Chapitre 24.

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Nous nous fixons pendant une bonne dizaine de minutes. Un duel de regard commence entre nous.

Il finit par écraser ses lèvres sur les miennes. Je lui rend immédiatement le baisé. Il se couche à mes côtés, j'en profite pour me blottir contre lui. Je pose ma tête sur son torse, et réussi à entendre les battements de son cœur.

Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres m'avaient tellement manqués. Je profitais de chaque millième de second de ce baiser. La sensation des papillons qui s'envolait dans mon estomac me faisait tout drôle.

Il répond à mon baiser, mais quelqu'un nous interrompe.

La porte s'ouvre brutalement et y laisse apparaître un Harry plus qu'énervé.

"Tu fais quoi la?" Demandais-je surprise et honteuse.

"Je te pose la même question salope" dit il méchamment.

"Tu es chez moi non?" J'essayais un maximum de gardé mon calme.

"J'ai suivis Zayn. T'es vraiment une pute toi" cri-t'il sur la défensive.

"Aller, tu voulais juste me baiser comme tu as fais avec toutes les filles du lycée, fait pas style que ça te blesse connard" je me lève du lit et m'approche à grand pas de lui. "Alors, tu es mal placé pour m'insulter" dis-je tapant son torse comme si je pouvais lui faire mal à travers ses pectoraux.

"Ta gueule c'est bon. Putain tu me dégoûtes."

"Ouais c'est ça, vas sucer ta sœur" dis-je trop vite. Je ne touche jamais au famille d'habitude, mais mes mots ont dépassés ma pensée.

"Et toi, va sucer ta mère. Ah non excuse moi, elle est morte." Rit-il sans cœur.

Ses mots me traversaient tel une flèche dans le cœur. Ça me faisait tellement mal. On m'écrase. Ça me tue douloureusement, comme si on faisait craqué mes os un par un. Comme si on m'arrachait les ongles, la peau à vif.
Je me tourne vers Zayn et le regarde droit dans les yeux. Il était tellement mal, son visage mate d'habitude avait prit une couleur pâle.

"Ça t'arrives jamais de ne pas faire de connerie ne serrais-ce qu'une seule fois dans la journée? C'est trop compliqué pour toi? Tu es obligé de raconter ma vie au autre. Et en plus, tu me défends même pas. Tu me dégoûtes d'une tel puissance que je regrette tout ce que j'ai dis avant" criais-je au bord des larmes de colère. Elles dévalaient mes joues rose.

"Linn..." M'appelle doucement Zayn.

"Non tais toi, pour une fois c'est moi qui parle. Putain, j'avais confiance en toi, je t'avais tous confié. Et toi, tu balance tous ça à tes potes. Tu sais combien de temps j'ai mis pour réussir à sortir tous ces secrets enfouit au fond de moi? Combien de temps j'ai mis à faire mon deuil? 10 putain d'années, et toi tu balances ça comme si ça n'avait aucune importance. Tu me dégoutes tellement, je pourrai te cracher à la gueule. Je n'ai qu'une envie à ce moment même, c'est d'effacer toutes les conneries que j'ai pu te dire comme les "je t'aime". Tu me désespères, mais tu sais ce qui me désespère le plus? C'est que j'étais sincère quand je disais toutes les conneries." Je finis en le poussant à l'embrasure de la porte et ferme celle-ci à clef pour que personne n'entre. Quelques minutes plus tard, j'entends la porte d'entrée claqué, me montrant qu'ils sont enfin partis.

Je finis par m'endormir dans mon lit, sous une dizaine de couette et un rêve. Oui, un rêve d'une vie parfaite avec l'homme de ma vie.

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