9. Première mission

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Je suis dans ma chambre entrain de m'apprêter pour ma première mission en tant que mafieuse. Je ressens un mélange de dopamine, d'adrénaline, de cortisol...bref, toutes ces bonnes hormones qui me rendent productive habituellement quoi!
Dans le miroir, je me regarde une dernière fois : chemise beige plus ou moins ample recouverte d'un gilet noire et un pantalon noir en bas avec des escarpins noirs, mes cheveux ayant perdu tout leur soin de souplesse et de subtilité, je les ai juste peignés avec une petite raie à gauche, un maquillage hyper léger au visage juste pour ne pas avoir une tête de dépressive après ce long séjour dans cette concession et pour finir, de grosses lunettes noires aux yeux.
Putain, c'est vrai que la stabilité fait prendre du poids, j'ai tellement grassi en joues. Il me faut faire du sport, c'est pas possible!!
Toc-toc-toc.

Moi:( j'ouvre la porte)Eh bah dis donc on commence à avoir de bonnes manières ici!
Eric: On croirait être devant une experte en la matière.
Moi: De mafia? Non. Mais sache que tu ne changeras pas d'avis en me voyant à l'œuvre dans bientôt.
Eric: Humm j'attend que de voir ça. Alors, puisque t'es déjà prête, allons-y.
Moi: Il est où ton frère ?
Eric: C'est Ricellito tout simplement, d'accord ?
Moi: D'accord (en roulant les yeux).
Eric: Il nous attend à la voiture. Et nous sommes censés le retrouver depuis (regardant sa montre) deux minutes déjà. Allez, grouille!

Sans dire un mot de plus, nous sortons de la chambre qu'il referme après moi. ''Ma'' chambre dont je ne dispose même pas les clés, pufff!

Arrivés au parking, je découvre un Torricelli (ok, pour ne pas vous embrouiller, je ne dirai que Ricellito désormais) dos appuyé contre un bus noir à vitres fumées avec un gun bien mis en évidence à son ceinturon.

Moi: Bonjour, vous! Bien passé la nuit ?

Bien sûr, il ne répond pas. Le type a une image à protéger dans cette baraque aussi. Pour faire genre, je m'accroche au bras de Éric en souriant de toutes mes dents. Ce dernier intercepte le regard intransigeant de son ''chauffeur'' et se détache de moi.

Eric: Benito, Maria venez avec moi dans le bus.
Moi: C'est l'heure du départ ?? Je demande toute excitée.
Eric: Non, je dois régler vos petites mésententes avant de commencer quoi que ce soit. Allez, montez!

Je roule les yeux avant de monter ainsi que les deux gars. Nous prenons place à l'arrière, Eric et moi côte à côte et Ricellito en face avant qu'il ne referme la portière après nous.

Ricellito (en pointant son arme sous ma mâchoire): Ecoute moi très bien salope, je n'hésiterai pas une seule seconde à te descendre si tu fais un seul faux pas surplace.
Moi(apeurée): Ricellito, vous pouvez me frapper, m'etrangler ou ce que vous voulez mais pitié pas d'arme pointée sur moi. Je fais même mine de trembler.
Eric: Allez, To, elle a compris ton message s'il te plaît, ramène ton arme.
Ricellito (il ramène l'arme lentement): Comment tu peux avoir faire partie d'un gang si tu n'es pas habituée à avoir un pistolet braqué sur ta tête ? Eric, je t'ai dit qu'elle se fout de nous.
Moi: Je ne prétend pas ne pas être habituée à avoir un pistolet braqué sur la tête. Je ne supporte juste pas cela et c'est ...
Ricellito : Bon ça y'est on s'en fout. Tu as en tête le plan, j'espère ?
Moi: Oui Eric m'a tout déballé.
Ricellito : Bien. Sache toutefois que Catini n'est pas un amateur et quand tu bluffes, il le perçoit et ne refléchit pas à deux fois avant de t'eliminer et pire, de te violer avant de le faire.
Moi: Juste une question, si on devait comparer, Ricellito vs Catini, qui est plus dangereux ?
Ricellito : Tu veux vraiment une réponse là, petite ?
Moi: Euh, c'est important pour moi donc oui.
Ricellito : Un mauvais jeu dans l'un deux côtés et tu es finie . N'oublie cependant pas que tu m'as imposé une condition en contrepartie de...ton succès ?
Moi: Ok, j'ai compris.

Agent T: MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant