8. Offre d'emploi ?

5 1 0
                                    

Je pense ne pas l'avoir décrit encore le fameux Toricelli. Eh bien, ne vous imaginez surtout pas que c'est le genre Pablo Escobar, non non. Lui, est plutôt un type grand de taille (normal puisqu'il a un côté allemand), plein dans la quarantaine, bien baraqué, brun avec beaucoup de cheveux défrisés, des yeux noirs perçants, un assez long nez et de fines lèvres avec une balafre à la joue. Le gars je ne sais pas s'il a l'habitude de sourire mais je me rappelle que la fois où il l'a fait, moi je le toisais, et de vrai. Par contre, pour entièrement gagner sa confiance, j'allais prendre des risques pour le défier ; même si je savais qu'il insulterait ma ''petite bouche de salope'' par la suite.

On me conduit dans son bureau et comme d'habitude je présume pour garder leur identité, Éric est assis derrière le bureau et Toricelli, un siège à quelques mètres, à l'entrée.

Moi: Qui aurait cru que je serai encore appelé dans cette tanière!
Toricelli: Tu as l'air de vouloir jouer avec mes nerfs, toi.
Moi: Moi? Bah vous n'avez qu'à me laisser partir, monsieur Ricellito. Avec tout le fric que vous avez, vous pourrez me payer un billet aller pour les États-Unis et une interdiction formelle de remettre les pieds ici en Italie.
Toricelli: Je peux, oui. Mais à l'évidence, ce n'est pas ce que je veux. Il a dit ça en appuyant sur le ''je''. J'ai une proposition à te faire. Si tu l'acceptes, on sera quittes. Sinon bah...
Moi: Vous allez me tuer? Gratuitement ?
Toricelli: C'est vrai que c'est une meilleure option mais ce n'est pas ce que j'avais en tête. Et c'est bien la dernière fois que tu m'interromps alors que j'ai la parole.
Moi: Ehh bah décidément, les règles fusent de partout et en toutes circonstances dans cette maison. Il m'assène d'un regard glacial qui me fait taire sur place. Je ne dis plus un mot, promis.
Toricelli: Je t'ai dit qu'elle se fout de nous, cette salope. On pourrait perdre des milliards avec son jeu là. Je l'ai regardé quand il a dit ça.
Eric: Et moi je te dis tout le contraire. Je le regarde lui maintenant. Elle joue peut-être la stupide mais je suis convaincu qu'elle est plus intelligente qu'elle n'en a l'air.
Toricelli: Va me falloir plus que tes convictions, mon garçon! Je le regarde encore. Tu ne vas pas te laisser berner par toutes les belles têtes qui se présenteront devant toi.
Eric: je tourne la tête pour entendre sa réponse aussi. Il ne s'agit pas de...
Moi: Je secoue vivement la tête de gauche à droite. Bon, c'en est assez messieurs! Vous auriez dû avoir cette discussion bien avant mon arrivée dans la pièce. Toricelli se lève et se précipite vers moi. Ehhh c'est l'autre que j'ai interrompu, pas vous!
Eric: Je pense qu'on a assez perdu du temps, tu ne trouves pas ?
Toricelli: il regarde sa montre. Merde! Alors, tu l'ouvres encore une fois, je te la suture pour de bon, c'est clair? Je hoche la tête vivement en signe d'approbation d'un air appeuré. Bien! Tu sais déjà ce que nous faisons ici alors je vais aller droit au but. Je te propose de faire le travail avec nous. Bien sûr, tu pourrais me demander quel travail ! Bah c'est simple, c'est comme tout ce que tu faisais dans ton gang: drogue, cambriolage, tuerie, et j'en passe.
Moi: je fais des grimaces. Mmmmmmm.
Toricelli : C'est quoi ça?
Eric: d'un air amusé. Permet lui de parler.
Toricelli: il lève les yeux au ciel. Vas-y.
Moi: On deale, on cambriole de grandes banques, on arnaque s'il le faut mais on ne tue pas ! Du moins, lorsque je faisais partie des Snickers.
Toricelli: Eh bien dorénavant, tu fais partie d'un nouveau gang, une mafia pour être plus précis dont le nom est la marque que tu as vu sur le volant, Serpente et c'est moi le seul à donner des ordres ici. Alors, à ma demande, tu vas soit faire les petits élémentaires de ton minable gang de je-ne-sais-quoi, soit exterminer ceux qui n'ont pas besoin d'exister dans notre univers. J'avale péniblement ma salive; je prend un air peu assuré et lève la main. Quoi encore ?
Moi: C'est quoi l'autre sort que je dois subir? Si je refuse d'intégrer Serpente.
Toricelli: Déjà, je ne te laisserai pas refuser quoi que ce soit étant donné que je t'ai tout dit de nous. Ensuite, si ça t'amuse, tu peux t'amuser à réchauffer le lit de tous mes hommes ici présents. Personnellement, j'ai déjà une merveilleuse femme que j'adore! Ça, je l'ignorais! Si tu comprends bien la langue que je te parle, ça veut tout simplement dire que tu n'as pas le choix. Je lève encore la main; il lève les yeux exaspéré et se tape le front. Quoi encore ??!
Moi: J'ai une condition. Et elle est sine qua non.
Toricelli: Laquelle ? Sache que malgré tout, c'est à moi que revient le dernier mot.
Moi: Oh rien de bien compliqué. Je lui souris de toutes mes dents. Je réussis une première mission et vous me donnez une petite liberté ici. Non mais sérieux, je risque bien fort de finir folle à regarder le même décor chaque jour.
Eric: Qui sait si c'est même déjà le cas! Il a dit ça en hochant la tête de gauche à droite.
Toricelli : Eric t'informera de ce qu'il y a à faire. Allez, les enfants, moi je vous laisse.

Il sort du bureau et ferme la porte derrière lui. Je pousse un grand:

Moi: Ouuuuffff!!!!

Eric me lance un petit sourire et se lève pour se servir un scotch.

Eric: Tu en prends des risques, toi! Il me donne un verre aussi.
Moi: Merci. Je porte le verre à mes lèvres et laisse le liquide se délecter dans le fond de la gorge avant de lui répondre. Tu sais, les gars comme Ricellito, ça effraie à l'apparence mais au fond c'est tout douillet. Comme un ours.
Eric: A ta place, je n'en serai pas aussi sûr.
Moi: T'inquiète !! J'ai beaucoup côtoyé ce genre d'espèce.
Eric: Bah justement je m'inquiète. Tu as beau côtoyé ce genre d'espèce comme tu le dis mais mon frère est loin de blaguer lorsqu'il parle.
Moi: j'avale ma boisson de travers. Ricellito. Ton frère ?? Je suis vraiment passée à côté de beaucoup d'informations importantes aussi, apparemment, il me faut retrouver mon ordinateur.
Eric: Oui, c'est mon frère aîné. Je cligne plusieurs fois les paupières. Bon, on commence à te mettre dans le bain ou bien tu attends que ton meilleur pote de patron revienne d'abord ?
Moi: Je...euh... vas-y, je te suis.

Il me lance un de ses éternels sourires avant de s'accroupir un peu au bas de son bureau pour prendre quelque chose dans un coffre je suppose.
Et c'est parti pour un cours mafiosique!!!














Un avis s'il te plaît !!!!
Et n'oublie pas ça👉🏾⭐👈🏾

Agent T: MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant