5.Surveillance

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Je suis en ce moment avec Ricellito entrain de...passer une journée d'amoureux. Bon en même temps faut bien que je gagne sa confiance aussi. Sauf qu'avec Benito sur nos pattes, ce n'est pas tâche facile comme je le croyais.

Nous sommes en ce moment à une glacerie entrain de rire et causer.

Moi: Eh bien monsieur l'homme d'affaires, c'est quand tu me fais visiter ta maison ?
Ricellito: Eh bien, je pars en voyage d'affaires ce soir à Berlin. Si tu veux, ce weekend j'irai te chercher pour te faire visiter ma baraque.
Moi: je souris. Avec joie!
Ricellito : Au fait, j'ai un cadeau pour toi.
Moi: Ah ouais? Quoi donc?
Ricellito : Tiens.

Il me tend une petite boîte en velours rouge et lorsque je l'ouvre, je découvre une magnifique paire de boucles d'oreilles en diamant.

Moi: ébahie et les étoiles pleins les yeux. Waouh c'est...oh mon Dieu, je les adore.
Ricellito : Ce sont des vrais, figure toi.
Moi: Oh Ricellito, tu en fais tellement pour moi.
Ricellito : C'est normal. Et, je préfère t'informer que ces boucles sont équipées de caméra de surveillance. J'efforce mon visage de ne pas se décomposer. Je t'ai dit que je suis un homme d'affaires et tu sais que je suis plus ou moins influent dans le pays. Depuis quelques temps on passe beaucoup de moments ensemble et je ne voudrai pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Au-delà du téléphone, je voudrai être tout le temps en contact avec toi. Tu dois donc me promettre de ne jamais les enlever. Enfoiré de Benito!
Moi: je fais un sourire que j'espère pas crispé. Je n'ai pas envie de mourir tout de suite, tu sais? Il sourit alors que je met les boucles. Merci beaucoup, c'est vraiment très attentionné de ta part. Il me fait encore l'un de ses éternels sourires.

D'un coup d'œil rapide, j'essaie de capter l'attention de Benito qui nous attendait à côté de la voiture. Mais clope à la bouche et le regard droit devant lui derrière ses grosses lunettes noires, ce dernier faisait semblant de ne rien apercevoir de la scène.

Je suis piégée.

Une fois rentrée à l'appartement, je me retrouve comme un oiseau piégé dans une cage. Je ne peux rien faire maintenant. En tout cas, rien qui ne soit en lien avec la SSIA ou même avec les États-Unis.
Mais bien sûr ! Comment j'y ai pas pensé !
Je fais semblant de vouloir me laver et commence donc à me déshabiller. J'ôte donc mes boucles d'oreilles -joli cheval de Troie, Benito, mais pas très futé de ta part je dirai-, et les pose sur mon lit en direction de la pièce de ma salle de bain. Bien sûr, en faisant tout cela j'avais gardé un air naturel.
J'entre donc dans la salle de bain avec ma serviette nouée autour du corps. Une fois à l'intérieur, je prend appui sur le bord de la baignoire et saute dans le plafond pour récupérer mes affaires de l'agence. Une fois fait, je redescend, ouvre le robinet et m'assois sur le bord de la baignoire.
Pour éviter le moindre bruit suspect, j'envoie juste un message expliquant toute la situation à Bruce en attendant sa réponse.

Quelques secondes plus tard, ma montre signale un bip et je répond aussitôt en découvrant le visage d'Adrian.

Moi: Le problème est réglé ? Ça y est?

Adrian : Bonjour à toi aussi Téa. Et oui, ton meilleur ami va très bien, merci de demander.

Moi: Ad, je t'en prie on n'a pas le temps là.

Adrian: Eh bien je dois te dire que je n'ai pas pu pirater la caméra qu'ils ont installé. Elle est protégée par plusieurs pare-feux et cela prendrait des heures pour tous les contourner. Mais plus grave encore, si j'essaie de pirater, ils le sauront directement. Tu comprends que je ne peux prendre ce risque.

Agent T: MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant