2- Une lueur d'espoir

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Dans une ruelle près d'elle, elle entendit un miaulement ; lorsqu'elle se rapprocha, elle aperçu une petite boîte en carton dans laquelle se trouvait un mignon petit chaton aussi gris que le ciel, un jour de pluie.

- Oh mais qu'est-ce que tu fais ici mon mignon ? dit-elle en prenant le chaton dans ses bras ; celui-ci lui répondit d'un simple '' miaou ''

- Tu n'as rien à faire ici mon joli. poursuivit-elle en le caressant doucement.

- Et toi non plus, dit une voix grave qui la fit sursauter.

Elle se retourna brusquement avant de voir trois hommes se rapprocher d'elle, ainsi qu'une plus petite silhouette qu'elle ne mit pas longtemps à reconnaître.

- Alors c'est ça que tu préparais pendant tout ce temps hein. Dit elle avec dégoût vers celle qui ne pouvait être que, ... Mandy.

- Évidement tu ne pensais quand même pas que j'allais te laisser tranquille après m'avoir collé cette étiquette de Mandarine quand même. dit- elle avec nonchalance, tout en sortant doucement de la pénombre.

- Ce n'est pas de ma faute si ton prénom se rapproche de celui d'une clémentine. dit Julie en se retenant de rire.

- Tu penses vraiment que l'heure est aux plaisanteries ?! Hurla Mandy. On verra bien si tu rigoles toujours après t'être faite tabasser ; qu'est ce que vous attendez, attraper la, ordonna t-elle aux trois gaillards qui se mirent à sa poursuite.

Elle se mit à courir de toute ses forces tout en tenant fermement le chaton dans ses bras, jusqu'à ce qu'elle s'arrête à un cul-de-sac. Elle avait eu le temps de mettre le chaton dans son sac et de le cacher entre deux bennes à ordures ; avant de se munir de pierres qu'elle enfoui dans les poches de son jean et d'une sorte de gourdin qui par chance se trouvait là.

- Ce qu'elle court vite cette garce . Dit N°1 qui venait d'arriver suivit de N°2 et de N°3 ; c'est ainsi qu'elle nomma les trois hommes.

- Je me demande bien combien est ce qu'elle a pu vous payer pour que vous acceptiez de faire le sale boulot à sa place. Dit-elle

- Beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer gamine. Dit N°2

- Hum. fit-elle. Pas beaucoup finalement vu comme vous avez l'air idiots.

- Ah... cette garce. Reprit N°1

- Elle nous avait bien prévenue que c'était une pétasse. Dit N°3

- Alors, si tu écartais les jambes et que tu faisais gentiment ton boulot nous pourrions peut-être te laisser partir, tout dépendra du service que tu nous offrira. Poursuivit N°2 qui éclata de rire avec N°3 ; et avant qu'ils ne s'en rendent compte, ils reçurent des pierres en pleines mâchoire.

- Vous pouvez toujours rêver vieux dégueulasses ! Criât-elle tout en leur visant toute les pierres qu'elle avait.

- Toujours à jouer les saintes ni touches ces putes de bas étages. Dit N°1 en se rapprochant vivement d'elle.

Il lui tint fermement le bras et elle le frappa aussi fort qu'elle pouvait avait le gourdin qu'elle avait en main ; avant de lui donner un coup de pied bien placé dans les roubignoles, ce qui le fit tomber à genoux.

- Dit adieux à tes petits enfants papy. dit elle en lui assenant un autre coup sur la tête, ce qui le fit perdre connaissance de suite.

- Vient par là gamine. dit N°2 qui venait de l'attraper fermement par derrière.

- Lâche moi connard ! dit elle en lui donnant un coup de tête qu'il reçu en pleine tronche, desserrant son emprise sur elle, ce qui lui permit de se libérer, elle voulu à lui aussi lui donner un coup de pied entre les jambes mais celui le rattrapa en plein vol.

- Ha ! Ha ! Pas deux fois, petite. dit fièrement N°2.

Alors, elle se rapprocha vivement de lui, pris sa tête et l'enfonça puissamment dans son genou avant de le repousser avec son pied.

- Argh putain ! Mon nez, tu vas me le payer sale pétasse. criât-il en s'élançant avec hargne vers elle, elle l'évita tant bien que mal et le frappa dans le dos avec le gourdin qu'elle avait ramasser au passage.

- Assez jouer maintenant. dit N°3 qui lui donna un coup de poing qu'elle évita de justesse.

Elle essaya de lui donner un coup de batte mais ne réussi pas se prit un coup en pleines cottes et un croche patte avant de se retrouver au sol où, elle reçu plusieurs coup de pied de N°3 et de N°2 qui s'était joint à lui.

- Alors, on ne dit plus rien connasse ? Dit N°2 en la tenant par les cheveux,

- Si tu avais gentiment écarté les cuisses comme on te l'avait demandé, on n'en serait sûrement pas là. Dit N°3 qui baissait lentement le fermeture éclair de son pull.

- Tu peux toujours changer d'avis hein qu'est ce t'en dis ? Dit N°2 en lui déboutonnant la chemise, On saura te faire plaisir, lui chuchota t-il à l'oreille.

Elle respira un moment avant de répondre.

- Va te faire foutre connard.

- Comme tu voudra salope, lui répondit il en lui assénant un autre coup.

Il arracha sa chemise, et lâcha un '' Oh '' qui attira l'attention de N°3 qui sourit à son tour.

- Elle est plutôt bien gaulée. Dit-il

- On va bien s'amuser. Dit N°2 en se léchant les lèvres.

Alors, il se mit à masser maladroitement, et violemment son sein, tandis que N°3 lui avait décider de s'attaquer au bas ; à peine avait-il réussi à retirer la ceinture de son jean que la propriétaire lui avait donner un coup de genou et avait serrer se bras sur sa poitrine qui été exposé aux yeux de ce salopard qui la martelait.

Auraient-ils penser un instant qu'elle allait se laisser faire ?! Ce qu'ils pouvaient être idiots.

- Ne me touchez pas sales crapules. Dit elle en crachant sur le visage de N°2, qui le gifla avant de s'essuyer et de continuer là où il s'était arrêté.

Elle avait beau se débattre, elle ne faisait pas le poids contre ces deux gaillards qui l'agressaient. Alors, elle compris qu'elle ne pourrait rien faire contre les mains de ces hommes qui se baladaient sur son corps ; elle regretta de ne pas être assez forte pour les repousser, de ne pas avoir fait plus de sport, de ne pas avoir suivi les conseils de Mlle. Émie et de ne pas s'être inscrite au cours gratuits de combat rapproché qu'elle proposait, mais elle regrettait surtout, de ne pas avoir mis fin à ce harcèlement lorsqu'il en était encore possible car si elle l'avait fait, elle ne serait sûrement pas dans une situation pareille.

Alors qu'elle avait perdu tout espoir, et qu'elle sombrait dans des pensées bien plus noires que le ciel de cette nuit, une lumière jaillit de l'obscurité, et vint à sa rencontre...

JULIA, L'Ascension D'une Reine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant