✝ 𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖖𝖚𝖆𝖗𝖆𝖓𝖙𝖊 ✝

108 23 59
                                    

La naine dans mes pattes, je rumine ce que j'ai appris avec Gabrielle

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

La naine dans mes pattes, je rumine ce que j'ai appris avec Gabrielle. Le couloir éternel arrive quand bien même à son terme et j'aperçois déjà la lumière de la cathédrale principale.

— Tu ne te calmes jamais, Briar ?

— C'est la première fois que tu m'appelles par mon prénom !

Piaille la gamine avec un sourire aussi large que son espoir. J'arque un sourcil, pousse son visage du plat de ma main et l'écarte pour passer. Mais je n'ai pas le temps de faire un pas en avant que je tombe nez à nez avec le séraphin dodu de Rhym, et bien sûr à sa suite...

Ouais.

Presque timide, la jeune femme glisse ses bras dans le dos, le haut de ses pommettes s'embrumant dans une teinte rose à en faire pâlir les fleurs.

Et putain, ce qu'elle est belle.

Elle est à deux doigts d'affronter ce qui fait d'elle une sale humaine, mais je ne vois que de la beauté en elle.

Une magnifique veuve noire. Létale, prudente et... Ouais. Splendide.

J'en vois même plus le séraphin qui racle pourtant sa gorge afin que je me décale de son chemin.

— Humain. Tu me bloques.

— Pourquoi c'est moi qui bloquerait ? C'est l'inverse, pourtant.

L'ange fronce les sourcils et grogne entre ses dents serrées.

— Je comprends pourquoi il te faut un archange, pour ton suivi...

Avec dédain, il me repousse et je le regarde s'éloigner, un sourire satisfait arquant mes lèvres. Rhym essaye de le suivre, mais je la rattrape subtilement par la taille et glisse ma main sur ses courbes sculptées afin de la plaquer contre mon torse. Mes doigts perdus dans la douce chair de ses mâchoires et je n'ai qu'une seule envie... C'est de l'embrasser. J'essaye de rapprocher ma bouche de la sienne, mais elle dévie malicieusement sa tête et mes lèvres s'abattent sur sa joue.

— Si tu savais ce qui se cacherait derrière cette porte, Mad... Tu ne voudrais même pas me regarder.

Nos doigts s'entremêlent et je sens son corps frémir contre le mien. Mon regard se porte sur sa peau tatouée qui cache de vieilles cicatrices et un vieux sentiment se met à gronder dans les tréfonds de mon âme. Rhym est suprême. Et je n'aime pas quand je vois les brèches de sa suprématie.

Je l'embrasse donc doucement en relevant le bout de son menton avant de murmurer dans le creux de son oreille :

— Ça, c'est parce que tu n'as pas vu ce qu'il y avait derrière celle que je viens de fermer.

Elle se déroche de moi en me décochant un regard mi-inquiet, mi-doux et j'écarte mes bras en grand dans un geste désinvolte.

— Tu es ma pécheresse préférée, Rhym.

Until Heaven ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant