THE ROAD DEVILS tome 1 ANGEL

Chapitre 2 partie 2 PDV Angel

            Après la bonne soufflante que je me suis prise de Gun , nous sommes rentrés au MC pour préparer le run de se soir , heureusement que c'est un transport d'armes facile, car mon esprit n'est pas libre, il ne cesse de retourner vers ma petite bombe rousse au regard de jade. C'est tout naturellement que mes deux abrutis de frères se sont fait une joie de raconter mon histoire à tous les frères présents au club. Mais se qui me met un coup de flippe c'est le regard et l'ordre silencieux que me jette Bear qui me font comprendre de le suivre dans son bureau. Pourquoi j'ai l'impression que je vais encore manger ?

Bear : " Entre et assied-toi .

Oh, putain, je le sens pas !

Angel : " Que se passe-t-il, prez ? "

Bear : " C'est à toi ,petit con, que je pose la question. Pourquoi mon cher parrain m'appelle pour m'engueuler, car, je cite : " ton p'tit branleur n'a rien trouvé de mieux que de manquer de respect à mon ange" et que si ça se reproduit il te tirera une balle dans ton service trois pièces " . Puis j'ai eu le droit au refrain que de son époque mon père contrôlait mieux le comportement de ses  hommes, et que je devrais te reclasser comme prospect pour un mois, histoire de t'apprendre à vivre.

Angel : " Putain, il avait dit la rotule, ça va,prez, on a juste un peu rigolé , on ne l'a pas touchée ou quoi que ce soit d'autre. Tu déconnes quand tu parles de me reclasser en prospect ? "

Bear : " As-tu idée de qui est cette demoiselle ?"

Angel : " C'est une gonzesse qui fait les courses de Gun."

Bear : " Putain , il y a vraiment des claques qui se perdent, cette fille est fantastique, sans elle Gun ne pourrait plus être dans sa maison, et ce vieux bougre n'aurait jamais survécu dans une institution. "

Angel : " Tu crois  pas que tu en fais de trop, moi je veux bien aller lui faire ses courses, d'ailleurs c'est moi qui lui apporte ses merdes de "pop tarts" . "

Bear : " Ok, Ducon, donc tu vas aussi lui laver le cul,  lui faire à bouffer, veiller a ses médicaments, laver et repasser son linge, faire la vaisselle, et j'en passe. Tu sais qu'après moi elle est sa personne de référence, alors que ça ne fait pas partie de son boulot. Ça fait 5 ans qu'elle se comporte avec lui comme sa fille et que lui l'aime comme telle. Elle est un membre de la famille, et le prochain connard qui lui manque de respect, je le défonce.

J' avoue que pour le coup, je reste sans voix, je n'imaginais pas qu'elle faisait autant de choses, il est vrai qu'en général on vient le dimanche après-midi, donc on ne se croise jamais.

Angel : " je suis désolé, je ne savais pas qu'elle était aussi importante  pour lui, mais je ne savais pas non plus que Gun était aussi dépendant."

Bear : " Il est hémiplégique depuis 5 ans , on a déjà de la chance qu'il sache encore parler. Ils ont une relation très fusionnelle, Gun adore sa gamine, ainsi que  son pote infirmier, même si il n'arrête pas de le casser."

Angel : " Tu as l'air de savoir beaucoup de choses sur elle, il me semble."

Bear : " Tu crois franchement que je laisserai n'importe qui s'approcher de l'un des nôtres et surtout le dernier membre de ma famille. Ce n'est pas parce que ce vieux fou a quitté le club, que je n'ai pas demandé une enquête complète à Fight. Il a trouvé tous les détails sur sa vie et sur son entourage, et cette petite nana est vraiment top, alors jeudi elle passe l'après-midi chez Gun, tu iras t'excuser , et il y a intérêt à ce qu'elle y croie. Elle lui est tellement dévouée, qu'elle va l'accompagner pour l'anniversaire du MC, sinon il ne serait pas venu de peur de ne pas pouvoir se débrouiller. "

Je comprends mieux l'air emmerdé qu'il avait tout à l'heure, quand je lui parlais de la fête.

