Chapitre 31

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Hello ! 

J'espère que vous allez bien ? 

Je me suis rendu compte d'un petit couac lorsque j'ai posté ce chapitre. En effet il y avait un écart entre le nombre de chapitre ici sur Wattpad et sur mon fichier Word. Autrement dit j'ai oublié (je pense) de vous publier un chapitre. Quelle honte... 

Il s'agit du chapitre 27, donc n'hésitez pas à remonter un peu pour le découvrir. 

Toutes mes excuses :), en vous souhaitant tout de même une bonne lecture, 

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Cela faisait maintenant presque trois heures que je m'étais hissé sur le haut du toit de l'immeuble en face de la porte qui donnait sur la ruelle. J'avais vu un bon nombre de personnes entrer par cette porte, en très grande majorité des hommes. Les rares femmes présentent semblaient être juste des accompagnatrices. Un homme, toujours le même, leur ouvrait et vérifiait quelque chose. Je ne savais pas encore quoi. Je ne parvenais pas à le voir clairement mais il me semblait qu'il s'agissait d'un petit objet. Ceux qui entrait après avoir montré cette chose au vigil disaient « j'en suis » ce qui leurs donnait l'accès. Il s'agissait peut-être d'un mot de passe. Derrière la porte je ne parvenais à voir que des marches descendant dans le sous-sol. Mon corps commençait à s'engourdir de ne plus bouger. Bien qu'il résistât relativement bien au froid, là je commençais à le sentir me piquer les os. J'allais changer d'angle de vue quand un homme titubant entra dans la ruelle et attira forcement mon attention. Il avança dans celle-ci en longeant et se tenant aux murs. Alcoolisé aussi tôt dans la soirée ? Je haussai mentalement des épaules après tout cela ne me regardait pas. Lorsqu'il arriva non loin de la porte il plongea sa main dans son manteau et sortit un petit objet rond. Il tomba hors de sa main et rebondit sur le sol dans un bruit métallique. Ce devait être ça qu'ils montraient pour entrer. L'homme prononça un juron puis se pencha en avant pour le ramasser. Le pauvre perdit son équilibre, ses gestes étaient si lents qu'il n'eut pas le temps de mettre ses mains pour se rattraper. Son front entra en contact avec le sol dans un bruit sourd. Le son que fit son crâne sur le béton fit trembler mon cerveau dans ma boite crânienne. Il s'effondra sur le sol et ne bougea plus. Bien... c'était le moment. Tant pis pour lui et tant mieux pour moi. Je descendis du toit comme j'étais monté, par le muret de deux mètres et la grosse poubelle. J'arrivai près de l'homme inconscient, il respirait toujours et son cœur battait encore. Je me saisis de l'objet et le retournait dans ma main. Il s'agissait d'une sorte de pièce, plus épaisse et d'une couleur argentée, un A était gravé au centre du rond. Le même symbole que celui du flic. Je pris la main de l'homme à mes pieds pour découvrir qu'il avait lui aussi un A tatoué au niveau du pouce. Je m'apprêtais à entrer dans un endroit clos surement plein d'hommes faisant partit du même groupe, ou gang. Mais avant ça je devais planquer le corps inerte, il ne fallait pas qu'il attire l'attention. Après avoir mis l'objet dans ma poche je fis rouler le corps du mec sur le dos. Je saisis ses poignets et me mis à le trainer sur le bitume jusqu'à arriver derrière la poubelle. C'est qu'il ne pesait pas rien. Je l'installai de manière à ce que personne ne le remarque. Puis je fouillai ses poches, dans sa veste se trouvait son portefeuille. Je l'ouvris dans le but de connaitre l'identité de cet homme. Martin DELAVRE, Marty pour les intimes me dis-je. Le portefeuille me paraissait bien fourni alors j'ouvris la poche centrale. J'y découvris une liasse de billet, un montant important s'y trouvait. Que pouvait-il bien vouloir faire avec tout ça ? S'il s'apprêtait à entrer dans ce sous-sol et qu'il se passait quelque chose d'illégal alors cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Des paris. Je pris l'argent et le glissai dans la poche de mon pantalon. Je sentais que cela me serait utile. Je me mis ensuite en quête de son téléphone, il se trouvait dans la poche avant de son jean. Je ne cherchai pas à le déverrouiller je n'avais pas besoin d'en savoir plus. Je me contentai de l'éteindre plus tôt. Il ne faudrait pas que la sonnerie de son téléphone attire quelqu'un. Me parant de tout mon courage je me relevai et me dirigeai vers la porte. J'inspirai profondément tentant de calmer les battements de mon corps. Je levai la main et frappa à la porte. Celle-ci s'ouvrit rapidement dans un bruit de fer rouillé et révéla l'homme que j'avais vu de nombreuses fois au cours de la soirée. Il était plus grand que ce à quoi je m'attendais. Je levai la tête vers lui et déglutis. Avec lenteur je sortis le petit cercle gris marqué d'un A et lui dis :

Amélia Shadow - Tome 2 - Sombre EtreinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant