Agent T: MAFIOSO

10. Téa-Maria

Étant donné que j'ai retrouvé un peu de liberté, je me rend à mon appartement arranger le désordre qu'il y a dans mes affaires.

Arrivée dans ma chambre, je m'assure d'être ni suivie ni sur écoute. Une fois fait, je file automatiquement dans ma chambre et récupère mes affaires. Je fais un compte rendu assez rapide de ma mission et tout à Bruce premièrement. Ensuite, je prend tous ces trucs qui m'appartiennent et les arrange dans ma valisette. Je m'assure que je paraîtrai toujours naturelle là-bas avant de quitter.

Là je suis dans le bureau de Ricellito parce qu'apparemment, il y aurait une nouvelle mission par rapport à laquelle ma présence est vivement souhaitée.

Moi: Pardon ?? Un trafic d'organes, vous dites?
Ricellito : Je devrais me répéter peut-être ?
Eric: Euh ok, on va y aller tout doucement avec elle To.

Tout doucement de ma parole ! Tuer, d'accord ! Après tout, si je dois tuer pour leur compte, ce serait toujours des méchants qui seront éliminés. Mais être complice d'enlèvement de jeunes filles, les tuer de sang-froid et retirer leurs organes vitaux pour ensuite les vendre sur le marché noir? Ah non, ça jamais !!! Je ne peux juste pas, comprenez bien.

Ricellito : Elle se dit capable de tout, elle doit le prouver maintenant.
Moi: Écoutez mon cher Mr, je n'ai jamais prétendu être capable de tout. Et ce que vous m'incitez à faire là est pire qu'une horreur. Sans m'apercevoir de quoique ce soit, il me projette contre le mur avec un couteau contre la joue.
Ricellito : Répète un peu pour voir. Il appuie sur la lame du couteau et je sens le sang couler.
Eric: Arrête maintenant, s'il te plaît!

Bien sûr il n'obtempère pas. Je décide alors de laisser Téa Parks agir, cette brut n'a pas le droit de me blesser alors là non. En une fraction de seconde, je libère mon bras et le pousse de toutes mes formes à quelques mètres (bah ouais, faut pas oublier que c'est un vrai colosse aussi). Il fait geste de prendre son arme d'habitude calé au ceinturon lorsque...

Moi: C'est ce que vous cherchez? Je pointe son arme sur lui.
Ricellito: Sale put...
Eric: Ça suffit, vous deux!
Moi: Tu lui dis de calmer ces grands airs parce que je n'hésiterai pas à le descendre là maintenant.
Eric: Et moi aussi je n'hésiterai pas à te descendre. Il a dégainé son arme qui est maintenant pointée sur moi. Maintenant, tu obéis Maria.
Moi: A une condition.
Ricellito : Qu'est-ce que tu attends pour la tuer, putain!
Moi: Il ne le fera pas parce que tu ne l'obliges en rien Ricellito.
Ricellito : Eric!
Moi: Je ne participe pas à votre mission, là c'est clair. Automatiquement, je tire sur l'arme d'Eric et jette le mien aussi par terre. Je pense avoir été vraiment claire. Je m'apprête à sortir mais ...
Ricellito : Tu penses que je me retiens vraiment de te tuer là maintenant ?
Moi: Je sais que vous mourez d'envie de le faire. Mais je sais aussi que vous savez que j'ai du potentiel et que sans moi, votre organisation serait déjà anéantie par ce bougre de Catini que vous craignez tant alors qu'il n'est rien. Oh et puisqu'on voit les choses comme ça, vous savez que je vous aiderai à accomplir de grandes choses dans l'intérêt de votre mafia. Alors pourquoi vous vous retenez de me tuer, dois-je vous expliciter encore les autres raisons ??
Ricellito: Sors tout de suite de ce bureau. Et tu n'as plus le droit de mettre les pieds dehors jusqu'à nouvel ordre.
Moi: Oh mais qu'est-ce que j'entend là? Papa prive sa fille de sortie??
Ricellito: (en criant:) J'ai dit dehors!!!

Sans demander mon reste, je me précipite dehors en prenant soin de claquer la porte derrière moi.
Alors que j'arpente le long couloir qui mène à ma propriété, j'entend des pas derrière moi. Ricellito reviendrait-il sur sa décision là pour me tuer en dépit de ce voyage psychologique que je viens d'effectuer dans sa tête ??