Chapitre 6 " Pardonne-moi "

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PRÉCÉDEMMENT :

Jackson courait derrière moi, mais il était encore loin. Klaus était devant la porte et bloquait l'entrée.

SUITE :

J'étais coincée. Soit je devrais m'expliquer avec Klaus, soit avec Jackson. Aucune des 2 alternatives ne me plaisait. Je décidai de tenter une porte de sortie, je courus vers la ville. Mon père me rattrapa et je lui rentrai dedans.

Klaus : Hope, s'il te plaît...
Moi : ( apeurée ) Me fais pas de mal...
Klaus : Jamais. Jamais je ne te ferais de mal.

Je continuai de me diriger vers la ville. J'entendais quelqu'un courir derrière nous, je pris peur et commençai à sprinter aussi vite que j'en étais capable. Mon père m'arrêta et me regarda droit dans les yeux. Il avait sûrement décelé ma crainte à présent.

Klaus : C'est moi qui t'effraie ainsi ?
Moi : ( paniquée ) Non. Quelqu'un nous suit et...
Klaus : Tu es en sécurité avec moi, personne n'osera m'affronter pour te faire du mal. Tu n'as rien à craindre. Et si tu veux tout savoir, c'est Jackson qui nous suit.
Moi : ( soulagée ) Ouf... J'avais oublié qu'il me suivait, il doit s'inquiéter.
Klaus : Tu souhaites discuter avec lui ?
Moi : J'aime beaucoup Jackson, mais j'ai peur qu'il ne me comprenne pas... Tu crois qu'on peut le semer ?
Klaus : ( heureux ) Grimpe sur mon dos.

Je fis ce qu'il me dit et nous nous retrouvions en ville en une dizaine de secondes à peine. Nous l'avions semé et je me sentais un peu coupable. D'un autre côté, je passais ma première journée avec mon père et je voulais que l'on reste tous les deux. Les heures s'écoulèrent, il était passé midi. Mon ventre gargouilla.

Klaus : Tu as faim ?
Moi : Oui.
Klaus : Qu'aimerais-tu manger ?
Moi : ( gênée ) Je n'en ai aucune idée.
Klaus : Suis-moi. Je sais où tu pourras manger comme une reine.

Il m'emmena chez lui et appela un traiteur. Moins d'une demi-heure plus tard, un festin arriva. Il y avait tellement de choses !

Moi : Tout ça, c'est pour moi ?!
Klaus : Bien sûr !
Moi : Je suis une gourmande, mais là je ne terminerai jamais tout ça ! Et puis, ça a dû te coûter une fortune!
Klaus : Ne t'en fais pas pour ça.
Moi : Il n'y a que nous ?
Klaus : Oui. Je leur ai dit d'aller faire un tour.
Moi : Qu'est-ce que ça fait de vivre un millénaire ?
Klaus : Je te raconte ce que tu veux si tu manges. Bien. Que veux-tu savoir ?
Moi : ( la bouche pleine ) Tu as connu des familles royales ?
Klaus : Des tas. Elisabeth Ier d'Angleterre, sa cousine, Henry III de Valois... Enfin, beaucoup trop pour tous les énumérer.
Moi : ( en extase ) Waw !

Il me raconta comment il avait rencontré des familles royales, leur mode de vie, les bals,... Il ne termina pas quand j'eus fini, mais il changea de sujet.

Klaus : Ça t'a plu ?
Moi : Le repas ou tes histoires ?
Klaus : Les deux.
Moi : J'ai adoré. Tu me raconteras d'autres histoires ?
Klaus : Un autre jour, si tu veux.

L'après-midi passa vite. Il me raconta quelques anecdotes sur sa vie à la Nouvelle-Orléans. Il était presque 18h30 quand il me ramena à la maison. Maman était déjà rentrée.

Maman : Coucou, ma puce. Tu as passé une bonne journée ?
Moi : Oui. Et toi, ça a été ?
Maman : Oui. Une journée banale. Alors Klaus, tu assumes ton rôle de père avant de passer à autre chose ? Car si c'est ça, tu peux arrêter tout de suite.
Klaus : Quelle réputation ! Je suis content de te voir aussi. Avant que j'oublie, vous êtes toutes les deux invitées à dîner chez moi ce soir. Disons... Rendez-vous à 20h.

Sur ce, il partit plus vite que son ombre, nous laissant en plan.

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