Chapitre 13.

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Je me réveille grâce aux raillons de soleil qui transpercent ma chambre d'hôpital. Aujourd'hui c'est le grand jour, enfin, le jour où je sors de cette chambre déprimante, dont les murs sont recouvert d'une tapisserie délavée. Je me lève et commence par ignorer le petit déjeuner qui est soigneusement posé sur ma table de chevet pour ranger mes affaires que j'avais préalablement étalée un peu partout.

"Bonjour Linn" dit une voix qui m'est familière. Je tourne la tête vers la porte et vois Perrie, adosser contre l'embrasure de la porte.

"Bonjour Perrie" Cette fois, je reste calme, je ne rentrerai pas dans son jeu.

"Comment vas-tu?" Demande-t'elle poliment.

"Je vais bien merci" Dis-je tout en rangeant la dernière chose qui m'appartient.

"Alors que t'as dit Zayn la dernière fois?" Rigole-t'elle en faisant sa voix de pétasse.

"Oh rien, rien d'important. Du moins, rien qui puisse m'importuné" Menteuse, la vérité c'est qu'il m'a blessée mais que j'ai une putain de fierté. La vérité c'est que ce mec c'est toute mon enfance et toute ma vie. Je rabats les couvertures sur le lit et passe la porte en poussant, par la même occasion, Perrie. Elle me suit tout en marmonnant dans sa barbe.

"C'était une erreur" chuchota-t'elle.

Avant-hier soir était une erreur. Notre sorte de réconciliation était une erreur. Tu es une erreur.

Ces paroles se répètent dans ma tête, pendant que je signe les papiers, me permettant de sortir de ce trous à rats.

L'air fraic remplit mes poumons, et me font un bien fou. Je peux enfin être à ma vrai place. Je place mon sac sur mon dos et part dans une rue qui m'est bien connue. Celle où mes grands-parents paternelle logent. Malgré l'interdiction de mes "parents" , je n'ai jamais cessé de les contacter.

Je marche dans la ruelle qui me rappelle mon enfance et entre dans le halle de l'immeuble. J'inspire l'air à pleins poumons, et entre. J'ai peur que mes grands-parents m'ait oubliés. J'ai peur qu'ils ne se souviennent plus de moi. Voila, c'est ça mon problème, j'ai peur de l'oublie.

Je monte les marches et toque à la porte. J'entend des pas ce rapprocher.

"Qui c'est?" Je reconnais immédiatement la voix de ma grand-mère.

"C'est moi mamie" dis-je heureuse. La porte s'ouvre et je saute dans les bras de ma grand-mère.

"Ma chérie, tu m'as tellement manquée. Je savais que tu n'allais pas tarder, ça fait des années que nous nous sommes pas vu. Je croyais que tu m'avais oublié. Je t'aime fort mon cœur. Tu as faim? Tu as froid? Rentre, il fait froid" dit-elle tellement heureuse.

"Mamie! Tu m'as manqué aussi, je croyais que tu m'avais oublié. Je t'aime tellement mamie. Non je n'ai ni faim ni froid, j'ai juste soif" j'entre dans l'appartement qui me semble, vide. Je pose mes chaussures et part dans ma chambre.

Rien n'a changé, tout est comme je l'avais laissé la dernière fois. Je pose mon sac sur mon lit et scrute la chambre.

"Rien n'a changé ma puce" dit ma grand-mère, en touchant le papier peint de ses doigts frêles.

J'hoche la tête stupéfaite et part de la chambre, pour aller sur le canapé. Je m'enroule sur la couette qui repose, habituellement, sur celui-ci. Ma grand mère me rejoint après quelques minutes.

"Où est papi?" Demandais-je à ma grand mère.

"Hum... Il est mort. Je t'avais envoyé une lettre pour te prévenir. Mais quand je ne t'ai pas vu à l'enterrement j'ai compris que tes parents adoptifs t'avaient caché la mort de pépé" dit-elle doucement.

Alors comme ça il est mort? Et mes parents ont été trop lâche pour me le dire. Putain! Je... Comment. Je m'effondre en larme. Je n'arrive plus à contrôlé mes pleurs. J'enfouis ma tête dans le cou à ma grand-mère. Elle me caresse le dos, pour me calmer, comme quand j'étais petite.

"Shh... Calme toi... Il ne tant veux pas. Tu sais qu'il souffrait de son cancer, il est mieux là où il est.. Je t'assure" Elle essaie de me calmer, ce qui marche..

"Je l'aimais tellement mamie" fis-je.

"Moi aussi" elle renifle. "D'ailleurs en parlant d'amour, ton petit ami est venu me voir aujourd'hui. Il y a peine quelques heures"

Quoi? Quel petit ami?

"Mamie! Je n'ai pas de petit-copain" dis-je.

"Alala, ne la fais pas à moi. Il demandait où tu étais" Ohh.

"Et tu lui as dis quoi?" Souriais-je.

"T'attendra deux minutes cocotte" sourit-elle. Elle se lève et va cherché le thé qui siffle depuis la cuisine.

Je me lève du canapé et regarde les tableaux accrocher au mur.

Quand je l'entend arriver, je retourne sur le canapé et me met sous la couette. Elle pose les tasses sur la table basse en verre et viens me rejoindre sous la couette.

"Donc, je lui es dis que tu n'étais pas là" rit-elle.

"Et?"

"Et je l'ai invité à boire un thé. Il m'a dit que tu lui manquais." Elle prend sa tasse dans sa main, et souffle sur la fumé qui sort de celle-ci.

"Qui t'as dis que c'était mon petit-ami et pas mon meilleur ami tous simplement" souriais-je machiavéliquement.

"Parce qu'il me l'a dit. Tu sais que je n'ouvre jamais sans demander qui sais. Il s'est présenté comme ton petit-copain, et à la fin, il m'a dit qu'il t'aimait" rigole-t'elle.

"Il s'appelle comment?" Demandais-je intrigué.

"Je ne me rappelle plus trop ahah, tu sais, ta grand même elle ne se souvient plus de tout" rit-elle de plus belle.

"Et il était comment?"

"Il était charment! Assez grand, brun, au yeux marron pailleté d'or. Très beau"

J'avale de travers ma salive et manque de m'étouffé.

"Mamie, je dois aller en cour. À ce soir" je pars dans la salle de main et me met du maquillage. Je chausse mes chaussures et part dans la foulée.

J'arrive enfin au lycée et entre, essouffler dans la salle.

"Bonjour, excusé moi du retard" fis-je.

La professeur hoche la tête et je pars m'assoir à une table du fond.

Je n'ai pas mes affaires et après seulement 10 minutes, je n'en peux déjà plus. C'est insupportable.

"Madame, Zayn ne se sent pas bien. Je peux l'emmener à l'infirmerie" demande Perrie.

La prof hoche la tête.

"Non j'y vais à sa place. Déjà qu'il lui manque un peu de matière grise, il vaut mieux qu'elle ne rate pas beaucoup de cour"

La prof hoche la tête, encore.

Perrie reste sur le cul, tandis que j'attrape Zayn par le bras. Celui-ci ce laisse faire, et je l'emmène dehors.

"C'est quoi ça?" Demande-t'il énervé.

"Je te retourne la question. C'est quoi ça? D'où tu vas voir ma grand-mère et tu lui dit que tu es mon petit ami hein?! Tu m'insulte, ensuite tu m'aimes. C'est quoi ton problème?" Je commence à m'énervé.

Et comment réponse, il ne trouve rien de mieux que de poser ses douces lèvres sur les miennes.

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