Compte à rebours

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 « Puis-je vous poser une question Déesse Eliatrope avant que je ne me lance ?

- Bien sûr.

- Où sommes-nous ?

- Nous sommes dans la salle d'absorption de l'Eliacube.

- Et mon corps ?

- Tu as été absorbé toi aussi dès que tu as touché le cube. Le déséquilibre que tu as subi a déréglé la loi naturelle de notre monde te faire aspirer ici a permis de rétablir l'ordre des choses.

- Merci. »

Après une grande et profonde respiration je tend la main sur la coquille striée de lignes noires du premier Dofus. Le prix à payer pour celui-ci c'est instantanément révélé. Une langue de feu rougeoyante me recouvre, impossible pour moi de m'en débarrasser ni même d'arrêter la douleur dû aux brûlures.

« Si c'est si élevé j'ai du mal à imaginer les autres... » pensais-je avec difficulté.

Après un certain temps le feu s'estompe enfin arrêtant ainsi de me faire souffrir. Je ne prends pas davantage de réflexion et je m'empresse de saisir le deuxième œuf de couleur verte. Mon corps tremble par réflexe de ma prochaine sentence. Quelques secondes passent mais rien n'arrive, étonner j'ouvre un œil puis l'autre. L'œuf a disparu de mes mains et la voix céleste de la Déesse se lève :

« Tu ne pourras plus utilisé ta magie mais je te laisse ton énergie actuel de Wakfu. Lorsque tu rentreras chez toi je la garderai, tu n'en auras plus besoin.

Sans un mot je me concentre et touche le prochain déterminé : le troisième Dofus aux couleurs blanc et bleu. A nouveau la voix divine résonne en moi :

- Tu auras à présent des difficultés à comprendre ton prochain lorsque tu seras de nouveau sur Terre. »

« Je n'ai pas le temps de me préoccuper des conséquences de mon retour sur Terre l'avenir du monde des 12 est en jeu ! » réfléchis-je.

Prochain œuf touché avec une surface orangé, des lignes rouges se trouvent dessus. Cette fois tout ce qui m'entoure s'assombrit subitement, je me trouve au centre d'un cercle gris. Je ne comprends pas très bien la signification de tout cela jusqu'à que Rebecca fasse son apparition.

« Alors comme ça tu n'as pas crevé comme je le voulais ? dit-elle tout en abaissant son pouce vers le bas comme Jules César qui a jugé une mise à mort.

- Que veux-tu dire Rebecca ? Tu n'es pas réellement là, tu n'es qu'une illusion !

- Ah oui ? Pourtant tu as toujours les marques que je t'es faite aujourd'hui même. m'affirme-t-elle en pointant du doigt mes bras.

« Les coupures elles saignent ! Comment peuvent-elles être dans cet état ! Ce n'est pas possible, c'est insensé ! »

- C'est bien fait pour toi ! Commence à faire plusieurs voix.

- Tu l'as mérité !

- Ha ! Ha ! Ha !

Autour de nous, des doigts me fixent, je me rends compte des visages moqueurs cachés dans l'ombre. Une lumière éclaire soudain mes parents, leurs visages sont emplis de haine et leurs mots sont plus tranchants que toutes les armes du monde :

- Nous ne t'aimons pas nous ne t'avons jamais accordé la moindre affection et encore moins notre confiance. annonce ma mère

- Tu es un accident nous n'avons jamais voulu d'un enfant comme toi ! Tu n'es rien pour nous ! continu mon père.

Les larmes coulent sur mes joues à flot je bouche mes oreilles de mon mieux avec mes mains en criant :

- Taisez-vous ! Vous n'êtes pas réel !

La mission d'Espérance KaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant