CHAPITRE 36 -A

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PDV Ambre

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Peur

Angoisse

Peur

Angoisse

Peur

Peur

Peur

Ce mot tourne encore et toujours dans ma tête. Hors le néant, il n'y a que ça dans mon esprit.

Je tremble, tremble de peur.  Je suis pétrifiée, la panique prend peu à peu possession de mon corps. Elle le contrôle, je ne réponds plus de rien. 

Je n'aurai jamais pu penser qu'après deux ans, mes démons me hanteraient toujours autant, je n'aurai jamais pu croire être toujours autant faible et impuissante face eux. N'arriverai-je donc jamais à combattre mon passé ? A avancer enfin, à laisser le passé à sa place ?

Mon impuissance face à cette situation où je semble tourner en rond dans ce cercle vicieux me fait tout autant peur. 

Et mon cœur bat bien trop rapidement alors que je monte à une vitesse folle le grand escalier de l'immense maison. 

Nouvelle année de merde. Rien ne va changer. Rien ne changera jamais, je serai toujours contrainte à être effrayé par eux.

Je croyais que tout ça était fini, enfin.  

Mais rien, je me sens comme enfermée dans la prison de tous mes problèmes de mes démons. Condamné à moi même, seule, refermée sur la douleur de mon cœur. Et putain, je n'aurai jamais pu imaginer que cela soit aussi douloureux ce mal-être psychologique.

Une boule dans mon ventre m'empêche de pouvoir craquer, je me sens comme avec un scotch devant la bouche ; incapable de dire quoi que se soit, de me confier, de soulager mes peines.

Arrivée au premier étage, après avoir manquer de m'effondrer plusieurs fois, ma poitrine s'affole alors que j'ouvre porte après porte pour trouver une chambre vide. 

J'ai besoin de pleurer un bon coup, de vider toute la pression en moi. J'ai besoin de sombrer de craquer, de m'exprimer comme je le peux, seule, à l'abri de tout regard, jugement.

Ma cage thoracique se compresse, se tordant, faisant naître une douleur atroce en moi.

J'ai besoin de m'effondrer juste quelques instants...

Je passe même outre les couples qui semblent au point de conclure, et ouvre les portes, les refermant les unes après les autres. 

Plus j'avance dans le couloir sombre, plus ma poitrine s'affole, ayant peur de ne pas pouvoir me réfugier, seule, avec mes larmes et mes cris.

Arrivé au bout du long couloir, j'ouvre enfin la poignée du chambre vide. La pièce est sombre mais je distingue tout de même un grand lit double orné d'un dessus rose aux motifs floraux trônant au centre.

La racine carrée de l'hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant