Chapitre 5

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Le lendemain matin, la plupart des élèves de Poudlard préparaient leurs valise pour passer les fêtes de Noël dans leurs famille. Mon sac était prêt rapidement, je préfère laisser la plupart de mes affaires dans mon dortoir plutôt que chez moi de peur que mon père les trouve et les détruisent. Je suis obligé de retirer mon uniforme pour ne pas atiser la colère de mon géniteur qui refuse catégoriquement tout ce qui a un lien avec Poudlard et la magie au sein de la maison.
A contre cœur, j'enfile mon vieux pull trop grand et mon pantalon qui tient avec seulement une ficelle en guise de ceinture. Mais au moin cette fois ci j'étais propre et je sentais bon.

Je mis mon sac sur mon épaule et quitte mon dortoir laissant Black et Malefoy remplir leurs grosses valises. Dans la salle commune, de nombreux élèves se ruaient vers la sortie traînant leurs valises derrière eux, je les laisse passer n'aimant guère la foule et aussi car je n'avais aucune envie de quitter ce château contrairement à tout mes camarades.
Je m'assieds sur un des canapé de la salle commune et attend que la tempête se calme, j'aurais aimé pouvoir écrire dans mon carnet, mais je l'ai laissé en sécurité dans mon dortoir. Si mon père tombe dessus, je suis mort, dedans je parle beaucoup de mon homosexualité et du fait que je me sens fille au fond de moi.
Lorsque le raffut fut terminé, je quitte la salle commune à contre cœur et rejoin mes camarades dans la cour pour prendre une calèche qui nous amène à la gare.

Je m'installe seul dans une cabine et regarde le paysage en angoissant de plus en plus au fur et à mesure que le train se rapprochait de l'arrivée.
Je n'arrivait pas à dormir et je ne pouvais rien faire car j'avais même dû laisser ma baguette dans mon dortoir, je n'avais même pas de livres sur moi. Je reste de longues heures, le regard fixé sur la fenêtre à espérer que ces vacances se passeront bien, même si je sais que mes pensées ne se réaliseront jamais. Dans ma famille nous ne fêtons aucune fête car c'est une perte d'argent inutile selon mon père qui dit que toutes les fêtes sont des fêtes commerciales inventés par les magasins pour se faire des sous dans le dos des pigeons.
Ma mère dit qu'il faut accepter les opinions politiques des autres et qu'il faut aimé les gens tels qu'ils sont, je ne suis pas d'accord avec elle, je ne pourrais jamais aimé quelqu'un de raciste ou homophobe.
Mon père n'est pas raciste, ou du moins je crois mais il déteste les homosexuels, je l'ai déjà entendu plusieurs fois dire des insultes homophobes. Heureusement qu'il pense que je suis hétéro surtout après m'avoir surpris en train d'espionner Lily dans son jardin.
Je sens que je vais passer mes vacances à m'ennuyer comme à mon habitude, je ne vais rien manger et être sale durant quinze jour, j'aurais largement préféré être à Poudlard mais je devais rentrer pour ma mère.
Peut être que j'arriverais à la convaincre de quitter mon père.

Le train arriva en gare quelques heures plus tard, je descends du train et arrive sur le quai. De nombreux enfants étaient acueuillis par leurs parents, ils étaient tous souriant et heureux de retrouver leurs famille, sauf Sirius Black qui faisait la tête et qui suivait sa famille en traînant des pieds. Je me demande comment passerait ses vacances si sa famille apprenait qu'il est homosexuel et qu'il a un petit ami. Je n'avais rien du tout pour envoyé une lettre ou faire transmettre le message à son frère ou ses parents malheureusement.
Lily venait de retrouvé sa sœur et ses parents qui sont tout deux moldu, ils me connaissent bien car j'habite dans la maison voisine, mais cette fois ci, ils m'ont jeté un regard noir pensant que je ne suis qu'un sale pervers qui cherche à sauter sur leurs fille à la moindre occasion. Je les ignore et me dirige vers la rame du métro car personne n'est venu le chercher.
Je prend ensuite le bus et arrive chez moi vers 17h. J'entre sans faire de bruit, mon père n'est pas encore rentré, je me dirige dans la cuisine pour rejoindre ma mère qui nettoie le sol.

- Salut maman...

- Severus, mon cœur, tu m'as tellement manqué

Ma mère me prit dans ses bras et me serra fort contre elle. Je n'avais plus aucune douleur dans les côtes et mes autres blessures s'étaient atténuées car j'avais réussis à me cacher des Maraudeurs durant plusieurs jours. Je m'assieds à table et ma mère s'assied en face de moi et me souriait.

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