Écris une histoire - Guide d'écriture, conseils de lectures et autres choses

🖋Écrivains dans l'âme et l'histologie de mes catastrophes

Dimanche 17 octobre 2021

Hey hey hey ! Me revoici aujourd'hui pour un nouvel article, que j'ai en tête depuis deux voire trois semaines (faites des études, qu'ils disaient).

Un jour, j'ai repensé au fait que certaines personnes n'osaient pas se lancer dans l'écriture parce qu'elles ne se sentaient pas légitimes. Aussi, certains auteur.es ressentent le syndrome de l'imposteur, ont la sensation qu'ils ne devraient pas écrire.

Mais en vrai, ne serions-nous pas tous un peu écrivain dans l'âme ?

Écrire, pour la plupart d'entre-nous, c'est raconter une histoire inventée. Sauf qu'inventer des histoires, on le fait tous les jours, non ? Quand on se demande ce qu'il se serait passé si on avait fait ça, c'est inventer une histoire, en soi. D'ailleurs, parfois, certaines histoires partent juste d'un événement de notre vie revisité.

Je vais prendre mon exemple (pas par narcissisme, non, juste parce que je me connais plus que je connais les autres). J'ai toujours inventé des histoires, depuis mon enfance, souvent pour m'endormir. Rien que quand on joue (que ce soit aux voitures, aux poupées, aux aventuriers, etc), on invente une histoire.

Au début, j'inventais des histoires sur mes jouets, avec mes poupées Barbie, mes PetShop (je sais même pas comment ça s'écrit) ou encore mes cartes Pokémon ou mes toupies Bleyblade (je viens de réaliser que j'étais un parfait exemple de mixité plus jeune). Plus tard, ça a été sur des moments de ma vie, revisités justement. Un de mes meilleurs souvenirs, c'est quand j'étais en CE1 : je détestais ma maîtresse, et dans une de mes histoires, j'utilisais de la poussière de fée pour voler (j'adorais Peter Pan d'acc ? Et puis c'était mon rêve de voler, je demandais de la poussière de fée à chaque noël. Autant vous dire que je l'ai jamais eue), et j'emmenais ma maîtresse sur le toit de l'école, avant de la laisser là.

On sent déjà la vibe fantasy dans ce récit de qualité.

Bref, comme quoi, il n'est pas impossible de mettre du fantasy dans notre vie quotidienne.

Plus tard, je m'inspirais de dessins animés — mes premières fanfictions. D'ailleurs, c'est l'heure de la confession : la première histoire que j'ai commencé à rédiger, c'était une fanfiction sur Ben 10, quand j'avais sept ou huit ans (j'étais très fan des bébêtes en lesquelles Ben se métamorphosait). Ouais ouais, c'est pas la grande classe, je sais. Mais bon, sans forcément rédiger (bon dieu, je viens de me souvenir que j'avais aussi commencé l'adaptation en bd, dessinée par mes soins. Aïe aïe ouille), on a forcément inventé des histoires avec des personnages de dessins animés.

Comme on a aussi inventé des histoires, quand on parlait à notre ami imaginaire. Le mien n'a jamais eu de nom, mais je sais que c'était un garçon, et je lui parlais souvent (et je continue à me parler à moi-même dès que je suis seule, ça fait peur je vous le jure).

Puis plus tard, on a fait un mélange de tout. Vie quotidienne, vie rêvée, dessins animés, films, jeux vidéos, bref vous voyez le topo. Pour ma part, j'ai créé une de mes plus longues histoires avec ce gros mélange. Et je vous laisse deviner le nom de mon héroïne. Oui, c'était Mary. Avec un Y, parce que c'était plus stylé. Alors je ne dirais pas quel mélange j'ai fais, parce que j'ai encore trop honte pour ça. Une vraie catastrophe. Je devais avoir environ dix ans, et ça a dû durer jusqu'à mes douze ans.

Ouais, parce qu'après, je me suis mise à la vraie écriture. Mon premier roman (inachevé et que je n'ai plus, c'est triste, car je vous aurais mis des extraits), c'était une sorte de fantastique-historique, car c'étaient mes deux genres favoris. L'héroïne s'appelait Elizabeth, avait un jumeau du nom d'Étienne (et aussi un grand frère qui s'appelait Raphaël je crois). Avec son jumeau et leurs deux meilleurs amis, ils tombaient dans un portail, et se retrouvaient dans le passé, XVIIIeme siècle.