J'ai été en cours

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Dans ma licence de lettre, il y a un cours nommé Communication oral et écrite. Il y a quelques semaine, nous avons fait un exercice d'écriture à l'occasion de la venue d'une intervenante Québécoise qui enseigne bah... au Québec. Donc je me suis dis que ce serait triste de laisser mourir les deux micro nouvelles écrites durant ce cours.
La micro nouvelle c'est un one shot mais en soutenu dira-t-on XD
J'ai pas corrigé, histoire de laisser comme je l'avais fait au moment de lire mon histoire à la classe. Sachant que chacune de ces histoires n'ont été écrites qu'en 20 minute chacune. J'ai tendance à écrire vite, mais j'avoue qu'inventer l'histoire ET l'écrire dans le même temps en moins d'une demie heure était assez compliqué. Quoi que très intéressant.
Bref, voilà mes micro-nouvelle...

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Ici un exercice dont le sujet principal était une porte (je l'ai mixer à la notion d'oubli que j'avais fixé à un sourire, erreur de ma part, je n'avais pas compris la consigne.)

Sac sur le dos, Luc rentre chez lui. La semaine n'a pas été simple. Il a trimé toute sa vie pour des tâches qui ne lui plaisent pas. Le vrombissement des voiture derrière lui lui emplissent le crâne plus que ses sombre idées. Fatigué, il lève la tête et voit la porte de sa maison. Charmante et entretenue. Bleu et vitrée. Son humeur n'est pas radieuse, mais il doit bien rentrer.
Il pousse sa porte, sa femme l'attend derrière celle-ci. Lumineuse, éblouissante d'une beauté naturelle.
« Tu m'as manqué mon chéri, bienvenu à la maison ».
L'oublie est un sourire. Et l'oubli de Luc se trouve dans celui de sa femme. Le souvenir de sa semaine peu glorieuse peu s'en aller sans difficultés. La porte est passée, les souvenirs de sa semaine sont repoussés, oubliés, chassés. Car l'oublie passe par un sourire, celui de la femme qu'il aime. Le sourire de la femme avec laquelle il c'est marié et uniquement celui-ci.

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Ici je devais raconter une histoire à travers les yeux d'un personnage extérieur. Le but étant de developer l'idée de description prononcée.

Voilà bien une heure que Sandra est dans ce bus. Son arrête est le terminus, elle montait au départ. Elle voit les stations défilées, les gens monter, descendre. Elle les observe, c'est bien tout ce qu'elle a à faire. Le chauffeur s'arrête, les portes s'ouvrent, grinces. Les gens rentrent, s'installent. Puis les portes se referment, claques. Tout le monde est assis.
Les sièges se remplies et se vides. Les odeurs de parfums ou de sueurs se mêlent. Sandra continue d'observer. De noter chaque détails. Bientôt arrivée à sa station, une personne attire plus son attention que le reste de la foule mouvante. Un homme. A l'allure quelque peu débraillée. Il passe près d'elle, répandant une odeur forte de parfum, témoignant sûrement d'une envie de contrer cette apparence négligée qu'il arbore.
Elle fronce les sourcils, cette odeurs poivrée lui agresse le nez. Mais ses yeux ne se régale que plus de le voir s'installer dans son angle de vu. Son activité prend une tournure bien plus intéressante. Elle épie chaque détails pouvant l'informer un peu plus sur cet inconnu.
Sa tenue. Un jean délavé, plus qu'usé par les temps. Un t-shirt noir, troué par une habitude de le porter sûrement excessive. Seule sa veste et ses bottes de motard ne semble pas avoir souffert du temps.
Son odeur, toujours aussi désagréable pour son nez délicat, lui permet de lui attribuer un caractère fort et rebelle, ce qu'elle aime.
Sa carrure imposante qu'elle devine sous ses vêtements est aussi pour la ravir.
Mais voilà le terminus qui arrive. Sa petite observation née d'une amourette soudaine prend fin. Les portes s'ouvrent, tout le monde sorte. Les portes claques, la foule se disperse dans la rue. L'inconnue a disparue. Ne reste plus qu'elle et ses souvenirs de sa douces observation. Peut être ce soir restera-t-elle dans l'attente inespéré de le revoir à ce même arrêt.
Sandra espère, elle veut y croire. Sandra est de cette naïveté qu'on attribue à ces gens qui tombent de nouveau amoureux à chaque coins de rue. Elle aime aimer presque autant qu'elle aime épier.

One shot en vracOù les histoires vivent. Découvrez maintenant