Dernier souffle.

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La soirée d'anniversaire débute dans seulement quelques heures, Massimo n'est au courant de rien malgré les difficultés à garder tout sa secret mais j'ai réussi à garder la tête hors de l'eau et sauver ses derniers moments de magies...

Tout n'est que luxure et désirs, attirances, apparences. Je n'était qu'une pute dans un club stupide, rien dans ma vie ne s'est déroulée comme prévue, je devais être quelques chose de plus grand, de plus beau et même si j'ai fini avec un mafieux millionnaire, j'ai perdu plus que ce que j'ai gagnée.

Ce soir je lui réserve ce qu'il a toujours désirée, dès le départ, dès les coulisses, la raison de mon viol ? 

Je porte une robe courte noir à paillettes, prêtes à affronter le reste de ma vie.

J'ai demandé à Massimo de me rejoindre à l'endroit de la fête car il était en voyage d'affaire depuis quelques jours.

J'embrasse la plupart des invités qui attendent à l'intérieur du château, tous impatient mais pas moi.

Quand j'était à l'armée on ma donné une chance de sauver cet homme, bien sur j'ai fait beaucoup pour lui mais la bas une personne qui lui est chère ma donné une chance de la rendre heureux. Résultat ? J'ai perdue notre bébé, j'ai perdue ma mère dans cette luxure, une part de ma liberté et tant d'autres...

Il est temps de le rendre heureux pleinement à présent.

Massimo et Dom' entrent dans la salle de bal, surpris mais surtout émus de voir tout ce monde réunis pour lui en cette instant.

Il me cherche du regard je le sais mais je suis absente, je suis ailleurs déjà prête depuis longtemps à ce qui vas suivre.

Personne ne se remettrait de toutes ses choses, n'est ce pas ? 

Je souffle un bon coup, on me murmure à l'oreille qu'il est temps, qu'elle trépigne d'impatience dans l'ombre qu'elle a assez attendue.

Tout est tracée, la suite de la vie, la suite logique.

Je monte sur la petite scène, un micro posé sur un pied est la alors je toussote pour me faire entendre. Les regards sont sur moi, j'ai chaud.

- Merci à tous et à toutes d'être venu pour l'anniversaire de Don Massimo, je vous en suis très reconnaissante, sincèrement. 

Les applaudissements se font entendre. Je fuis lâchement le regard de Massimo si je ne veux pas pleurer.

- Ce soir est un soir spéciale pour lui comme pour moi, j'avais préparer tout un discours mais je dois dire que je suis incapable d'exprimer plus, je vais seulement te dire Massimo que tu as étais le plus bel avenir que ma vie m'ai proposée, tu te souvient de notre première rencontre ? Pas vraiment glorieuse mais calculé pour toi, évidemment, je sourit.

Un silence de plomb dans la salle, je reprend.

-Tu m'as trouvée dans ce club pour trouver la paix intérieur, que ton cœur arrête de saigner. En vérité il n'as jamais cessé de saigner Massimo.

J'avale difficilement ma salive, ce qui vas suivre change le cours de plusieurs vies.

Il est temps qu'une en particulière reface surface, que son cœur batte à nouveau.

- Quand j'était en prison, en vérité j'était dans l'armée et j'ai rencontrée une personne, la même personne amoureuse du même homme que moi depuis des années. Cette personne a eu 365 jours pour l'aimer.

Massimo s'avance rapidement de la scène, des gardes l'arrête.

- Je t'offre la pièce manquante Massimo, je te donne ce que tu voulais dès le début, la paix.

Le rideau s'ouvre.

- Laura Torricelli.

Laura s'avance nerveuse, me murmure un merci.

Massimo ne tient plus sur ses jambes et tombes à même le sol, Laura s'empresse d'aller à lui.

Je sourit parce que les choses de la vie sont faites ainsi.

Prisonnière des familles ennemies depuis bien trop longtemps, je m'éclipse une voiture m'attend déjà dehors.





Face à la mer, la lune reflète sur l'eau, c'est si calme et paisible, comme si tout les bruits s'étaient arrêtés, que toute cette vie à 100 à l'heure s'était calmé elle aussi.

Je marche jusqu'à l'eau, elle est froide mais je continue de marcher comme pour chasser la lune, c'est la mon seul refuge.

Je n'ai plus pied dans la mer froide et noir mais moi Valentina il y a bien longtemps que j'ai perdue pied.

Je rend mon dernier souffle, à mon bébé que je n'aurais pu prendre dans mes bras, à mon mari que j'aimerais même la haut.


Le silence est d'or, je ne me débat pas et laisse l'eau remplir mon corps, mes poumons.


Merci.

Massimo&Valentina 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant