Une vie de château [ En Réécriture ]

Chapitre 16

Je m'approche du Prince et m'arrête en face de lui. Lorsqu'il me voit il sourit.

A: Comment dire...

Je le sers en même temps pour que personne ne remarque que je le lui parle.

P: Je vous écoute !

A: Merci ! Je crois que je ne vais pas avoir le temps de faire plus long.

Il rigole. Son rire est magnifique. Il faut que je me concentre. Si je fais encore une faute je pars à tout jamais avec en prime de gros problèmes.

P: De quoi ?

Comme s'il ne savait pas de quoi je parle.

?: Oui de quoi ?

Le Prince Lewis me regarde alternativement avec le Prince. Il se demande ce qu'il a pu faire que lui n'a pas fait. Il n'a pas l'air content.

A: Le Prince a parlé au chef pour que je ne me fasse pas virer.

Je tourne la tête pour voir si la Reine a entendu mais heureusement elle est occupée à regarder les filles, sûrement pour savoir laquelle sera sa future belle-fille. Elle surveille aussi ses deux nièces.

L: T'as fait ça Ethen ? Toi ?

Le Prince le regarde surpris.

E: En quoi ça te choque ?!

L: Je sais pas. Tu ne fais pas souvent de truc aussi...

E: Gentil ?

L: Oui on peut dire ça comme ça.

E: Je vois pas en quoi ça te choque. Je fais souvent des choses gentilles.

L: D'habitude tu es plutôt du genre à rester loin des filles et puis là tu en as 25 qui se batte rien que pour toi et tu aides une domestique ?

C'est quoi cette guerre entre les deux cousins ? On dirait qu'ils ont des comptes à régler. Et j'aimerai bien qu'on parle un peu mieux de moi.

E: Mais tu serais jaloux ma parole ?

L: Pas du tout !

Je suis un peu vexé de ce que viens de dire le Prince Lewis mais je suis contente car on dirait qu'ils se battent pour moi, même si je ne vois pas l'intérêt. Le Prince Lewis baisse la tête gêné et le Prince Ethen est fier de lui d'avoir enfin pu remettre son cousin à sa place et devant moi. 

Leur dispute me fatigue et j'ai du travail, moi.

A: Bon... Merci encore !

Il fait un grand sourire.

E: De rien ! Je ne voulais pas que vous voir partir.

Je me sens rougir. Le Prince ne veut pas que je parte. Est-ce qu'il se serait attaché à moi comme le pensait Cléa ?

Lewis rigole de la maladresse de son cousin.

E: Non enfin.... Je...

A: Je vois ce que vous voulez dire...

Je prends mon plateau et m'apprête à aller vers sa mère lorsqu'il me retient par le bras. Il fait bouger la nappe et la vaisselle raisonne. Tout le monde nous regarde à nouveau ainsi que la Reine.

R: Un problème mon chéri ?

E: Non mère aucun !

Il me lâche le bras et me regarde droit dans les yeux. Il me chuchote qu'elle chose qu'au début j'ai du mal à comprendre.

E: Pourrions nous finir cette conversation plus tard ?

Je fais oui de la tête et finis de servir tout le monde. Je n'en peux plus de ces deux-là, je vais finir par réellement avoir des problèmes. Je rentre enfin dans les cuisines. Je pose mon plateau vide. Le chef me voit et me regarde.

O: c'est bien ! Tu n'as pas fait tomber le plateau. Je te félicite ! Tu peux faire une pause pour manger.

A: Merci.

Je pars dans notre salle à manger. Elle est dix fois plus petite que celle de la famille Royale et nous sommes cinq fois plus. Je pense qu'on devrait les inverser. Je crois que mon idée risque de ne pas plaire à tout le monde. Je prends un repas et mange en compagnie de quelques collègues.

La journée s'est terminée sans problème, à mon grand soulagement. Je suis resté en cuisine pour éplucher des patates, des patates, et encore des patates. Trop de patates pour des filles qui ne mangent rien ! Et le soir je me suis endormi avant que Cléa rentre alors je ne sais pas à quelle heure elle est arrivée. Je n'ai pas pu lui raconter mes aventures et lui demander avec qui elle était hier matin.

Je me lève et m'habille sans faire de bruit car Cléa dort encore. C'est sa journée de congé. Je suis prête alors je me rends au bureau d'Owen. J'entre après avoir toqué.

O: Bonjour Alia ! Commence ça va aujourd'hui ?

Il a l'air de bonne humeur aujourd'hui.

A: Bonjour. Bien et vous ?

O: Très bien ! C'est une belle journée qui s'annonce !

Moi quand je le vois aussi euphorique ça me fais très peur ! Je m'assois sur une chaise.

A: Si vous le dites.

O: Alors ce matin tu vas aller prendre le cours que je t'ai demandé de suivre. 

Je ronchonne. J'ai eu l'espoir qu'il oublie mais apparemment non. Il me tend un papier et me dis qu'il y a les informations dessus. Je sors et me rends dans la salle indiquée. J'ai plus envie de dormir que d'écouter un cours mais bon. J'entre. Il n'y a personne. Je m'assois sur une chaise et attends. La porte s'ouvre et [...]

À suivre...