Perte.

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J'ai dormis, encore et encore je n'ai même pas entendue Massimo entrer ni se mettre dans le lit.

Ce matin je suis un peu courbaturée et mon envie de vomir n'arrange rien, je me lève tant bien que mal, Massimo lui dort encore étonnamment, il est dix heures passées et il n'est pas allée au travail ?

Je me remet finalement dans le lit, sur lui, j'embrasse son torse et ne loupe aucun détails de son corps, tout est si beau, mon vagin se contracte délicieusement. Il commence à bouger, je me précipite sur ses lèvres, le caressant lui visage avec douceur.

-Bonjour toi... je lui chuchote.

-Bébé, rendort toi avec moi, dit il comme un murmure.

- Pourquoi tu n'est pas au travail amor ?

Il pose une de ses mains sur ma cuisse et la remonte sur l'une de mes fesses.

- Je veux être avec toi aujourd'hui, hier tu étais malade, je suis rentrée et tu dormais encore, je veux pas que tu sois seule.

- Je t'aime de tout mon coeur.

-Je t'aime bébé, maintenant repose toi.

Il pose ma tête sur son torse et je me rendors tranquillement.

Nous avons passés toute notre journée dans notre lit, à s'aimer, s'embrasser, faire l'amour, se dire des mots d'amour.

Son téléphone sonne, il ne décroche pas, sa bouche baisant la mienne. Au bout de la dixième fois que la sonnerie nous coupe je m'arrache de ses lèvres.

- Bébé répond maintenant c'est chiant.

Il enfonce sa langue dans ma bouche en gémissent, je passe ma main dans sur son érection, puis je monte à nouveau sur lui et m'enfonce sur son érection déjà prête, sa bouche dévore mes seins sans tendresse, mes tétons sont dures affamés de lui.

- Ah putain baise moi plus fort ! je crie.

- Oh putain bébé t'es tellement bonne et mouillée bordel ! 

Ses couilles tapes mes fesses et les bruits de ma mouille et de son sperme encore en moi m'excite encore plus, mon clitoris déjà sensible de toute cette baise me fait jouir directement, je savoure encore mon orgasme quand le téléphone sonne à nouveau, Massimo perd patience et décroche énervé son téléphone.

Son air est grave, son ton est froid comme la glace, bien sur avec moi il est tendre, il me caresse et colle son visage sur ma poitrine, et posant des baisers de temps en temps. Il finit par se coucher une main sur son visage, il est frustré et énervé, il raccroche.

- Qu'est ce qui se passe ? 

- Tu vas m'en vouloir à mort bébé...

Je mord mes lèvres, je sais déjà ce qu'il vas me dire, je me couche sur lui.

- Tu dois t'en aller c'est ça ?

Il m'embrasse sur le front.

- Je suis désolé bébé, c'est vraiment urgent que j'y aille.

- Alors vas'y, tu veux que je vienne avec toi patron ?

Il ris doucement.

- Non tu restes ici et tu t'occupe de toi, prend soins de toi et pense à toi.

-Y a pire dans la vie c'est vrai mais je veux être près de toi.

- Je reviens vite mon amour, je te jure.


Massimo a demandé à Rosa de lui préparer ses valises, il est dans la salle de bain et préparer en même temps son départ, moi je suis dans la cuisine un jus d'orange à la main, si je mange je vomis et pour le moment je me sent pas prête de le dire à Massimo, pas comme ça.

Je suis vêtue simplement de ma chemise de nuit noir en soie, les yeux de Massimo pétille de désir. 

- Tu pars? je demande avec une tristesse immense.

Ses lèvres embrassent les miennes, sa langue caressant la mienne, son nez touche le mien.

-Je reviens vite amor mio.

Je l'accompagne jusqu'à la porte d'entrée, puis il s'en vas.

Quand je ferme la porte je laisse aller mes larmes, je ne sais pas si c'est les hormones mais je contrôle pas.
Dans un élan de tristesse je repense au bon temps en France avec mes frères avant tout sa, je re pense aussi au décès de mon père, je le détester au plus haut point mais ma figure paternel n'est plus et je sent un vide plus gros que le néant en moi, ma tête me re passe mes plus gros cauchemars, avoir couché Barton avoir vendu mon corps, la prison , l'armée, ma tentative de suicide...  Et maintenant, je vais devenir maman ? J'ai le tournis et mon envie de vomir prend le dessus.

Je court presque pour vomit au toilette, j'ai chaud, une bouffée de chaleur me submerge j'en ai mal au ventre.

- Rosa... je l'appelle faiblement.

Je suis assise dans les toilettes, je suis au bord du malaise.

- Rosa ! je m'exprime beaucoup plus fort.

La douleur qu'il y a dans mon vagin est insoutenable, je sent un liquide coulé entre mes jambes, j'ai peur terriblement peur, je passe ma main entre mes jambes et quand je regarde, il y 'a du sang, mon corps me lâche et je m'évanouie.


J'entend des voix et je me réveille, ma tête me fait mal, j'ai du mal à ouvrir les yeux la lumière me fait mal au crâne.

Je les ouvres enfin, je suis perfusées dans un lit d'hôpital, je me touche le ventre paniquée, je m'assied.

Je lève enfin les yeux, Massimo parle avec des docteurs. Il m'assassine, même pire que sa, je suis morte en un seul regard, ses bras sont croisés sur son torse.

- Bonjour madame Toricelli, comment vous sentez vous ?

Un des docteurs s'approche pour me faire quelques examens.

- Est ce que..?

- Est ce que tu as perdu notre bébé ? Non Valentina tu ne la pas perdue NOTRE bébé ! il hurle.

Merde, merde, merde...

- Bébé arrête de crier s'il te plaît...

- Je crie si j'en ai envie ! Casser vous tous de cette chambre ou je vous bute tous ! 

Il devient fou et pourtant tout le monde s'exécute en pressant le pas.

- Explique moi Valentina pourquoi Rosa m'appelle en panique pour me dire que tu est entrain de perdre notre putain de bébé dont je connais même pas l'existence ! il hurle à plein poumon.

Il prend tout les choses sur son passage et les jettes, une à une, même les plateaux médicaux.

  - Je l'ai su seulement la veille.

- Et à qu'elle putain de moment tu comptais me le dire Valentina ?! Sur la tête de mon fils que...

- J'en sais rien ! je fond en larme, cherchant ma respiration.

Il frappe sur les vitres , il en fissure une.

- Ta pas perdue le bébé Skylar, tu la pas perdue !

- Pourquoi tu m'appelle comme ça ?

Je demande entre chacun de mes sanglots.

- Skylar a surement plus de couilles que toi dans ses moments la !

- C'est sûr que Skylar elle n'aurait rien pardonnée de toutes tes putains de conneries Toricelli ! Mais la tu vois on s'est marié pour le meilleur et le pire !

- Tu attends le bébé qu'on attend depuis des années et tu vas le perdre si toi tu continue tes conneries ! Tu me parle de rien et voilà ou on en est tu fais chier ! 

Il part en claquant la porte, me laissant seule.

Massimo&Valentina 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant