Chapitre 8 "Comme Dans Un Rêve"

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PRÉCÉDEMMENT :

Mes yeux me brûlaient et ma gorge me piquait. Mes jambes chancelèrent et je perdis connaissance.

SUITE :

Je me réveillai dans la salle de bains. J'étais encore un peu sonnée, mais je me relevai sans chanceler. Je sortis de la salle de bains, mais Rebekah ne m'attendait pas derrière la porte. Le silence régnait dans la propriété. Tout était sombre et froid ; il y avait un épais brouillard qui s'était installé dans l'atmosphère. Je descendis les escaliers, sur mes gardes mais une fois arrivée dans la salle à manger, je me trouvai stupide. Tout le monde était à table, Rebekah était tout simplement redescendue et s'il n'y avait pas de bruit, c'était parce qu'ils mangeaient leurs coupes de glace. Je m'installai à table et personne ne parla. Finalement, mon père prit la parole. Ça me faisait bizarre de me dire que le célèbre Klaus Mikaelson, l'hybride originel, était mon père.
Papa : Nous avons discuté avec ta mère pendant que tu t'es absentée et nous sommes tombés d'accord à propos d'une décision qui te concerne, Hope, commença-t-il. Ta mère va partir à la recherche de loups solitaires pour intégrer votre meute et pendant ce temps-là, tu pourras rester ici.
Moi : Maman... Ça m'étonne de toi. Tu ne voulais même pas venir au dîner de ce soir et maintenant, tu serais prête à me laisser vivre ici ?
Maman : Et pourquoi pas ? Tu n'es pas contente ?
Je l'étais mais quelque chose chez ma mère clochait. Sa façon de parler m'était totalement étrangère. Je ne le relevai pourtant pas et acquiesçai. A la fin du repas, maman et moi sommes rentrés au campement, dans le Bayou. Jackson nous interpella dès que nous sortîmes de la voiture.
Jackson : Où étiez-vous passées toutes les deux ?, demanda-t-il intrigué.
Maman : On a dîné chez Klaus.
Je redoutais que Jackson commence avec son sermon mais il n'en fit rien.
Jackson : Bonne idée. La prochaine fois, invitez-moi si vous le pouvez.
Il me fit un clin d'œil. Sa réaction était des plus étranges. Il détestait Klaus et pourtant, il venait de parler comme s'il était impatient de revoir un vieil ami. Je levai les yeux au ciel, le brouillard ne s'était toujours pas dissipé. Jackson s'en alla et maman et moi sommes retournées chez nous. A peine rentrée, je me précipitai dans ma chambre et m'effondrai sur mon lit. Je fermai les yeux, mais ma mère déboula dans ma chambre, une valise à la main. Elle ouvrit mes tiroirs et prit assez de vêtements pour tenir au moins deux ou trois semaines.
Moi : Mais qu'est-ce que tu fais ?!
Maman : Je prépare ton sac, tu auras besoin de vêtements quand tu seras chez ton père. Vérifie que tu as tout ce dont tu as besoin, comme des affaires personnelles par exemple. On démarre dans 10 minutes.
Moi : Mais maman... Je ne pensais pas qu'on partirait ce soir.
Maman : Ne sois pas en retard.
Moi : Maman, tu es sûre que tu vas bien ?, m'inquiétai-je.
Elle ne me répondit pas. Je la rejoignis comme convenu 10 minutes plus tard à la voiture, avec mon sac à dos contenant un livre de sortilège, mes écouteurs et mon téléphone.
Je ne laissai rien paraître mais tout ceci n'était pas réel...et je ne pouvais me confier à personne. J'avais l'impression que ce n'était qu'un rêve, mais ce n'en était pas un. J'allais devoir trouver le moyen de rentrer chez moi et au plus vite.

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