THE ROAD DEVILS tome 1 ANGEL

Chapitre 4 Partie 1 PDV Angéline

Je suis devant mon portable depuis vingt minutes, je tape un message, puis l'efface, on dirait une ado lors de son premier rendez-vous. Après son départ hier, je n'ai pas arrêté de me prendre la tête, je suis sûre que j'ai fait une connerie, et que je vais le regretter. Sur une impulsion, je tape mon message et l'expédie sans réfléchir. Il est sobre mais direct :
 
          " salut mon adresse est rue du parc 15 97365 Newport, passe une belle journée Angéline "

Ma journée au boulot se passe bien, je ne bosse pas ce week-end, donc je verrai Papi lundi matin. Je lui fais un petit bisou et rentre à la maison pour me préparer. Je ne m'attendais pas à mon comité d'accueil. Thomas  et Céleste  sont dans le salon à jouer au jeu de combat sur la console, je n'aime pas ce jeu, il est super dégueu, mais mes deux zouaves se marrent et se chamaillent. Thomas fait souvent les soirs, donc, il est là à l'arrivée de Céleste et profite de ces instants, seul avec elle. Je ne sais pas si sans lui notre vie aurait été aussi douce. Sans le titre officiel, il est un père pour Céleste. Quand Vincent est arrivé, j'étais heureuse que Thomas aie enfin quelqu'un pour partager sa vie, et je pensais qu'il prendrait un peu de distance pour s'épanouir dans son couple. Eh bien non! il a prévenu Vincent qu'il avait une famille, et que c'était à prendre ou à laisser. Vincent est donc devenu ce tonton gâteau  (dans tout les sens du terme pour gâteau, car il dirige sa propre boulangerie) que Céleste adore rejoindre sur le temps de midi pour mettre les mains dans la pâte, car elle adore pâtisser. J'embrasse vite fait mes deux lascars et file prendre ma douche. Quand je sors de la salle de bain, je trouve mes deux acolytes avec un air suspect qui ne veut rien dire de bon, assis sur mon lit à m'attendre .

Angéline : " Qu'est ce que vous manigancez tous les deux ? "

Thomas : " Écoute, chérie, tu n'es plus sortie avec un mec depuis deux ans, et là, c'est un biker, donc, mon soleil et moi avons décidé de te préparer, afin de mettre toutes les chances de ton côté . " 

Angéline : " Primo, c'est pas un rancard, et deusio, j'ai pas besoin de vous pour choisir une tenue. "

Céleste : " Maman, ne le prend pas mal, mais tu es toujours habillée pareil, quasiment pas maquillée, steuplaîîîît, laisse nous prendre soin de toi pour une fois.

Elle me regarde avec ses petits yeux implorants, quant à mon traître de best friend, il a ce sourire qui dit " c'est gagné, tu t'es faite avoir ". Il n'a pas tort, je lui donnerais le monde quand elle me regarde comme ça.
Pendant deux heures, je leur sers de poupée, on m'habille, on me coiffe, je n'ai pas mon mot à dire, et eux, ils s'amusent comme des fous. A 18 h 30, ayant fini leur œuvre, ils m'autorisent enfin à me regarder.
What the fuck ! c'est moi ça ? J'ai du mal à me reconnaître, mon maquillage est léger, mais illumine mes yeux, mes cheveux cascadent jusqu'au milieu de mon dos, je porte un jean skinny dont je me demande si je saurai sortir un jour, avec une belle tunique en voile couleur d'émeraude que je n'ai quasiment jamais portée et mes boots à petit talons. L'ensemble est élégant et je me trouve sexy, je n'aurais pas fait ce choix de tenue, mais j'aime beaucoup le résultat . Je suis occupée dans la cuisine, quand on sonne à la porte. Je n'ai pas le temps d'aller ouvrir que Thomas se jette sur la porte et fait face à un biker affichant une mine pas contente, mais pas contente du tout, j'ai d'ailleurs l'impression qu'il s'apprête à faire demi-tour. Je dois désamorcer la bombe.

Angéline : " Angel, entre deux minutes, le temps que je prenne mes affaires. "  

Thomas le guide jusqu'au salon, moi, j'ai besoin d'une seconde pour me reprendre, avec sa chemise blanche sous son cuir, il est juste à tomber, merde, mes hormones ont l'air de sortir de leur longue hibernation. Quand j'arrive au salon, Angel est assis entre Thomas et Céleste qui lui font subir un interrogatoire en règle. Quand il me voit , son regard s'illumine. J'y lis du soulagement, mais on dirait aussi du désir. Faut vraiment que j'arrête de me faire des films. Il se lève et me rejoint