L'été est fini, et Ambre tente tant bien que mal de réparer son pauvre cœur brisé, écrabouillé, anéhenti, par Josh.
Elle a fait sa rentrée à Harvard en espérent devenir une femme plus forte.
Ce n'est pas chose facile quand celui qui vous a brisé, tr...
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PDV Ambre
Devant la petite salle de cours, je souffle mi- essoufflée, mi- stressée à l'idée de mettre un pied dans ce cours de l'enfer.
J'ai loupé mon bus, et je me retrouve donc épuisée d'avoir montée quatre à quatre les marche de l'escalier, devant la salle de philo, 5 petites minutes après l'heure.
Je sais très bien ce qui va se passer danse ce cours, dans sûrement quelques minutes. Je sais que je ne pourrai pas éviter ça éternellement, que je devrai affronter le problème en face.
J'ai gigoté, et me suis torturé l'esprit toute la nuit. Je n'en reviens toujours pas de ce qu'à osé faire Josh hier! Après tout ce qu'il m'a fait subir, il ose passer outre de mes supplications, et venir de nouveau se mêler de ma vie.
Je n'ai jamais voulu chercher les problèmes. Durant mon enfance, j'étais une enfant calme, et posée, qui ne causais jamais de problèmes à autrui.
Pourtant, je n'ai été plutôt gâtée sur ce point. Toutes mes années de collège, et celles de lycée, j'ai été moi même le problème pour les autres. J'étais au centre de tous les chahuts, de toutes les bagarres, j'étais leur raison, pour laquelle ils se défoulaient, il me tapaient dessus, comme si je devenais alors un minable punching-ball. Tout ce que je demandais cependant, c'est de passer inaperçue, qu'on me laisse vivre ma petite vie tranquillement, seule, sans qu'on vienne me déranger. Pourtant je l'ai été, dérangée. Et plus d'une fois. Pour Harvard, je sens que c'est raté d'avance. Josh n'en a pas fini avec moi, je le sens. Pourtant, il sait tout ce que j'ai enduré, le mal que j'ai en public, au centre de toutes attentions. Mais il continue à s'acharner sur moi, à m'harceler sans cesse...
Je toque doucement à la porte, prenant mon courage en main.
On m'indique d'entrer.
-Excusez-moi pour le retard monsieur, je me suis réveillée trop tard et j'ai donc loupé mon bus. Je déballe d'un coup, le souffle encore court, évitant tout contact visuel avec autrui.
M. Clarkson hausse expressivement un sourcil, puis me marmonne que pour cette fois ça passe, qu'il n'y aurait toute fois pas de prochain avertissement.
C'est la tête rivée vers le sol en béton, que je pars m'asseoir à la seule et unique place restante, bien évidemment tout devant.
Je sors le plus doucement mes affaires ainsi qu'un cahier pour prendre des notes.
-Bien, j'étais justement entrain d'expliquer, avant que Mlle. Scott, m'interrompe. Il me lance un regard sévère. Que j'espérais que vous aviez tous déjà commencé votre travail de groupe. Il sera à rendre pour le jour juste avant les vacances de Noël, le vendredi 19 décembre, donc dans une semaine. C'est peu, je le sais, alors mettez-vous au travail. Je vous laisse l'heure, mettez-vous avec votre partenaire de travail.
