4.Compagnie

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Je réajuste mon rouge à lèvres une dernière et observe mon reflet dans le miroir : parfaite! Comme toujours, bien sûr !
J'ouvre la porte de mon appartement qui avait sonné quelques secondes plus tôt et découvre un Ricellito encore plus séduisant que jamais.

Moi: Bonsoir, beau gosse!
Ricellito : Tu es ravissante !!
Moi: Oh, je sais! Tu es très beau aussi.
Ricellito : sourit. Merci. On y va? Tu ne m'avais même pas encore indiqué le lieu.
Moi: Descendons, je te le dirai en bas.

Il me tend sa main et on descend tous les deux, direction notre ''dîner''.

J'avais opté pour un endroit hyper chic, friqué et bombé de monde. Au début il ne voulait pas, bien sûr. Mais qui peut me résister?

Une fois installée et servie...

Moi: Bon, tu pourrais pas dire à ton chien de garde de nous laisser? Eh Benito, c'est bien comme ça que tu t'appelles ?
Ricellito : Maria, il ne fait que faire son travail.
Moi: Ah ouais? Et c'est quoi au juste? Chauffeur, garde du corps rapproché, quoi d'autres ? La liste est longue, j'imagine.
Benito: Oh t'imagines même pas, sa...
Ricellito : Benito, ça ira merci. Attend nous à la porte.

Il exécute sans prendre la peine de me jeter un seul coup d'œil.
Il ne m'inspire vraiment pas confiance.

Moi: Bon débarras !
Ricellito : Ouais mais Benito peut être des plus mordants quand il le veut. Et ça, personne ne peut l'empêcher.
Moi: J'ai cru comprendre que c'est toi le patron, alors qu'ai-je à craindre? Je prend une gorgée de la liqueur qui m'était servie.  En parlant de patron, tu fais quoi dans la vie au juste?
Ricellito : Je suis dans les affaires ! Il mange une bouchée de son plat.
Moi: Et... c'est tout?
Ricellito : Pour l'instant c'est ce que tu peux savoir. Peut-être que si on se voyait de temps en temps, t'en sauras plus. Clin d'œil.
Moi: Eh bien, j'en sais rien. Tu me prêtes beaucoup d'attention je le reconnais mais...
Ricellito : Mais quoi? Maria. Regarde moi dans les yeux.
Moi: je plante mon regard dans le sien. Toi et moi on n'est pas du même monde. Tu l'as dit, je me prostitue pour vivre et...
Ricellito : Tu n'as aucune idée de ce que je fais également pour vivre. Je soupire. Ecoute Maria, ça peut paraître faux mais je crois que tu me plais vraiment. Et tu n'auras pas besoin de continuer ce travail que tu fais si tu acceptes d'être avec moi.
Moi: Waouh! Et si je te disais que j'étais intéressée tout d'un coup ?
Ricellito : sourire. Voilà un grand revirement de situation. Tu changes d'identité chaque seconde, je remarque.
Moi: Je plaisantais, tu sais.
Ricellito : Oui je sais. Mais ça me ferait vraiment plaisir si tu réfléchissais à ma proposition.
Moi: Promis. Je souris. J'adore vraiment ce plat!!
Ricellito : Ça aussi j'ai remarqué. Il sourit encore.
Moi: Je peux avoir ton téléphone ? J'essaie d'appeler sur le mien, depuis ce matin il ne passe pas.
Ricellito : Bien sûr, vas-y.

Je compose mon numéro de téléphone mais malgré que le téléphone était sur la table, il sonnait pas.

Moi::Wouah, je crois qu'il est fini.
Ricellito : On peut t'en trouver un nouveau si tu veux ?
Moi: Oh, tu ferais ça??
Ricellito : L'argent n'est pas un problème pour moi ma douce. Et pour toi, Dieu seul sait ce que je ferai. Je souris.

Le reste de la soirée se passa sans encombres jusqu'à ce que Ricellito me ramène à mon appartement non sans m'avoir embrassé bien sûr.

Une fois seule dans ma pièce, je sors mon ordinateur de sa cachette, le plafond et m'installe sur mon sofa avant de faire ce que j'avais à faire.

Agent T: MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant