Risque/danger

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Inktober jour 31 : risque/danger (posté avec un jour de retard, oups) large inspiration d'American Horror Story, regardez si vous ne connaissez pas :)

Sa respiration était sifflante. Elle n'en pouvait plus de courir pour échapper à cette chose qui la poursuivait. C'était le 31 octobre, Halloween, mais ce n'était pas une farce. Le pire c'est que lorsqu'elle s'était mise à courir dans la rue en hurlant d'arrêter ce clown qui l'a poursuivait, les gens avaient ris pensant que c'était une animation. Ce n'était pas une blague. Elle savait qu'il voulait la tuer. Il était d'ailleurs sur le point de la rattraper, elle entendait le bruit de ses grosses chaussures une dizaine de mètres plus loin. Elle avait peur mais lorsque l'on est en situation de danger l'instinct de survie apparaissait et notre corps fais moins attention à la douleur tout en fournissant beaucoup d'énergie. Elle s'engouffra dans la vieille bâtisse qui se dressait devant elle. Elle vit un escalier et le monta rapidement, tentant de calmer ses tremblements priant pour ne pas faire de bruit. Elle longea un corridor et essaya d'ouvrir la deuxième porte. Fermée. Son cœur s'accéléra lorsqu'elle songea que peut être que toutes les portes étaient fermées à clé. Elle essaya une autre porte un peu plus loin. Bingo. Elle se glissa dans la pièce et remarqua la clé de l'autre côté. Elle entendait déjà les lourds pas au rez-de-chaussée et sentie une odeur plutôt nauséabonde. Elle fut pris de tremblements et dû tenir sa main pour éviter que la clé ne tombe lorsqu'elle s'enferma dans la pièce. Elle se retourna pour regarder là où elle s'était enfermée. Lorsque ses yeux s'habituèrent à la pénombre, son cœur s'accéléra et elle eut un haut le cœur. Une personne était pendue. Son corps était dans un état de décomposition plutôt avancé d'où cette odeur putride. Les larmes lui montèrent au yeux mais elle n'eut pas le temps de s'émouvoir ou de paniquer, puisqu'elle entendit son poursuiveur qui enfonçait la première porte. Il avait dû s'élancer de tout son poids puisque la porte céda sous à peine deux coups. Elle remarqua une armoire et se cacha dedans. Refermant du mieux qu'elle pouvait la porte. Elle serrait son petit canif dans ses mains. De toute manière ce serait son ultime chance. Elle s'empêchait presque de respirer étant à l'affût, se tenant prête, guettant par l'entrebâillement de la porte du placard. Puis elle entendit de gros coups. Elle ressentait les vibrations. Il était là. Au bout de trois coups la porte se fendit. Elle le vit rentrer rapidement et se retrouver, comme elle plus tôt, nez à nez avec la pendue. Il l'a contourna et se dirigea vers l'armoire de son pas monotone. Il tendit la main pour l'ouvrir mais la jeune femme pris d'un frisson de courage ouvrit la porte et se jeta sur son agresseur, elle le taillada au visage du plus qu'elle le pouvait avec la lame de son canif. Le clown pris de surprise resta quelques secondes immobile, avant de hurler de douleur. Il porta sa main gauche à son visage puis repoussa violemment la jeune femme. Elle atterri contre le placard dans un gros bruit. Le clown leva sa batte avant de l'abattre une première fois sur la jeune femme. Elle cria mais ne se démonta pas. Elle était certes sonnée, elle voyait flou et pourtant elle voulait se battre le plus qu'elle pouvait. Lorsqu'il approcha sa main pour l'attraper par les cheveux elle leva rapidement la tête et le mordit de toutes se forces. Elle sentit le sang jaillir dans sa bouche. Elle profita de sa surprise à lui pour tenter de lui prendre sa batte de ses mains mais échoua. L'objet roula au sol, sous l'armoire. Elle sentait l'espoir revenir. Il recula violemment sous la douleur et pour la faire lâcher et se cogna contre la pendue. Elle n'avait toujours pas lâché son couteau et dans un dernier geste elle le planta dans la poitrine de son agresseur  du plus profond qu'elle pu. Il lui agrippa les cheveux et la repoussa en arrière. Elle en profita pour attraper la batte et l'abattit plusieurs fois au visage de ce dernier. Il tomba à terre sonné. Elle continua à le frapper au crâne jusqu'à que sont visage ne soit plus qu'une masse informe de chair et de sang. Elle s'enfuit en courant ne réalisant pas qu'elle venait de tuer quelqu'un. Elle était en vie. Traumatisée mais en vie. Et c'était tout ce qui comptait.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant