Dans les années 1920. Deux des meilleurs célibataires de la ville de Manchester étaient les prétendants de la fille d'un aristocrate. Les célibataires Jeon Jeongguk et Kim Taehyung savaient qu'ils allaient finir par être rivaux dès leur première ren...
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JAMES O'BARR, THE CROW
"Quand quelqu'un meurt, un corbeau transporte son âme vers le pays des morts. Mais parfois, quelque chose de si grave se produit qu'une terrible tristesse est emportée avec elle et l'âme ne peut se reposer."
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" Jeongguk, tu es charmant, mon cher." Une voix sévère l'appela. Jeongguk, arrangeait soigneusement son costume et sa cravate. Ainsi que le masque doré qui couvrait son visage. Un petit sourire, présent sur ses joues rouges. Bien qu'il n'ait jamais ressenti le mot bonheur, chaque fois qu'il souriait à elle.
Heureusement, il le fit, quand il était encore dans un âge mûr. Bien que, de nos jours, il ne pourrait jamais ressentir la même chose.
Un petit rire s'échappa alors de ses lèvres, un peu forcé, à ce qu'il semblait. "Merci, maman." dit-il en s'accrochant fermement à la table. Tout cela à cause de la douleur qui s'est propagée dans sa partie inférieure. Une raison pour laquelle Taehyung lui tenait la taille, il y a un jour. Au moment où il avait rencontré Min Yoongi.
Min Yoongi dont les yeux aigus et félins étaient uniquement fixés sur lui. Un cahier relié de cuir serré autour de ses doigts rugueux et anguleux. Les sourcils froncés, tout en observant chacun de ses mouvements, chacun de ses sons, chacune de ses respirations, chaque chose qu'il faisait.
Min Yoongi était ostensiblement attentif.
Il était comme un faucon, vraiment. Et Jeongguk se sentait comme s'il était la proie. Et pour être une proie, Jeongguk était là. Se forçant à ne pas bouger de façon suspecte. Ne pas bouger, ne pas bouger ; c'est ce que son esprit lui avait murmuré. Si tu bouges, tu en subiras les conséquences, disait-il. Et donc, il se tenait là. Posture aussi forcée que jamais, apparemment tendue, apparemment sous pression. Probablement, comme il l'était vraiment. Ou dans ce cas, effrayé.
Jeongguk avait peur.
Et c'était en quelque sorte dépréciatif. La façon dont ses yeux s'agitaient à chaque fois qu'il bougeait, se forçant à revenir sur le jeune mâle, qui faisait de son mieux pour paraître détendu, et non comme une marionnette. Une simple marionnette, tirée par ses ficelles.
Jeongguk poussa alors un profond soupir, tout en étant désorienté. Une véritable dévastation envers le mâle intrusif et effrayant, qui portait également son masque. Ses yeux sont plus aiguisés que jamais, probablement parce que le masque qu'il portait, avait mis en évidence ses traits.
Il s'est ensuite déplacé, prudemment. Chaque pas qu'il faisait, chaque élan, chaque balancement de son corps, il le faisait avec des mouvements si précis et prudents. Il sentit alors ses mocassins s'enfoncer profondément dans le sol floculé, complètement recouvert par la présence d'une neige épaisse et profonde.