Bear : " N'oublie pas qu'elle n'est pas une brebis, elle a gagné le respect au même titre que la fille d'un membre. Allez, casse-toi . "

     Je quitte le bureau du prez pour me préparer au run . Ce soir nous serons quatre à convoyer la cargaison de semi-automatiques, Punk, Fight, mes acolytes de toujours et Flash, notre prospect, ce gamin a juste 19 ans, Samuel de son vrai nom, c'est une bête en athlétisme, ce qui lui a permis d'obtenir une bourse à l'université où il étudie le droit afin de servir au mieux le MC. Bear a toujours voulu qu'on fasse travailler notre cerveau, après, il y en a qui sont cons et on ne peut rien y faire, mais il pousse ceux qui ont un avenir. L 'échange se fait à une centaine de kilomètres au Nord de la Californie, les armes ne font que transiter par nous jusqu'à un club allié. Après l'échange qui s'est bien passé, il est une heure du matin quand nous passons devant le Devils, notre club de striptease. On décide de s'arrêter pour lâcher la pression, au bar avec les gars, une bonne bière à la main, on profite du spectacle, quand Calie, une petite chatte que je pratique à l'occasion, vient se glisser entre mes jambes. Elle m'embrasse dans le cou et se frotte à moi, ses mains descendent plus au sud et elle ouvre ma braguette. Je ne suis pas pudique, mais j'ai pas envie de me faire sucer au milieu du club, donc je me relève et la traîne jusqu'à l'un des salons privés. Je m'installe tranquillement sur le fauteuil, et d'un geste de la main je lui fais comprendre ce que je veux , aucune parole n'a été échangée, mais la voilà à genoux en train de sortir ma queue, qui, il faut se l'avouer, a connu des jours meilleurs. Ma petite chatte s'affaire sur mon membre et y met toute sa bonne volonté, mais celui-ci n'a pas l'air de vouloir coopérer, je lui attrape les cheveux pour lui faire imprimer le rythme que je souhaite. Je ferme les yeux, et se n'est pas une blonde qui me suce, mais une petite bombe incendiaire rousse. Et là c'est l'explosion de sensations, je l'imagine agenouillée, ses jolies lèvres sans fard autour de ma queue et c'est un orgasme jamais égalé qui me percute avec la force d'un ouragan. J'ouvre doucement les yeux afin d'atterrir, et la déception me vrille la tête quand je réalise que ce n'est pas le regard auquel je pensais qui me fixe avec envie. Envie que je ne souhaite absolument pas concrétiser, je me lève, me rhabille plus vite que mon ombre  je me comporte comme un connard, je le sais mais je ne  peux pas .

Calie : " Qu'est-ce que tu fais, et moi, tu vas pas me laisser comme ça, j'ai la chatte en feu. "

Rien qu'à l'idée de la toucher, j'en attrape la gerbe.

Angel : " Va t'occuper de Flash, je suis sûr que tu as plein de choses à lui apprendre, moi j'ai une urgence ."

Je sais très bien que le gamin ne la touchera pas , mais elle se trouvera bien un autre pingouin pour la sauter. Mon urgence, c'est surtout le besoin viscéral de m'éloigner de tout, afin d'analyser ce qu'il vient de se passer, bordel  de merde  d'où ma queue ne se lève pas dès que j'ai un joli petit cul sous les yeux . 

Je roule au hasard jusqu'à arriver au belvédère où je m'isole  quand tout est trop compliqué. Dans l'obscurité, avec les seuls bruits de la nuit comme compagnon , je réalise soudain que c'est toujours le même regard qui m'obsède. Putain, je suis dans la merde, vivement jeudi .