Ce Nouvel An...

Chapitre 2

La fête continue, l'ambiance est à son comble. Il n'est pas loin de minuit et ça se ressens.

Je me dirige vers le coin des boissons boire un verre d'eau. Puis, je fais signe aux filles avec qui je dansais et te rejoint dans la salle du fond.

Je rentre et te regarde. Tu me fais un petit sourire qui n'a rien d'heureux, il est le genre de sourire que l'on fait dans les moments tristes.

Je m'approche et te demande ce qui ne va pas. Tu me réponds que tu as simplement besoin de temps hors de la salle, de toute cette ambiance festive et que tu n'as aussi pas envie de passer le décompte entourée de tout le mondes.

Je te demande alors si je peux rester avec toi et tu m'acceptes avec un sourire déjà plus joyeux.

Nous nous asseyons l'une à côté de l'autre, dos à un mur avec comme bruit de fond la musique et les cris de joie de la salle principale.

On commence alors à discuter de tout et de rien. Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Ça m'intéresse et me passionne de savoir ce que tu fais de ta vie, de savoir en quoi consistent tes études, de savoir si tu t'es fait des amis, de savoir tout simplement si tu es heureuse. Parce que si tu es heureuse alors je le suis aussi.

Tu me racontes tout dans les moindres détails et j'adore ça ! Vous êtes une grande promo, environ 80 et tu as beaucoup de travail. Tu m'expliques que tu as un peu du mal à tenir le rythme mais que pour l'instant t'y arrives.

À ce moment-là, je suis plus que fascinée par ce que tu me racontes mais aussi par toi, tout simplement. Contrairement à toi, je suis persuadée que t'arrivera à la fin de ton année et à la fin de tes études haut la main. Tu as toujours eu les meilleures notes et appréciations au lycée et d'après tes récits, tu es dans les meilleures de ta promo.

Tu continues de décrire ta vie, seulement pendant que je t'écoute, des pensées surgissent dans mon esprit. Je t'ai toujours trouvé un petit quelque chose mais je dois avouer que plus l'on parle ensemble, plus je te trouve belle, intelligente et... surprenante !

Tu me demandes aussi comment ça se passe de mon côté. Je t'explique tout, ma vie, mes études, mes amis.

Je m'arrête un petit moment, te regarde dans les yeux et je me rends compte que tu me regardes avec une sorte de passion et d'admiration dans le regard qui me fout des frissons. Je souris. Tes yeux pétillent en me regardant MOI et en écoutant MES histoires pourtant pas passionnantes. Tu me souris en me demandant de continuer, ce que je me dépêche de faire.

Ce que ça m'avait manqué. Nos discussions sans fin, la passion que l'on a à les raconter, les rebondissements que l'on fait chacune sur ce que l'autre dit ce qui nous fait passer par tous les sujets.

Puis je suis interrompu par les autres qui crient plus fort et la musique qui, au contraire, s'est baissée. Je regarde ma montre, ils vont faire le décompte de minuit !