Chapitre 1.

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Ses iris transpercent les miens. Littéralement. Ils sont d'un bleu indescriptibles. Sa chevelure d'un blond naturel tombe en cascade dans son dos.

"Qu'est-ce qui me prouve que tu dis la vérité?"

Elle replace délicatement une de ses mèches derrière l'oreille sans briser notre regard.

"Je ne suis pas comme ça." Dit-elle.

J'allait rappliquer, mais la cloche sonne, nous indiquant que nous avons notre cour de technologie qui va commencer.

Je monte les escaliers qui mène jusqu'à notre salle. Perrie me court après, et me rejoint finalement dans les marches.

"N'écoute pas Zayn et son groupe" me dit-elle tout en fixant ses pieds qui gravissaient les escaliers.

"Ils sont idiots, ce sont des imbéciles. De vrais crétins qui ne veulent qu'attirer l'attention des lycéens ici" m'assure-t'elle pendant que je m'appuie contre le mur, devant la salle fermée.

"Pourquoi tu me dis ça, tu as l'air de t'entendre très bien avec Zayn et sa bande. Qui me dit que ce n'était pas un pari quelconque de venir me parler. Moi qui suis si répugnante" me méfie-je.

Ses iris si bleus habituellement, deviennent d'un bleu extrêmement sombre. Un filtre de colère s'y fait ressentir.

Pourquoi cela la rend-t'elle si, colérique?

Car, ce n'est que la vérité.

Pendant un certain temps, elle tournait beaucoup autour de Zayn et sa bande.

"C'est un connard ce Zayn. Il veut simplement te baiser et..." avant de finir sa phrase, elle s'effondre en pleure, dans mes bras.

Ses mains m'agrippent mes épaules et sa tête est plongée dans mon cou, reniflant sans cesse.

Après cinq interminables minutes à essayer, malgré tout, de la réconforter, elle se relève et sort un miroir de sa poche. Elle humidifie son index et essuie l'excès de maquillage ayant coulé.

"Je.. Il s'est joué de moi, de mon intimité et de mes sentiments. Oui, avant j'étais une des salopes qui critiquaient les personnes sur leur physique. Mais crois moi, je t'en prie, j'ai changé, je ne suis plus comme ça." sa voix se brise sur ses dernières paroles. Je la regarde, et me demande toujours ce qu'une belle fille vient m'accoster.

La professeur, Mme.Petitjean arrive et nous ouvre la salle, en attendant le reste des élèves arriver. Je m'assois à ma place habituelle, tous devant. Je pose mon sac sur la chaise se trouvant à ma droite, par habitude.

"Je peux venir" me demande la jolie blonde.

"Si tu tiens à ta réputation, il ne vaut mieux pas"

"Je ne tiens pas à ma réputation, je tiens à toi, je veux te sauver" cite-t'elle.

Comment elle le sait? Hein? Dis-moi! Dis-moi comment elle sait que je vais mettre fin à mes jours.

"Tu n'y arriveras pas" la défiais-je.

Help Me [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant