seconds plus tard. Je suis trempé, mais je dois aller là-bas.

De loin, je reconnais la ferraille grise. Une boule se forme dans mon ventre. J'hésite quelques instants à faire demi tour, mais prend mon courage à deux mains, et bat mon stresse.

La pluie n'a pas cessé de tombé, un éclair m'éblouit à nouveau et un coup de tonnerre se fait entendre à nouveau.

Je passe le portail gris et cherche la tombe de ma mère. Voilà que le brouillard s'invite à la partie.

"Heading Rose" m'exclamais-je en voyant l'inscription de ma mère gravé dans la pierre tombale. À côté de celle-ci, celle de mon père.

"Heading André" chuchotais-je.

Mes habits sont trempés et mes cheveux également.

"Maman, pardonne moi. Je t'en pris. Mes "parents" m'ont toujours interdit de venir te voir. Je t'aime tellement maman, tu me manques terriblement. Pourquoi tu es partis maman, j'avais besoin de toi. J'étais jeune à l'époque, trop jeune pour vivre sans toi. J'avais besoin de toi. Et il se passe quoi avec Zayn, tu dois le savoir d'où tu es non? Qu'est-ce que j'ai fais de mal pour que Zayn me déteste à ce point... Je souffre maman, j'ai hâte de te voir à nouveau. Je t'aime. Tu me manques." Dis-je, assise entre la tombe de ma mère et celle de mon père. Les larmes coulent, mais personne ne le voit. Tout d'abord parce que je suis seule, je crois, et ensuite parce qu'il pleut.

"Papa, pourquoi tu m'as laissé seule? J'ai tellement souffert de ton absence, si tu savais. La famille Malik c'est très bien occupé de moi. Je pense que tu as vu ce qu'il c'est passé avec Zayn. Je ne comprend pas pourquoi il réagit comme ça. Envoie moi un signe papa. Tu m'as tellement enseigné de chose dans ma vie, que j'aurai aimé que tu me les enseignes éternellement. Mais si ton choix a été de rejoindre maman, je ne t'en veux pas papa, je sais qu'elle te manquait, parce qu'à moi aussi elle me manquait. Je t'aime. Tu me manques papa, tu me manques tellement." Mes pleures redoublent. "Vous me manquez tellement" sur ce, je me roule en boule, et écoute la pluie tombée.

Après 5 minutes, je décide de me relevé et de partir. La pluie tombe en rafale à présent. Le vent souffle fort, les éclaires s'abattent régulièrement sur la terre, suivis du tonnerres et le brouillard s'épaissit. C'était comme si, la fin du monde approchait.

En sortant du cimetière, je persécute quelqu'un, et je tombe à la renverse.

"Excuser moi mademoiselle" dit la personne, m'aidant à me relever.

"Zayn?" Dis-je, reconnaissant sa voix.

Help Me [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant