Chapitre 3

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- Vous êtes sur le territoire de Loplen sur un navire royale, que faites vous ici ?

Naevys se fit réveiller par cette voix forte et attaquante, en ouvrant les yeux. Elle vit des soldats brandirent des lances dans sa direction.

- Ne bougez pas ! ordonna un homme aux cheveux blonds doté d'une armure d'or blanc. Étant donné son retrait, Naevys savait que c'était lui qui donnait les ordres et pourtant il paraissait si jeune.

- Vous êtes sur le royaume de Loplen, en possession d'un navire royale de Lunaris, déclinez votre identité maintenant.

- Je me nomme Naevys et voici Thilda et Ettiona, mes soeurs. Nous nous sommes réfugiés sur ce navire à cause de la tempête.

- Et d'où venez-vous ?

À ce moment précis, elle savait que ce qu'elle allait dire pourrait tout changer.

- Nous sommes d'Hagueveil, mes soeurs et moi étions partis en direction de Nitten quand la tempête nous piégea, notre embarcation ne mit pas longtemps à chavirer quand ce grand navire arriva dans notre direction, nous avons alors profiter de son ralentissement soudain pour nous y réfugier.

- D'Hagueveil vous dites, vers Nitten. Des Isaldoriennes, fort bien et heureusement d'ailleurs que vous n'étiez pas de Nalor, nous n'aimons pas trop les traîtres ici. Nous allons vous conduire vers le port marchand de Melha, là-bas vous pourrez emprunter un bateau pour rentrer chez vous.

- Pouvez-vous nous offrir asile quelques jours, mes soeurs et moi sommes épuisés.

- Non, il est interdit pour les étrangers de rentrer dans ces terres. Vous avez de la chance qu'on épargne vos vies, n'en demander pas trop.

- Mais comment pouvez-vous ? vous êtes le peuple de la lune. Un peuple bon d'après les légendes.

- Silence, ou on vous rejetteras à la mer.

Les soldats vêtues d'une armure d'argent qui avaient pointés leurs lances vers Naevys et ses soeurs, les aidèrent à se relever. ils quittèrent le navire et la princesse fut surpris de voir que le bateau s'était échouer sur une plage de sable rose, au alentour on pouvait observer de grande falaise, elles avaient eu de la chance de ne pas les avoirs heurtés. Elle se rappela alors cette petite voix qui lui avait ordonner de monter sur le bateau, qui pouvait être derrière cela. Elle lui avait sauvé la vie, elle espérais un jour pouvoir la remercier en personne.

- Vous devez monter dans ce carrosse, une fois à l'intérieur nous vous escorterons jusqu'au sud.

En regardant de plus près, cela ressemblait plus à une cage sur roue qu'à un carrosse. Mais Naevys, ne pouvait pas faire sa difficile, il en était de la survie de Thilda et Ettiona mais aussi la sienne. Les trois femmes montèrent dans le carrosse, et l'un des soldats referma la porte derrière elles. 

- On m'a souvent compter l'histoire d'un roi éternel vivant sur ces terres. dit Naevys en regardant l'homme à l'armure d'or blanc.

- Et d'une cité à la lueur de la lune et son île qui pouvait apparaître et disparaître, tous cela ne semblait qu'un mensonge, ces histoire qu'on racontait aux enfants de Myre ne reflètent pas la réalité, vous ne valez pas mieux que les Naloriens. 

Naevys avait un peu regretté ces derniers mots, elle espérait ne pas avoir trop libérer sa colère. L'homme aux cheveux blonds, se tourna vers elle. Il avait de très beaux yeux bleus mais son expression à ce moment précis ne les mettaient pas en valeur.

- Je ferrais très attention à ce que je dis si j'étais une princesse fuyant son fou de père et son royaume instable. Vous ne pensiez tout de même pas qu'on avait cru à votre histoire. Il serait peut-être temps de s'informer sur la situation extérieur de son royaume. Hagueveil est en conflit depuis des années avec Nitten pour l'exploitation des sommets épineux. Et votre robe est bien trop travaillé par rapport à celle de vos soeurs.

L'homme s'arrêta un instant, Naevys était paralysé qu'allait-il bien faire d'elles. Ils pouvaient les jeter de la falaise, leurs corps ne seraient jamais retrouvés. qu'allait t'il ordonner.

- Nous vous conduirons à Melha, où vous prendrez un bateau qui vous mènera où bon vous semble. Mais je serais vous, je changerais de vêtements arrivés là-bas, tout les Lopleniens ne sont pas indulgents.

- Comment vous vous appelez ? demanda Naevys

- Pourquoi voudriez vous le savoir ?

- Pour vous remerciez et ne jamais oublier ce que vous avez fais pour nous.

- Je me nomme Magurio.

- Merci, Magurio.

le convoi se mit en route, il quitta la plage pour arriver sur un sentier. Ce chemin menait tout droit vers Melha, en longeant les côtes. Magurio qui s'était placé devant, se retourna.

- La route est dangereuse et de nombreuses créatures vivent sur cette îles. Je vous demanderai donc de ne pas parlez fort, car nous allons certainement faire une partie de la route sous le regard de la lune. Et les ombres des morts ne sont pas les seules choses que vous devez craindre, ne cherchez pas à regarder les lumières dans le noir.

Marqués - La promesse de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant