Chapitre 5

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- Naevys, que faites-vous ici ? Je vous avais demander de rester au campement.

- Je, je, je, je,...

Aucun mot ne voulait sortir de sa bouche tellement l'horreur qui s'offrait devant elle lui glaçait le sang. Les soldats qui étaient restés montés la garde près des cheveux étaient mort, ils gisaient là par terre, leurs armures marqués de grande lacération. Son visage se retourna sur Magurio, son armure d'or blanc était taché de sang, avait-il essayé de les sauvés ?

- Que s'est t'il passé ? Avez-vous vu quelque chose ?

- Quand nous vous avons quitter, nous nous sommes presser d'arriver ici mais il était trop tard, mes soldats avaient déjà péri et je n'ai pas pu les sauver. 

- Ne vous sentez pas coupable Magurio, quand le bruit se fit entendre. Vous et vos hommes êtes partis au plus vite, vous ne pouviez faire plus.

- Nous aurions dû continuez, cela aurait été différent.

- Vos hommes avaient peur et nous ne pouvions savoir que nous allions nous faire attaquer.

- Peut-être avez-vous raison princesse, mais nous ne pouvons le savoir. Nous devons partir, nous ne sommes plus en sécurité sur ses falaises.

- Je vais allez prévenir les autres.

- Attendez, nous vous accompagnons. Nous devrons leurs expliquer ensemble que nous devons continuez à pied car les chevaux ont disparus.

Naevys, Magurio et ses hommes retournèrent au campement. Dans la pénombre de cette nuit on pouvait entendre les bruits de la forêt, tout cela ne rassurait pas Naevys. Qui se demandait à chaque instant, si ils allaient se faire attaquer. La lueur du feu de camp la rassura, car elle savait qu'elle allait retrouver ses amies, mais comment allait-elle leurs dire, elle ne voulait pas leurs faire peur. Après quelques instant de marche, ils se retrouvèrent face à Thyda, Ettiona et les soldats qui étaient restés les protéger. Magurio pris la parole en premier.

- Nous devons partir maintenant, nous ne sommes plus en sécurités ici.

- Que s'est-il passer ? Pourquoi avez-vous du sang sur votre armure ?

- Thyda calme toi, nous allons tout vous expliquez. répondit Naevys

Magurio repris la parole,

- Quelques choses a attaquer les hommes qui montaient la garde près du chemin, ils n'ont pas survécu et les chevaux se sont enfuis.

- Quelques choses ? Des Hurleurs Pâles ? demanda Ettiona apeurée.

- Nous ne savons pas ce qui les as attaqués, les Hurleurs Pâles sont une légende je vous rappelle madame Ettiona et d'autres choses bien réelles vivent dans ce royaume. Nous allons donc devoir marcher de nuit et traverser la forêt de Brume, une fois que nous aurons quittés cette forêt, nous nous réfugierons à l'auberge qui se trouve de l'autre côté.

- Madame, nous ne pouvons pas traverser cette forêt, elle est maudite.

- Nous ne pouvons pas faire autrement Thilda, la créature qui nous as attaqués sait que nous sommes ici. Les falaises nous mettent trop à découvert et si nous sommes encerclés, nous ne pourrons pas nous enfuir. Je sais que vous avez peur et que c'est par ma faute que nous sommes dans cette situation, je ferai tout pour vous protéger. Je ne vous abandonnerais pas comme j'ai abandonner Cilia.

Les soldats allumèrent les torches qu'ils avaient récupéré près du carrosse et éteignirent le feu. Le petit groupe se mit en marche, guidé par Magurio. Ils passèrent de nouveau devant la scène horrible qui leur avait fais quittés le campement. Naevys se sentait mal de ne pas pouvoir les enterrer, elle pria alors les Changes-Mondes de les guidés dans leurs marche vers les Étels et de les accueillir avec bienveillance à Hodras dans la cité du repos éternelle.

Ils avaient récupérer tout ce qui pouvait leur servir, des armes et des vivres. Magurio avait donner au trois jeunes femmes des épées des soldats morts, elles leurs serviraient plus maintenant. Ils continuèrent sur le chemin jusqu'à arriver à la lisière de la forêt. Le jeune homme à l'armure d'or blanc s'arrêta, il savait au fond de lui qu'il y avait peu de chance qu'ils survivent à cette traversée et la peur de ces créatures des légendes le hantait maintenant qu'ils étaient au porte de la forêt de Brume. Naevys avait senti la peur du jeune homme grandir, et s'était empressé de se rapprocher de lui.

- J'ai peur moi aussi vous savez, mais ils comptent sur nous. Ils ont du courage de nous suivre, montrons leur que nous en avons aussi.

Magurio se retourna pour observer ses hommes, ils étaient là prêt à le suivre, prêt à vaincre leurs peurs pour lui. Et les trois jeunes femmes ne s'étaient pas enfuis, elles étaient restés avec lui, lui faisant confiance. Naevys repris la parole.

- Allons-y mon ami, si je peux vous appelez ainsi.

- Oui, vous le pouvez.

Et le petit groupe mené par Magurio et Naevys rentra dans cette forêt sombre, éclairés qu'à la lueur de leurs torches.

Marqués - La promesse de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant