Si près du but.

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Je finis de le préparer dans la salle de bain, aujourd'hui je sort et j'en suis soulagée, notre bébé vas bien et moi aussi, Massimo a passé ses derniers jours avec moi et même si nous étions à l'hôpital nous étions heureux plus que jamais.

Les gens ont attendues dehors, les paparazzis et journaliste se sont mélangés à eux, ça fait la une en Italie, ce qui est loin de déplaire à Massimo ce qui est étonnant mais je pense qu'il voit un coté médiatique intéressant pour les affaires, cet homme me fascine il rebondit sur chaque occasion qui se présente à lui. 

Il ma fait livrer une robe chic pour ma sortit et je me suis maquillé de quoi camoufler ma fatigue, il faut que en tant que première dame je sois parée aux photos et que je sois parfaite pour l'image de Massimo même si pour lui ce sujet et synonyme de disputes.

Les hommes de mon mari prennent mes affaires et je lève la tête assurée et je traverse l'hôpital avec un grand sourire, je sais que des personnes malveillantes attendent de moi des choses malsaines, que ma venue à l'hôpital à suscitée beaucoup d'interrogation mais je garde mon self contrôle.

 Je signe mes derniers papier et sort enfin, les cries et les hurlements me surprenne mais les hommes de Massimo me protège de tout ce monde qui essaient de se ruée sur moi. Massimo sort de la voiture, toujours aussi classe lui aussi avec son sourire amoureux, il me prend le visage et m'embrasse tendrement, les yeux sont rivés sur nous évidemment mais je ne regarde rien d'autre que lui, mon éternel amour. Domenico nous ouvrent la porte du van et nous montons à l'intérieur, je souffle aussitôt.

-C'est oppressant tout ce monde, comment vous pouvez vous habituez à ça ?

- Je crois que je ne m'y suis jamais habituée bébé je te rassure.

- Ils sont restés trois jours entier devant l'hôpital t'imagine ?

- C'est bon pour les affaires.

- Je pense pas aux affaires moi mais bon, qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ?

- Toi tu vas te reposer bébé moi j'ai quelques petits trucs à régler et ensuite on profitera tout les deux dans un bin bain chaud.

Je sourit, pleine d'amour envers cet homme.


Nous sommes de nouveau chez nous, je vais pouvoir tuer le temps à m'apprivoiser cette maison  et décider de chose comme où sera la chambre de mon bébé ? Ou qu'elle décoration j'aimerais ? C'est tout nouveau pour moi et j'avoue que c'est une revanche sur la vie pour moi.

Massimo me sort de ma rêverie en m'embrassant le bout du nez.

- Je vais m'en aller je suis la dans moins de deux heures ma poupée, repose toi, fais du shopping, je sais pas mais ne fais rien qui pourrait m'énerver d'accord ? 

- Tu me connais mon amour je suis sage, je lui sourit.

-Mais bien sur, je t'aime.

- Je t'aime moi aussi, de toute mes forces.

Je saisis son visage et glisse mes mains dans ses cheveux et l'embrasse tendrement.

Il finit par partir le cœur lourd de ne pas être près de moi, je suis assez triste et je me sent vide à chaque fois qu'il part loin de moi.

Sa sonne à la porte alors je vais ouvrir moi même, je ne fais jamais sa mais Rosa doit être entrain de s'occuper de vider mes bagages. 

Un homme est devant la porte, c'est peut être un homme de Massimo je ne l'ai encore jamais vue.

- Bonjour, je dis.

- Bonjours madame Torricelli, monsieur Torricelli demande que vous le rejoignez j'ai pour ordre de vous y amener.

C'est bizarre il ne voulait pourtant pas que je bouge mais je m'exécute quand même je n'ai pas envie qu'il soit énervé, j'ai beaucoup trop besoin de lui.

- D'accord eu juste un instant je vais mettre une veste et j'arrive.

- Pas de soucis je vous attends ici.

Je rentre mettre une veste puis un jean et des baskets, je mettais mise à l'aise en jogging mais avec Massimo on ne sait jamais si à tout moment je croise d'autres personnes importante d'Italie je ne veut pas paraître bizarre ou faire tâche à côté de lui.

Je sort de la maison et rejoint l'homme à la voiture, encore une voiture que je connais pas, l'homme n'as pas l'air sûr de lui.

- Est ce que vous allez bien ? je demande naïvement. 

- Monter dans la voiture on est pressés, dit il.

Je me braque un peu, jamais aucun homme de mon mari ne m'as manqué de respect. Une fois que je suis assise sur la banquette arrière l'homme verrouille les portes, je comprend, je comprend que tout ceci sent mauvais et que je suis dans la merde.

- Qu'est ce que vous faites ? je demande nerveusement.

- Ferme la ou je te retire de mes propres mains le batard que ta dans le bide.

Je perd contenance je ne rétorque rien tellement je suis stupéfaite, choquée et outrée mais je surtout paniquée.

- Qu'est ce que vous me voulez ! je hurle.

L'homme s'arrête en trombe et me sort de la voiture, puis il me tabasse à mort dans les graviers, je protège mon ventre tant bien que mal mais d'autres voitures s'arrêtent et quand je pense mon calvaire fini il n'en est rien ils viennent aussi pour me frapper à mort, et malgré mon entrainement à l'armée, quand vous vous retrouvez au sol sans défense avec une dizaine d'homme qui vous tabasse et que vous sentez la vie de votre bébé se décrocher de vous, je me laisse aller dans le néant.


Je n'avais pas perdu il y a trois jours j'était enjouée à l'idée d'être maman je voulais croire en nous, au futur, avoir une belle vie avec Massimo mais il faut croire que c'est impossible.

L'odeur de mon propre sang me réveille, j'ai du mal à ouvrir les yeux, je crois que je suis qu'une poupée de chiffon, je me souviens d'un coup de ce qu'il c'est passé et ouvre quand les yeux cette fois ci, je tente de bouger mais je suis bloquée, pas simplement bloquée quand je regarde ma chaise je suis ligotée et bâillonner, autour de moi les murs sont moisis et il n'y aucun fenêtre. Je baisse la tête et je perd énormément de sang, je suis anéantie, je veux mourir.

Massimo&Valentina 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant