Naevys avait toujours senti que son père était préoccuper par la gloire et le profit. Elle savait qu'être roi était une tache difficile mais pourquoi était-il aussi avare et méchant. Sa fonction de princesse ne la protégeait pas des colères de son père, au contraire elle était la cible idéal lors des conseils royaux. Il l'utilisait comme un pion servant son propre intérêt et bientôt son plan pour elle, allait se concrétiser car il avait trouvé le mari idéal pour elle, quelqu'un qui lui ferait agrandir son autorité. Ce n'était pas un jeune homme comme elle aurait pu y penser mais un vieux seigneur possédant des terres dans le sud de Nalor, un point stratégique selon son père et il possédait une assez grande fortune pour combler l'avarice de son père.
Naevys savait que si elle ne s'enfuyait pas rapidement, sa vie serait voué au malheur. Mais cette envie de partir était contré par le pouvoir de son père, qui la surveillait jour et nuit et Ancalen, la cité royale était une cité très protéger et pour en sortir il fallait échapper à la milice nalorienne qui gardait les postes de péage, si elle empruntait ces voies, ils ne tarderaient pas à la rattraper. Il lui arrivait de prier les Changes-Mondes, les divinités de Myre pour qu'ils l'aident à s'enfuir mais rien de miraculeux se produisait.
Après tout son peuple, il y a très longtemps avait offensé l'une d'entre-eux. Bylara, la change-monde de la charité qui les avaient munis d'une belle magie, les maudis pour leur affront. Les obligeant à rester entre eux et à ne pouvoir toucher personne s'en causer la mort, avant cela ils étaient un peuple si pure doté d'une magie puissantes capable de soigner les pires blessures, ils étaient les guérisseurs de Myre. Mais un roi voulu faire profit de leur pouvoir et voulu que la guérison soit offerte au plus offrant. Les Changes-Mondes se mirent en colère en découvrant cela et la malédiction les touchas.
Les Idoles c'est comme cela qu'on nommait ce peuples anciens. Naevys connaissait les dangers de leurs malédictions. Certains Idoles ne peuvent s'unir à d'autres car la malédiction ne les épargnent pas et touche le plus faible. D'autres réussirent l'exploit de maintenir en vie le corps du mourant, car le peuple des Idoles avaient malgré la malédiction un don pour la guérison. Après avoir été maudis, ils travaillèrent à l'élaboration de remède très puissant et les seigneurs qui avait toujours voulu de l'or, eurent ce qu'ils voulaient et cela perdura et fit de Nalor, un puissant royaume indépendant, vendant leurs services aux autres territoires Myriens. Mais Naevys n'était pas comme ça, elle voulait aider les plus démunis mettant en colère son père qui n'avait aucun remord à faire tuer les personnes qu'elle avait aidées.
C'est en 2412 pendant l'âge des Alliances, qu'elle mis son plan de quitter ces terres à exécution. Le mariage avec le seigneur de Gaod avait eu lieu mais n'avait toujours pas été consommé, ce qui avait le don d'agacer son père et son mari. Naevys savait que malgré son courage et sa force, il y avait peu de chance qu'elle survive à cette étape, la malédiction pouvait la tuer et son corps ne serait maintenu en vie que pour voir grandir sa descendance. Elle le savait car sa mère avait succomber lors son union avec Ùlo. Elle ne voulait pas mourrir et encore moins en s'unissant au seigneur Brome.
Elle attendit une nuit d'orage car les gardes serait distrait par le bruit des éclairs et donc moins attentifs aux petits bruits du château. Avec l'aide de ses dames de compagnie, elle sortie de ses quartiers par l'entrée des inséparables. Descendant un escalier étroit elle arriva dans un couloir sombre, le vent s'y engouffrait par de petites fenêtre et la lumière des éclairs dehors illuminait brièvement les murs. Elles se tenaient toutes les mains marchant en fil indienne, prudemment, tendant l'oreille pour essayer de reconnaitre le moindre bruit, arrivée de l'autre côté une porte se tenait devant elle, l'idée que celle-ci soit fermés traversa l'esprit de Naevys.
- Attendez ici, madame. Je vais voir ce qu'il se trouve de l'autre côté .
Cette jeune femme au cheveux blonds entrouvrit la porte et si faufila, la porte se referma derrière elle. Naevys était sur ses gardes et avait peur qu'ils leurs arrivent quelque chose. Une voix s'éleva de l'autre côté.
- Que faites vous ici mademoiselle Ettiona, et pourquoi sortez vous par la porte des domestiques ?
- Je me suis précipité par ici car la princesse ne se sens pas bien. Je vais donc lui chercher de quoi s'hydrater et des linges propres.
- Naevys de Nalor, ne se sent pas bien. Faut-il que je prévienne le seigneur Brome et le Roi, madame ?
- Non, ne vous inquiétez pas si cela s'aggrave je ferai quérir les guérisseurs et le roi.
- Bien madame.
Le silence était revenu et la porte se rouvrit, c'était Ettiona. Elle était si blanche, qu'on aurait cru qu'elle allait tomber.
- La voix est libre madame.
Naevys la remercia d'être aussi présente pour elle et les quatres femmes se mirent à arpenter les grandes pièces destinés aux domestiques. Jusqu'à arriver devant la porte des livraisons. Leur plan était simple partir avec le premier bateau de marchandise qui se trouvait derrière. Naevys savait que cela allait se jouer à un fil car de nombreux gardes surveillait le port.
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Marqués - La promesse de la nuit
FantasyDans le monde d'Eigen. Une princesse, Naevys d'Ancalen fuit son royaume pour sa survie. Le monde extérieur semble aussi sombre que la cour du roi. Sa quête de liberté aboutira t'elle ?